Le monde du vin en crise : pourquoi boit-on de moins en moins ? – avec Olivier Delorme
Update: 2025-11-20
Description
Dans cet épisode d’Entre nous, Sabine Mathus et Olivier Delorme, sommelier conseil, abordent un sujet qui fait grincer les verres : la chute historique de la consommation mondiale de vin. En 2024, le monde n’a bu “que” 214,2 millions d’hectolitres, soit une baisse de 3,3 % par rapport à l’année précédente — du jamais vu depuis plus de soixante ans. L’Europe, pourtant berceau du vin, enregistre elle aussi un recul constant de 0,5 % sur cinq ans.
Olivier dresse un constat lucide : la pandémie a bouleversé les habitudes, et la reprise n’a jamais vraiment eu lieu. Les tensions géopolitiques, la flambée des coûts de production, l’inflation et le réchauffement climatique ont pesé lourd sur les exploitations. Mais surtout, la jeune génération se détourne du vin : préoccupée par la santé, le bien-être et les calories, elle préfère souvent les boissons sans alcool ou les cocktails légers.
La France, autrefois reine du vin, affiche une baisse de 3,6 %. En Allemagne, même les pétillants perdent de leur éclat. L’Argentine retrouve des niveaux de consommation aussi bas qu’en 1942, tandis que les États-Unis, premier marché mondial, chutent de 5,8 %. Le Japon suit la tendance, et la Chine s’effondre littéralement avec une baisse vertigineuse de 19,3 %.
Mais tout n’est pas perdu : l’Espagne et le Portugal résistent, l’Afrique du Sud et le Brésil progressent, et des pays inattendus comme le Royaume-Uni et la Suède redécouvrent les charmes du vin. L’Italie et la Belgique, quant à elles, stabilisent leur consommation, notamment grâce à la montée des vins pétillants : +7,4 % en 2024, preuve que la convivialité et la fête conservent leur pouvoir d’attraction.
Les grands crus, champagnes et spiritueux de prestige, eux, ne connaissent pas la crise : les amateurs fortunés continuent d’ouvrir leurs bouteilles, préservant une part de rêve et de tradition dans un monde qui change.
Un épisode à la fois lucide et poétique, où le vin devient miroir de nos sociétés : entre modération, mutation et mémoire des terroirs.
Olivier dresse un constat lucide : la pandémie a bouleversé les habitudes, et la reprise n’a jamais vraiment eu lieu. Les tensions géopolitiques, la flambée des coûts de production, l’inflation et le réchauffement climatique ont pesé lourd sur les exploitations. Mais surtout, la jeune génération se détourne du vin : préoccupée par la santé, le bien-être et les calories, elle préfère souvent les boissons sans alcool ou les cocktails légers.
La France, autrefois reine du vin, affiche une baisse de 3,6 %. En Allemagne, même les pétillants perdent de leur éclat. L’Argentine retrouve des niveaux de consommation aussi bas qu’en 1942, tandis que les États-Unis, premier marché mondial, chutent de 5,8 %. Le Japon suit la tendance, et la Chine s’effondre littéralement avec une baisse vertigineuse de 19,3 %.
Mais tout n’est pas perdu : l’Espagne et le Portugal résistent, l’Afrique du Sud et le Brésil progressent, et des pays inattendus comme le Royaume-Uni et la Suède redécouvrent les charmes du vin. L’Italie et la Belgique, quant à elles, stabilisent leur consommation, notamment grâce à la montée des vins pétillants : +7,4 % en 2024, preuve que la convivialité et la fête conservent leur pouvoir d’attraction.
Les grands crus, champagnes et spiritueux de prestige, eux, ne connaissent pas la crise : les amateurs fortunés continuent d’ouvrir leurs bouteilles, préservant une part de rêve et de tradition dans un monde qui change.
Un épisode à la fois lucide et poétique, où le vin devient miroir de nos sociétés : entre modération, mutation et mémoire des terroirs.
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