Mon ado est il addict aux réseaux?
Description
Questions de parents
Dans cette série d’épisodes, nous explorerons ensemble :
• Pourquoi se connecte-t-on si souvent ?
• Pourquoi on n’arrive pas à décrocher) ?
• Quel rôle joue la fameuse dopamine ? Et le modèle de l’addiction est-il vraiment le bon pour comprendre ces comportements nouveaux ?
•Spécificités, vulnérabilités de nos adolescents ?
Mais on ne s’arrêtera pas au constat : chaque épisode proposera des clés concrètes pour mieux gérer son usage… et aider ses enfants à faire de même.
Une révolution qui a mal tourné (ou presque)
Ce qui aurait dû être une formidable opportunité – l’accès libre à la connaissance et à la culture pour tous, depuis la mise en ligne gratuitement du Web en 1993 – est devenu, par manque de régulation (et un brin de naïveté collective), un gigantesque amplificateur des inégalités.
Dès 1996, avec l’arrivée de DoubleClick, le marketing a découvert sa nouvelle religion : la donnée personnelle.
Et depuis, les “prédateurs” du numérique se sont mués en géants de la finance : des services « gratuits », certes… mais financés par nos vies privées.
Résultat : les plus grandes capitalisations boursières du monde se nourrissent de nos clics et de nos émotions — et pèsent parfois plus lourd que des États entiers.
Le combat entre la démocratie et la logique financière ressemble donc un peu à un match de boxe entre un hamster et un bulldozer.
Des adultes aussi paumés que leurs enfants
Encore 1996. C’est l’année où apparaît le terme “digital natives”, pour désigner ces enfants nés avec une souris dans une main et un smartphone dans l’autre (enfin presque).
Dès lors, une peur s’installe : celle d’une génération “différente”, mystérieuse, presque mutante — celle qui comprend le numérique mieux que ses parents. L’idée d’un fossé générationnel se répand, opposant les “natifs du digital” aux “immigrés numériques” que sont les adultes.
Mais la réalité est moins tranchée .
La révolution numérique a ceci de particulier que les adultes sont aussi perdus que les adolescents.
D’un côté, ils s’inquiètent (souvent à juste titre) du temps que leurs enfants passent sur les réseaux… tout en y passant des heures eux-mêmes, le regard fixé sur leur propre fil d’actualité.
De l’autre, ils leur ouvrent très généreusement les portes de ces mêmes réseaux : “Allez, juste pour regarder des vidéos éducatives…”
Cette peur, au fond, naît d’une incompréhension du vécu adolescent — ou d’une compréhension incomplète.
Car si certains jeunes développent un usage problématique, la majorité s’y épanouit, tissant des liens, s’exprimant, s’engageant. Les réseaux, pour eux, sont autant des miroirs que des terrains de jeu sociaux.
Dans cet épisode: « Pourquoi je sors mon téléphone alors que je l’ai déjà fait il y a 2 minutes ? »
Spoiler : ce n’est pas (que) de votre faute.
C’est aussi celle de votre cerveau — et d’une armée d’ingénieurs en Silicon Valley qui ont très bien compris comment utiliser le fonctionnement de ce cerveau.
En conclusion
Le numérique n’est pas l’ennemi.
Mais pour ne pas qu’il devienne notre tyran, il faut d’abord comprendre comment il nous attrape.
C’est tout l’enjeu de cette série : reprendre le contrôle, sans renoncer à la connexion.
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