À la Une: les premières médailles françaises aux Jeux olympiques
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L'heure est déjà au cocorico, avec les premières médailles françaises, dont la première médaille d'or, décrochée par l'équipe de France de Rugby à 7, une équipe qui fait la Une de tous les journaux ce dimanche. « Dupont première star », titre Aujourd'hui en France Dimanche, « le demi de mêlée des Bleus a survolé la finale de Rugby à 7, hier soir à Saint-Denis, en balayant les Fidjiens ». « La France l'adore », surenchérit l'Équipe, alors que la Tribune Dimanche salut « la France qui brille », et le Journal du Dimanche, « une moisson de médailles », car grâce au rugby, au judo et à l'escrime, les Français ont déjà 4 médailles autour du cou.
Démonstration d'humanité
Des JO dont l'ambition ne s'arrête pas aux performances sportives. « Le sport est un précieux outil de soft power », affirme ainsi l'Express, qui a interviewé l'Ambassadeur pour le Sport au ministère des Affaires étrangères, Samuel Ducroquet. À ses yeux, « le sport est un outil extrêmement précieux pour rapprocher les peuples, à commencer par les plus jeunes générations. C'est le cas en Afrique », ajoute-t-il, évoquant par exemple, « un partage d'expertise entre la France et le Sénégal autour de l'organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse à Dakar, en 2026 ».
L'Express a aussi interrogé Sebastian Coe, ancien champion de 1 500 mètres, organisateur des JO de Londres en 2012, auxquels « ceux de Paris sont », nous dit-on, « souvent comparés ». Qu'observe-t-il ? Que « le mouvement olympique est l'une des plus grandes démonstrations d'humanité, qui incarne par essence la condition humaine, la nature compétitive des individus et même des nations ». Pour Sebastian Coe, il faut « comprendre que les Jeux sont bien plus vastes que toutes les questions d'organisation ou même que les résultats. L'ambition globale doit être de créer des Jeux qui engagent, enthousiasment et même rassemblent le pays ».
L'espoir des Démocrates
À la Une des hebdomadaires également cette semaine : une femme, Kamala Harris. Kamala Harris ou « l'espoir anti-Trump », s'exclame le Nouvel Obs. La vice-présidente et désormais candidate à la Maison Blanche, « a démarré sur les chapeaux de roue, avec une énergie qui place soudain le vétéran Donald Trump dans le rôle du candidat âgé, rassis et grincheux ». « Le fait de voir les Républicains paniquer nous dit tout ce qu'on a besoin de savoir », ironise un député démocrate.
De son côté le Point, nous propose le portrait d'une vice-présidente qu'il juge « effacée », mais à laquelle il s'intéresse de près, album photos à l'appui. On y voit, en noir et blanc, la petite Kamala Harris manger une glace en 1966, l'étudiante souriante en 1986, ou encore la femme de pouvoir, à son bureau de procureure générale de la Californie en 2012. « À quoi ressemblera la guerre éclair de la candidate ? » interroge le Nouvel Obs, qui répond ainsi : « À une offensive tous azimuts contre Trump ». Kamala Harris affiche, nous dit l'hebdomadaire, « un parcours de vie impressionnant. Elle racontera comment la fille d'une chercheuse indienne en cancérologie et d'un économiste jamaïcain est devenue procureure, puis procureure générale, sénatrice et enfin vice-présidente ». Et peut-être, dans quatre mois, présidente des États-Unis...
Compromis
La France, elle, se cherche toujours un Premier ministre. Marianne a choisi de résumer la situation dans un dessin. Un dessin de Jiho qui nous montre des hommes et des femmes se battre, bras et jambes entremêlés, avec au-dessus de ce croquis, une question : « Un futur Premier ministre se cache dans cette image. Sauras-tu le retrouver ? ».
Trêve de plaisanterie, il faut tout de même dire que le Nouveau Front populaire a fini par se mettre d'accord sur un nom, après de longues semaines de tractations. Son choix s'est porté sur Lucie Castets, une haute fonctionnaire, que la Tribune Dimanche a interrogée chez elle à Paris. Elle se présente comme « une femme de gauche, avec des convictions féministes et écologistes ». Mais elle affirme « n'appartenir à aucun courant ».
Toutefois, il y a pour le moment un obstacle de taille à sa nomination, la Tribune Dimanche le lui rappelle : « Emmanuel Macron considère que vous n'avez pas la capacité de gouverner, faute de majorité suffisamment solide ». Ce à quoi Lucie Castets répond : « Le président doit prendre au sérieux le résultat des élections législatives et mettre au gouvernement la formation politique qui est arrivée en tête, le Nouveau Front populaire ». Un rien langue de bois, Lucie Castets est plus claire lorsqu'il s'agit de parvenir à une majorité, elle se dit « prête à chercher des compromis avec les autres groupes, à l'exception du Rassemblement national ».