Myla se raconte sans artifice dans cet épisode de Carré d'As : de ses premières notes au conservatoire aux coulisses de ses chansons, en passant par la relation singulière avec son frère, sa timidité mal cachée et sa manière de transformer l’intime en musique. À 17 ans elle a pris un pari : arrêter les études et se consacrer entièrement à la musique. Dix-huit minutes d’honnêteté, de tendresse et d’humour où l’on découvre une artiste en construction qui se confronte aux paradoxes de la création à l’ère des réseaux sociaux.

Dans la conversation, Myla explique pourquoi elle confierait la préface de sa biographie à son grand frère — non pas seulement parce qu’il l’a vue grandir, mais parce qu’il est aussi au cœur de son projet artistique —, révèle son admiration pour Ariana Grande et les artistes anglophones qui l’ont façonnée, et raconte comment une tournée annoncée et des préventes peuvent illuminer une matinée ordinaire. Elle parle de ses débuts en chorale et au conservatoire, du choc culturel entre la tradition classique et les sonorités modernes, et de la difficulté de couper les voix du jugement pour laisser parler sa propre sensibilité.

On entre aussi dans l’intimité de ses chansons : pourquoi écrire en anglais lui semble naturel, comment certaines paroles naissent d’histoires personnelles (Under the Same Moon est née d’un premier chagrin d’amour à 17 ans), et pourquoi la musique est pour elle un journal intime rendu public — une façon de transformer la vulnérabilité en force. Myla revient sur ses premières sorties (le titre 911 comme métaphore extrême d’un crush), sur le rapport ambivalent aux réseaux sociaux (outil de construction de communauté mais source de contradictions), et sur la façon dont la musique et les formats courts cohabitent dans une carrière naissante.

L’épisode est traversé par des nuances : la jeune artiste se définit comme spontanée, sensible et authentique, mais avoue une timidité profonde qui la pousse à se préparer psychologiquement avant chaque événement public. Elle partage des moments de légèreté (son chien Tsuki, son amour pour Totoro et pour la nature) et des réflexions sérieuses sur la nécessité de prendre des risques, de ne pas vivre avec des regrets et d’oser se montrer tel qu’on est.

Écoutez cet épisode si vous aimez les portraits d’artistes francs, les coulisses de la création pop contemporaine et les récits où la sensibilité devient moteur. Myla offre un regard sincère sur la jeunesse qui crée, sur les contradictions d’une présence en ligne et sur la générosité artistique qui cherche à toucher les autres. Un épisode intime et lumineux où la timidité rencontre l’ambition, où la pudeur s’ouvre à la scène, et où la pop se fait confession.

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