Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique
Description
Et si le hip-hop, né dans la rue, pouvait dialoguer avec Mozart, Beethoven ou Mahler ?
Et si l’énergie brute du freestyle pouvait entrer dans les temples de la musique classique, face à un orchestre symphonique entier ?
C’est le pari audacieux de Yann Antonio, danseur français d’origine congolaise, qui s’impose aujourd’hui comme une figure singulière de la danse.
Sur scène, il improvise son hip-hop devant des orchestres prestigieux – de la Philharmonie de Berlin à l’Alte Oper de Francfort – et ses prestations cumulent déjà plusieurs millions de vues sur les réseaux sociaux.
Un succès fulgurant qui intrigue autant qu’il inspire : comment un danseur venu du Val-d’Oise a-t-il réussi à tracer une telle trajectoire ?
Dans cet épisode des Sens de la Danse, le podcast que je crée et anime, je pars à sa rencontre.
Je m’appelle Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse, et à travers chaque entretien je cherche à comprendre comment le mouvement transforme nos vies.
Avec Yann Antonio, nous revenons sur son enfance, marquée par une famille où l’art circule naturellement : une grand-mère danseuse, un grand-père musicien, une mère chanteuse de gospel, et surtout un frère, Loïc Mabanza, danseur professionnel et premier mentor.
Il évoque ses années de travail acharné, ses doutes, ses efforts pour dépasser le simple cadre des battles et inventer une voie nouvelle.
Et il partage ce détail marquant : dans sa chambre d’adolescent, il avait accroché sur un mur des images de ses rêves – des affiches de salles de concert, des orchestres – qu’il contemplait chaque jour.
« J’ai affiché mes rêves sur un mur… et je les ai réalisés. »
Ce rituel de visualisation, cette capacité à transformer une vision en réalité, est au cœur de son histoire.
Car Yann Antonio n’a jamais cessé de croire qu’un jour, il danserait son hip-hop face à un orchestre.
Il a porté ce rêve pendant dix ans, jusqu’à le voir se concrétiser.
Aujourd’hui, ses performances bouleversent les spectateurs : il entre dans l’instant, improvise chaque geste, laisse son corps dialoguer avec la musique sans préparation ni partition.
C’est une rencontre improbable, mais profondément évidente : un langage né de la rue qui s’élève aux côtés de la musique savante, et qui rappelle que la danse est universelle.
Au fil de notre conversation, Yann Antonio parle aussi de la nécessité de s’inspirer, de l’importance des mentors, de la patience et de la persévérance.
Son parcours est une leçon d’humilité et de détermination :
👉 on peut venir de la rue et entrer dans les grandes salles,
👉 on peut douter mais continuer à avancer,
👉 on peut transformer un rêve en réalité quand on garde une vision claire et qu’on travaille chaque jour pour l’incarner.
Ce que cet épisode met en lumière, c’est le pouvoir de la danse comme art de la rencontre et de la transformation.
Le pouvoir d’un corps qui improvise, d’un langage qui traverse les frontières, et d’une conviction : le hip-hop n’a pas de frontières.
🎧 Écoutez cet épisode des Sens de la Danse pour découvrir l’histoire inspirante de Yann Antonio et plonger dans une trajectoire qui prouve que la danse peut relier des mondes qu’on croyait séparés.
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Très belle écoute
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