Son visage et son débit verbal sont bien connus de tous ceux qui s’intéressent aux défis éducatifs de notre époque. « Polytechnicien », « éducateur spécialisé » : ces épithètes précèdent le Père Jean-Marie Petitclerc depuis plus de quarante ans. On sait moins que la vocation de ce salésien est liée à sa lecture d’une vie de Don Bosco alors que, jeune étudiant, il est coincé durant 18 mois dans une chambre d’hôpital, à la suite d’une pratique trop intensive de l’athlétisme. Son altruisme est aussi né dans sa famille : le normand est en effet issu d’une famille de médecins qu’il a vu rendre service, secourir le plus faible et pratiquer la charité. Aujourd’hui coordinateur du réseau Don Bosco Action Sociale, Père Jean-Marie Petitclerc, septuagénaire, accompagne les jeunes livrés à eux-mêmes. Son enthousiasme contagieux est lié à sa fréquentation de ces jeunes mais surtout à sa vie de foi. Il vient à nouveau de partager son analyse sur les transformations profondes de notre société dans « Combattre l’hyperviolence » (DDB).