La migration d'oiseaux: là-haut, vers l’automne (partie 3)
Update: 2025-09-28
Description
La période idéale pour observer les oiseaux en pleine migration vers leurs quartiers d’hiver ? Sans hésitation, les mois d’octobre et de novembre.
C’est à ce moment que de grands voyageurs comme les grues cendrées quittent les pays nordiques par milliers, fendant le ciel dans un ballet majestueux. Elles traversent l’Allemagne, l’est de la Belgique, puis la Champagne française, formant ce que les ornithologues appellent un corridor migratoire occidental.
Un lieu emblématique à ne pas manquer :
👉 Le lac du Der, en Champagne.
Un lac artificiel de 48 km², créé il y a 50 ans pour éviter les crues à Paris, devenu un havre pour la faune migratrice. Entre fin octobre et fin novembre, les envolées de grues à l’aube y offrent un spectacle à couper le souffle.
Mais le Der, ce n’est pas que les grues !
On peut y croiser :
Le climat change… les routes migratoires aussiLes changements climatiques influencent directement le comportement des oiseaux migrateurs.
Par exemple :
➡️ De plus en plus de grues cendrées hivernent plus au nord qu’avant.
Là où elles rejoignaient l’Espagne ou le Maroc, certaines se fixent désormais :
C’est aussi le cas en Europe de l’Est. Les grues venues de Finlande, des Pays Baltes ou de Biélorussie, qui migraient autrefois vers la Méditerranée, s’arrêtent de plus en plus en Hongrie, où elles trouvent désormais un habitat propice pour passer l’hiver.
Observer, comprendre, protégerCe que nous rappelle Amir, c’est que chaque migration raconte une histoire d’adaptation.
Les oiseaux ne migrent pas pour le plaisir du voyage : ils le font pour survivre, trouver nourriture et abri, pour eux et leur progéniture à venir.
En observant mieux leurs parcours, nous comprenons aussi ce que la nature nous dit de l’état du monde, et de notre propre impact.
C’est à ce moment que de grands voyageurs comme les grues cendrées quittent les pays nordiques par milliers, fendant le ciel dans un ballet majestueux. Elles traversent l’Allemagne, l’est de la Belgique, puis la Champagne française, formant ce que les ornithologues appellent un corridor migratoire occidental.
Un lieu emblématique à ne pas manquer :
👉 Le lac du Der, en Champagne.
Un lac artificiel de 48 km², créé il y a 50 ans pour éviter les crues à Paris, devenu un havre pour la faune migratrice. Entre fin octobre et fin novembre, les envolées de grues à l’aube y offrent un spectacle à couper le souffle.
Mais le Der, ce n’est pas que les grues !
On peut y croiser :
- des grives mauvis
- des pinsons du Nord
- des sarcellles d’hiver
- ou encore des limicoles comme le courlis cendré.
Le climat change… les routes migratoires aussiLes changements climatiques influencent directement le comportement des oiseaux migrateurs.
Par exemple :
➡️ De plus en plus de grues cendrées hivernent plus au nord qu’avant.
Là où elles rejoignaient l’Espagne ou le Maroc, certaines se fixent désormais :
- en Aquitaine
- au nord des Pyrénées
- ou même en Lorraine, voire en Allemagne.
C’est aussi le cas en Europe de l’Est. Les grues venues de Finlande, des Pays Baltes ou de Biélorussie, qui migraient autrefois vers la Méditerranée, s’arrêtent de plus en plus en Hongrie, où elles trouvent désormais un habitat propice pour passer l’hiver.
Observer, comprendre, protégerCe que nous rappelle Amir, c’est que chaque migration raconte une histoire d’adaptation.
Les oiseaux ne migrent pas pour le plaisir du voyage : ils le font pour survivre, trouver nourriture et abri, pour eux et leur progéniture à venir.
En observant mieux leurs parcours, nous comprenons aussi ce que la nature nous dit de l’état du monde, et de notre propre impact.
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