Les migrations d’oiseaux: entre périls, science et espoir
Update: 2025-09-21
Description
La migration postnuptiale, qui débute à la fin de l’été, représente un véritable marathon pour nos amis à plumes. Mais saviez-vous qu’un passereau sur deux seulement survit à l’aller-retour ? Pour espérer franchir tous les obstacles, l’oiseau doit impérativement constituer une réserve de graisse suffisante, carburant vital pour ses longues étapes sans pause.
Quels sont les dangers majeurs ?
La prédation, en tête de liste, notamment pour les plus petits migrateurs.
Les conditions climatiques extrêmes : tempêtes, brouillards, vents contraires… Autant d’éléments qui peuvent désorienter, épuiser ou même faire échouer les oiseaux.
Les barrières naturelles (mers, chaînes de montagnes, déserts) sont des épreuves redoutables, où le moindre écart peut être fatal.
Et surtout, l’impact humain : pollution lumineuse, collisions avec les éoliennes ou lignes électriques, et surtout la disparition des zones de halte migratoire (zones humides, haies, prairies naturelles…), qui empêche les oiseaux de se ravitailler avant la suite de leur périple.
Le baguage : une science au service de la migration
Pour mieux comprendre ces migrations et agir efficacement, les ornithologues ont recours à une méthode essentielle : le baguage.
Cela consiste à :
Une variante moderne consiste à ajouter des bagues colorées, visibles à distance à l’aide d’une longue-vue. Ces codes visuels facilitent l’identification sans recapture, ce qui diminue le stress pour l’animal.
Une action précieuse pour la biodiversité
Aujourd’hui, le baguage n’est plus seulement un outil scientifique, c’est un levier fondamental pour la conservation des espèces. À travers un réseau de bagueurs actifs dans toute l’Europe et au-delà, les chercheurs peuvent suivre l’évolution démographique des oiseaux migrateurs et alerter en cas de chute alarmante d’une population.
Ces données sont aussi précieuses pour adapter les politiques de protection, préserver les milieux naturels, ou orienter les plans de gestion des paysages agricoles.
Quels sont les dangers majeurs ?
La prédation, en tête de liste, notamment pour les plus petits migrateurs.
Les conditions climatiques extrêmes : tempêtes, brouillards, vents contraires… Autant d’éléments qui peuvent désorienter, épuiser ou même faire échouer les oiseaux.
Les barrières naturelles (mers, chaînes de montagnes, déserts) sont des épreuves redoutables, où le moindre écart peut être fatal.
Et surtout, l’impact humain : pollution lumineuse, collisions avec les éoliennes ou lignes électriques, et surtout la disparition des zones de halte migratoire (zones humides, haies, prairies naturelles…), qui empêche les oiseaux de se ravitailler avant la suite de leur périple.
Le baguage : une science au service de la migration
Pour mieux comprendre ces migrations et agir efficacement, les ornithologues ont recours à une méthode essentielle : le baguage.
Cela consiste à :
- Capturer temporairement l’oiseau à l’aide de filets fins.
- Lui poser une bague métallique légère avec un code unique.
- Enregistrer des données biologiques : poids, sexe, longueur des ailes, quantité de graisse.
Une variante moderne consiste à ajouter des bagues colorées, visibles à distance à l’aide d’une longue-vue. Ces codes visuels facilitent l’identification sans recapture, ce qui diminue le stress pour l’animal.
Une action précieuse pour la biodiversité
Aujourd’hui, le baguage n’est plus seulement un outil scientifique, c’est un levier fondamental pour la conservation des espèces. À travers un réseau de bagueurs actifs dans toute l’Europe et au-delà, les chercheurs peuvent suivre l’évolution démographique des oiseaux migrateurs et alerter en cas de chute alarmante d’une population.
Ces données sont aussi précieuses pour adapter les politiques de protection, préserver les milieux naturels, ou orienter les plans de gestion des paysages agricoles.
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