Avec Camille, notre rencontre est d’abord furtive, imprévue lors d’un salon d’art à Genève.

On la croise, on échange, tandis qu’ondes et courants de sympathie émergent de suite. Sur le moment, elle ne dévoilera que peu de son travail, Camille est discrète et surtout très modeste. Puis le temps passe et nous reprenons contact avec elle plus d’une année après cette première rencontre.

Camille nous reçoit dans son univers, son atelier à Nyon, Vaud : elle rayonne de joie, d’épanouissement, son envie de partage est là, avec une générosité simple et bienveillante.

Elle nous parle d’elle, de son travail, de sa maturation artistique, de ses envies, de ses réussites, avec une voix qui nous envoute et nous permet de rentrer dans son univers d’artiste chercheuse. Elle explore la matière et aime découvrir, réussir, échouer. Elle se donne à fond pour aboutir sur le chemin de sa nouvelle quête. Elle aime donner une grande liberté à la matière et se laisser surprendre par celle-ci. Ne pas tout contrôler, c’est une forme de maturité, de sérénité aussi. Ce sont là deux atouts de Camille qu’elle nous livre au travers de son art.

Elle fait confiance à son instinct, et se laisse guider par son corps, ce qu’elle ressent dans sa chair pendant l’élaboration de son œuvre. La réflexion vient ensuite, dans l’analyse de ce qu’elle vient de créer. 

Halte sur la matière, prise de vue sur la texture ou exploration des bleus intenses et infinis des “Territoires” de Camille ! Viens découvrir sur @camilledols

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