L’Empire ottoman, multinational et multilingue, au croisement des mondes oriental et occidental pendant six siècles, était puissant aussi bien financièrement qu’intellectuellement.

Le Sultan possédait un harem composé des plus belles femmes de tout l’empire, qui bénéficiaient des meilleurs enseignements : danse, poésie, musique, mais aussi art érotique. Les concubines étaient choyées, parées des plus beaux bijoux et des plus beaux habits. Leur moment de détente sacralisé était le hammam, où les soins prodigués les plongeaient dans un univers feutré et déconnecté de leur vie d’apparat.

Mais la limite à ce tableau idyllique était la liberté, symbolisée par la Sublime Porte, nom français donné à la porte d’honneur monumentale du Grand Vizir à Constantinople, siège du Sultan. Que notre personnage Emel rêve de franchir pour retrouver son premier amour…

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