Purifier son eau du robinet : une micro-station belge pour boire une eau dépolluée à la maison
Update: 2025-11-18
Description
Les inquiétudes autour de l’eau du robinet se multiplient, notamment depuis le scandale des PFAS. Dans un même tems, vous êtes nombreuses et nombreux à vouloir arrêter les bouteilles en plastique à cause de la pollution qu’elles génèrent… et des nanoplastiques qu’on y retrouve. Entre santé, écologie et confusion, difficile de s’y retrouver. C’est dans ce contexte qu’Éric Delfosse, un Belge passionné par le sujet, s’est mis en quête d’une solution réellement fiable.
Il examine pendant des années les purificateurs disponibles sur le marché : filtres classiques, carafes, charbon actif… Rien ne lui semble assez performant. Il finit par se tourner vers une usine italienne spécialisée dans la nanofiltration et crée avec elle My Water, une micro-station d’épuration domestique fondée sur l’osmose inverse. Grâce à une membrane ultra-fine, seuls les molécules d’eau passent : les bactéries, les PFAS, les métaux lourds, le sel, les pesticides ou encore les résidus médicamenteux restent de l’autre côté. Là où une carafe filtre à un micron, My Water filtre à l’échelle nanométrique : 10 000 fois plus fin.
L’autre atout est que l’eau reste minéralisée : entre 20 et 45 mg/L, comme une eau de source type Spa. Et on peut même ajuster son goût : plus doux ou plus marqué, selon ses envies. Particularité réjouissante : la majorité des installateurs sont… des installatrices, souvent issues du monde de la santé ou de la thérapie. Elles sont formées pendant six mois pour pouvoir expliquer, informer et sensibiliser.
Car leur rôle va bien au-delà de l’installation technique. Elles décodent aussi ce qui se trouve sous notre évier : produits ménagers irritants ou polluants, alternatives plus saines (savon noir, bicarbonate, vinaigre blanc), mais aussi impact écologique de nos consommations. Elles parlent de l’eau comme ressource rare, rappellent par exemple la quantité d’eau nécessaire pour produire un jean ou un kilo de viande, et sensibilisent sans culpabiliser.
L’abonnement coûte environ 33 € par mois, auquel s’ajoutent 99 à 149 € pour l’installation selon la configuration du logement. La solution est disponible en Belgique, mais aussi en France, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Déjà 1500 ménages belges sont équipés. Et l’intérêt est particulier pour les jeunes enfants et les femmes enceintes : avant 5 ans, les organes — dont le cerveau — ne sont pas totalement formés, et une eau débarrassée de perturbateurs endocriniens est un vrai plus.
Toutes les informations pratiques sont disponibles sur nostalgie.be.
Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !
Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.
Il examine pendant des années les purificateurs disponibles sur le marché : filtres classiques, carafes, charbon actif… Rien ne lui semble assez performant. Il finit par se tourner vers une usine italienne spécialisée dans la nanofiltration et crée avec elle My Water, une micro-station d’épuration domestique fondée sur l’osmose inverse. Grâce à une membrane ultra-fine, seuls les molécules d’eau passent : les bactéries, les PFAS, les métaux lourds, le sel, les pesticides ou encore les résidus médicamenteux restent de l’autre côté. Là où une carafe filtre à un micron, My Water filtre à l’échelle nanométrique : 10 000 fois plus fin.
L’autre atout est que l’eau reste minéralisée : entre 20 et 45 mg/L, comme une eau de source type Spa. Et on peut même ajuster son goût : plus doux ou plus marqué, selon ses envies. Particularité réjouissante : la majorité des installateurs sont… des installatrices, souvent issues du monde de la santé ou de la thérapie. Elles sont formées pendant six mois pour pouvoir expliquer, informer et sensibiliser.
Car leur rôle va bien au-delà de l’installation technique. Elles décodent aussi ce qui se trouve sous notre évier : produits ménagers irritants ou polluants, alternatives plus saines (savon noir, bicarbonate, vinaigre blanc), mais aussi impact écologique de nos consommations. Elles parlent de l’eau comme ressource rare, rappellent par exemple la quantité d’eau nécessaire pour produire un jean ou un kilo de viande, et sensibilisent sans culpabiliser.
L’abonnement coûte environ 33 € par mois, auquel s’ajoutent 99 à 149 € pour l’installation selon la configuration du logement. La solution est disponible en Belgique, mais aussi en France, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Déjà 1500 ménages belges sont équipés. Et l’intérêt est particulier pour les jeunes enfants et les femmes enceintes : avant 5 ans, les organes — dont le cerveau — ne sont pas totalement formés, et une eau débarrassée de perturbateurs endocriniens est un vrai plus.
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