N° 145 - LA VÉNUS AUX DOIGTS
Description
Giorgone (1474-1510) et Titiazno (1490-1576)
La Venus endormie, 1508)
Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde.
Considérée comme tout le premier nu féminin de l’Histoire de la peinture occidentale, il représente une figure mythologique et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de la déesse de la Beauté en personne : Vénus
Cette Venus va documenter tout un genre, celui de la beauté divine nue qui fera florès jusqu’aux Odalisques d’Ingres et l’Olympia de Manet en passant par la Venus d’Urbino de Titien (qui n’est pas endormie du tout ), la Vénus à son miroir de Velázquez, et les Venus de Pierre Paul Rubens, Lorenzo Lotto, Dosso Dossi ou Domenico Campagnola et bien d’autres qui ont exploré le genre à fond….
- euh ! si je peux dire- et l’ont sans doute aussi un peu épuisé.
Pour ce premier nu féminin de l’Histoire, ils s’y sont mis à deux.
Giorgone pour le sujet mi allongée mi assise, posée sur d’épais coussins de damas rouge et sur un drap de soie argentée aux plis rigides, et en l’absence notable de tout personnage, y compris son accessoire fétiche, le bébé jouflu et ailé, tireur de flèche. Pas de servante affairée dans le fond de la pièce non plus. Pas de témoin cachée derrière un arbre! Personne.