Tests de dépistage: entre risques et bénéfices
Description
On est nombreux à penser que de faire un bilan de santé annuel ou des tests de dépistage à l'aveugle fait partie des meilleures pratiques en matière de prévention des maladies. Sauf que les données probantes nous apprennent que les tests de dépistage périodiques ne sont pas si utiles, du moins pas pour l’ensemble de la population. Ils comportent même des risques qu’il ne faut pas sous-estimer.
Dans cet entretien, le Dr. René Wittmer, médecin de famille, vulgarisateur scientifique et président de l'organisme Choisir avec soin Québec, explique en nuances les bénéfices et les risques associés à de tels tests, afin d'outiller les patientes et patients qui veulent mieux comprendre ces enjeux et faire des choix éclairés.
CRÉDITS:
Animatrice: Eve Beaudin, journaliste scientifique
Invité: Dr. René Wittmer, Médecin de famille, Professeur adjoint de clinique (Faculté de médecine - Département de médecine de famille et de médecine d'urgence - Université de Montréal), Président de Choisir avec soin Québec.
SOURCES :
- La célèbre revue Cochrane, la plus grande organisation médicale indépendante du monde, a conclu dans une revue de la littérature que l'offre systématique d'un bilan de santé est probablement peu bénéfique et peut conduire à des examens et des traitements inutiles ;
- Recommandation d'abandon du bilan de santé annuel par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs ;
RESSOURCES ADDITIONNELLES:
- Pour en savoir plus sur les recommandations en matière de prévention au Québec et au Canada : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2018/04/04/non-bilan-medical-annuel-utile
- Choisir avec soins Québec
- Choisir avec soins Canada
- Guide des bonnes pratiques en prévention clinique : https://msss.gouv.qc.ca/professionnels/prevention-clinique/guide-des-bonnes-pratiques/
Le Détecteur de rumeurs est une production de l’Agence Science-Presse soutenue financièrement par le Scientifique en chef du Québec, les Fonds de recherche du Québec et le Bureau de coopération interuniversitaire.