Serge & Marianne – Social Issues

Serge & Marianne – Social Issues

Update: 2021-04-02
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Serge and Marianne talk about social issues. (Serge et Marianne parlent de quelques problèmes sociaux.)






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Serge: J’ai… écoute, j’ai entendu à la radio cet après-midi un débat sur les rapports entre les policiers et les jeunes justement, des banlieues.





Et il y avait un jeune… enfin, un représentant des jeunes, un éducateur, au niveau des banlieues, qui disait que les policiers étaient très très mal formés pour opérer dans ces zones et en plus, comme tu dis, c’était les derniers de promo qui, donc forcément pas les meilleurs, plutôt les plus mauvais, bien qui héritaient des places les plus dures…





Marianne: Oui, malheureusement.





Serge: Dans certaines banlieues très très chaudes et donc euh…alors que la logique voudrait que ce soit les meilleurs mais moi, je peux comprendre que le meilleur, il a bossé justement pour éviter ce genre de trucs et il préfère être policier sur la Côte d’Azur ou à Cannes ou à Nice.





Marianne: Bien sûr.





Serge: Oh quoi qu’à Nice, ce n’est pas forcément simple.





Je sais qu’il y a pas mal de délinquance mais bon…





Marianne: Oh ça, il y en a partout.





Mais tu sais, policier c’est pareil, ce n’est pas un métier que j’aimerais faire.





Il y a des…du pour et du contre.





Je ne sais pas si tu as entendu récemment les problèmes qu’il y eu à Royan?





Et puis dans les…d’autres villes aussi aux alentours.





Serge: Ah non.





A Royan?





Marianne: Oui.





Serge: Je n’ai pas entendu.





Marianne: Cette histoire a été relatée dans les journaux.





Peut-être deux jours après à la télé, un ou deux jours après à la télévision.





A la télé, on essaye d’assouplir, de trouver des excuses.





Donc, c’est assez…enfin, c’est que…il y a eu, oh je crois que c’était une trentaine de jeunes de la région parisienne qui sont allés à Royan et puis là-bas, il y avait du racket, des agressions, enfin tout un tas de trucs et puis il y a eu des plaintes des habitants et puis des commerçants sans qu’il n’y ait de réaction.





La police ne bougeait pas et au bout d’un certain temps, les habitants en ont eu marre donc ils ont décidé de se rassembler et d’aller trouver l’endroit où se trouvaient ces jeunes.





Et là, la police est intervenue.





Serge: Oh zut.





Marianne: Pour séparer justement les riverains des jeunes.





Pour éviter les problèmes, ils ont…





Serge: Il a fallu en arriver à là pour qu’ils bougent.





Marianne: Voilà.





Ils ont…pour éviter plus de problèmes et que, enfin que ça tourne en bagarre, ils auraient…enfin, ils disent ‘pris’ les jeunes et puis…les mettre dans les trains direction région parisienne mais apparemment, ils seraient descendus à la station suivante et puis revenus dans la ville.





Dans le journal, ils ont marqué que la justice, enfin les responsables cherchaient comment faire pour…





Serge: Pour faire respecter…





Marianne: Oui, mais pour éviter que…de la façon qu’ils tournaient ça, c’était pour s’en prendre aux riverains parce qu’ils s’étaient rassemblés, ils voulaient s’en prendre aux jeunes.





Alors…





Serge: On défendait en fait les délinquants.





Marianne: De toute façon, ils défendent… même à la télévision, de la façon qu’ils en parlent, c’est les défendre.





Alors personne ne bougeait.





Ils se faisaient racketter, ils se faisaient tabasser certains, personne ne bougeait.





Les personnes…les gens en ont eu marre, ils se réassemblés pour se défendre et là, les policiers ont bougés et on veut s’en prendre à ces citoyens.





Ca, c’est un cas parmi d’autres parce qu’il y en a énormément comme ça.





Dans le journal, ils en ont parlé et puis à la télé, je crois aussi un peu, le ministre de l’intérieur qui disait “on n’acceptera aucune violence.





Il va y avoir des sanctions, etc.”





moi, je dis que c’est pour calmer mais c’est du pipo parce que, de toute façon, rien est fait.





Il y a énormément d’autres cas qui se passent que rien ne se fait.





Là, à Royan, les gens se sont rassemblés pour se défendre.





Moi, ça ne me dit rien de bon, ça.





Il va se passer quelque chose que les gens vont en avoir marre.





Malheureusement, ça me…ce n’est pas bon.





Serge: Bien, c’est plus facile de punir les citoyens, tu sais, qui sont stables, qui ont des revenus réguliers.





On peut toujours leur remettre des amendes, et voilà mais c’est plus facile que d’attraper des délinquants qui ont déserté l’école depuis des années, dont les parents ne s’occupent même plus, qui sont réunis en bande et puis heu…alors que c’est eux les coupables, déjà.





Marianne: Bien, c’est tout un système parce que même aussi c’est vrai que les parents, il y en a beaucoup ils ne veulent pas s’occuper des enfants, il y en a d’autres qui supportent leurs enfants, en les encourageant.





Mais aussi, il y a des cas où les parents ne peuvent pas faire grand chose parce que de la façon que les lois sont faites…





Serge: Mais enfin…





Marianne: Les enfants peuvent appeler, ils peuvent se plaindre, etc.





Ca se retourne contre les…





Serge: Enfin bon.





Il y a déjà eu une loi qu’il suffirait d’une loi qu’il suffirait d’appliquer puisqu’elle existe mais personne ne l’applique et quand on veut l’appliquer, il y a un tôlé général au niveau des associations de défense, etc.





Hein?





Eh bien, ce sont les allocations familiales qui sont prévus pour scolariser les enfants.





Marianne: Ah oui.





Serge: A partir du moment où le jeune, il déserte l’école ou il y est en pointillé, c’est à dire une fois dans la semaine de temps en temps, eh bien on peut considérer qu’il n’est pas scolarisé donc les parents n’ont plus à toucher les allocations.





Marianne: Ah oui, mais ça, ce n’est pas possible.





Il y a eu…





Serge: Oui mais si la loi est appliquée.





Marianne: Combien de lois ne sont pas appliquées?





Serge: Toi, si tu n’appliques pas la loi.





Marianne: Oh mais c’est différent.





Serge: Si tu bafoues une loi, tu vas être sanctionné.





Si tu fais une infraction au code de la route, tu vas être sanctionné parce que tu n’auras pas suivi la loi.





Ici la loi, elle existe et bien on a peur de l’appliquer.





Marianne: Mais on ne veut pas.





Serge: A chaque fois qu’ils veulent l’appliquer, ils disent “oui, vous vous rendez compte.





Ces gens-là, il sont déjà…ils ont déjà des problèmes financiers.”





Bien oui, ils en auront un peu plus mais ils surveilleront leurs gosses et après ils en auront moins.





Marianne: Oui mais on ne veut pas l’appliquer.





Combien il y a de choses comme ça, que ce soient concernant les allocations familiales ou autre chose?





Il suffit qu’il y ait un maire dans une ville qui veut appliquer une loi, ou dans un département, ou même le gouvernement qui veut faire quelque chose, on entend tout de suite, comme tu dis, un tôlé.





Il y a des manifestations, tu ne peux rien faire.





Serge: Voilà.





Tiens aujourd’hui encore, ce matin, c’est à Biarritz.





Il y a la communauté Rom, tu sais qui se déplace et à cette époque de l’année il y a… donc, il y a différentes communautés qui ne s’entendent pas vraiment et donc le maire de Biarritz avait appliqué la loi en créant deux zones réservées aux gens du voyage donc qui puissent…vont se poser.





Marianne: Oui.





Serge: Poser, ranger leurs caravanes et puis voilà.





Donc c’était deux fois, deux trucs de deux cent cinquante places, deux emplacements.





Et en fait, ils sont arrivés à 500 et donc, ils ont squatté un terrain de football, sur un stade municipal.





Donc, le maire a voulu faire appliquer la loi puisque la loi existe, c’est à dire qu’il avait le droit de les faire expulser puisqu’il y avait deux aires de prévues pour les accueillir.





Marianne: Oui.





Serge: Eh bien, les…il y a eu…des juges ont…il y a eu une jurisprudence, ils ont cassé le jugement en disant non.





Ils ont donné tort au maire, voilà.





Donc le maire, il parlait à la radio.





Il a dit “écoutez, de toute façon qu’on applique la loi ou qu’on ne l’applique pas, de toute façon on aura toujours tort et on ne peut pas gérer ces gens-là.





Ils arrivent sans prévenir.





Ils arrivent plus que ce qui est prévu.”





et après, ils ont interviewé le représentant de ces Rom, là.





Alors, il disait “écoutez, les touristes quand ils viennent, bien ils ne préviennent pas.





Je ne vois pas pourquoi nous, on préviendrait et puis on est Français à part entière donc on a le droit de circuler où on veut, comme on veut.”





Ce qu’il oublie…alors, il disait “on nous a proposé une aire mais qui est insalubre.”





Mais ce qu’il oubliait de dire aussi là, c’est que les touristes quand ils viennent, ou même les Français quand ils vont en vacances, eh bien ils payent le camping, ils payent pour manger, ils payent leur eau, ils payent tout.<

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