Le partage de la valeur du travail
Description
Et si, pour sortir de la crise économique du travail, on remettait à plat les règles du jeu ? C’est le pari de Jonathan Salmona, cofondateur de Shodo, une ESN qui n’a rien d’ordinaire. Là où les entreprises de services du numérique tournent souvent à 30 % de turnover, Shodo plafonne à 5 %. Pourquoi ? Parce qu’elle a décidé de traiter ses salariés… comme des adultes.
Transparence salariale, entrée au capital, suppression de la période d’essai, 5 semaines de congés minimum et flexibilité assumée. 85 % du chiffre d’affaires est redistribué aux consultants – en rémunération ou en temps libre – et 34 % du capital est entre les mains des salariés. Le reste ? Est géré collectivement, avec une gouvernance partagée.
Shodo est née d’un constat simple : le modèle traditionnel de l’ESN est à bout de souffle. Il pousse les talents vers le freelancing, jugé plus libre, plus rentable. Pour contrer cette fuite, Shodo a choisi de réinventer l’entreprise de l’intérieur : en sortant de l’obsession de la marge pour investir dans ce qui compte vraiment – la fidélisation, la montée en compétences, et le respect des aspirations individuelles.
Et si l’entreprise durable n’était pas celle qui maximise son EBITDA, mais celle qui sait partager le pouvoir, le temps et la valeur ?
À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !
Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial.
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