A la Une du jeudi 111 septembre, le choc après le meurtre en public de l'influenceur conservateur américain, Charlie Kirk, la Pologne et l'OTAN sur le "qui-vive" après l'incursion de drones russe en territoire polonais et des mesures pour limiter l'accès des mineurs aux écrans.

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Il était l’un des porte-voix du "Trumpisme". L’un des influenceurs les plus suivis dans la galaxie conservatrice américaine. La mort de Charlie Kirk, 31 ans, tué par balles fait la Une des journaux américains.

"La violence politique aux Etats-Unis entre dans une nouvelle ère", titre le magazine Politico, qui revient sur les nombreux exemples d’agressions ou d’assassinat de personnalités politiques survenus ces dernières années. "Notre nation est confrontée à une violence armée et à une politique toxique". Pour la conservatrice, National Review, le pays est plongé dans les "abysses de la violence politique". 

Pas question, pour le New York Times, de tomber dans la bataille idéologique. Le quotidien décrit un "meurtre horrible" et "une violence [...] contraire à l’Amérique", arguant qu'on "ne tue pas quelqu'un pour ses idées". Ce meurtre devient politique car Donald Trump s’en mêle, analyse le Washington Post. Il en ferait même une "affaire personnelle" en accusant, sans preuve, la gauche radicale d’être derrière ce meurtre.

En Pologne, l’intrusion de drones russes dans l’espace aérien polonais cristallise encore un peu plus les tensions entre l’OTAN et la Russie. Simple provocation ou réelle tension ? A Varsovie, l'affaire est prise au sérieux. "Nous n'avons jamais été aussi proches d'un conflit depuis la Seconde Guerre mondiale", a déclaré le Premier ministre polonais, Donald Tusk. "L'OTAN vit son premier test historique", affirme aussi Le Figaro.

Vu d'Ukraine, une députée interroge dans New Voice : "Qu'attend l'OTAN pour réagir ?" Cette affaire suscite les moqueries de la presse russe (Vzgliad) qui accuse les Européens d'avoir "mis en scène" cette affaire pour influencer Donald Trump dans la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne.

Enfin, comment protéger les enfants de l'addiction aux écrans et aux réseaux sociaux ? Une commission parlementaire rend son rapport ce jeudi et propose une quarantaine de mesures, publiées par Le Parisien, pour endiguer le phénomène. Principale visée, la plateforme, TikTok, accusée d'être une "fabrique du mal-être" et un "poison lent" pour la santé mentale des jeunes. D'où la proposition d'interdire l'accès aux réseaux sociaux avant 15 ans.

Autre mesure phare : "un couvre-feu des écrans à partir de 22 heures" pour endiguer le manque de sommeil des adolescents, causés, en partie, par l'addiction aux écrans. Reste à savoir si une telle mesure ne relève pas simplement de l'effet d'annonce et dissimule un appel aux parents à mieux contrôler l'accès de leurs enfants aux écrans.

"Il ne faut pas interdire, mais accompagner son enfant", tempère le journal Le Temps. La surprotection est mauvaise conseillère, c'est même "la pire chose qui puisse lui arriver". "Mettre son enfant sous cloche est totalement contreproductif", affirme le quotidien.