Les conséquences politiques du refus de l'opposition de recourir à la Cour constitutionnelle
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Le délai de dépôt des recours contestant les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), annonçant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC), expire ce mercredi. Du côté de la Cour constitutionnelle, seule habilitée à traiter les requêtes relatives au scrutin présidentiel, aucun dossier n'a été réceptionné jusqu'à présent.
Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege, principaux opposants et candidats à la présidence, ont choisi de ne pas saisir la haute cour, la considérant comme très proche du président réélu Félix Tshisekedi.
Saisie le 10 décembre dernier par l'opposition pour statuer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo, la Cour constitutionnelle a déclaré cette démarche « non fondée ». Cette décision est interprétée par l'opposition comme une soumission de la cour au régime en place.
« Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait-elle pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence malgré les avertissements sérieux qu'elle contenait ? Deviendrait-elle, par magie, impartiale ? », s'interrogeait ce mardi le directeur de cabinet de Denis Mukwege, lors d'une interview avec ACTUALITE.CD.
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