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Entre les lignes - le podcast de la sorcière
Entre les lignes - le podcast de la sorcière
Author: Romane Dugast
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© Jérôme Dugast
Description
Et si on brûlait les autistes ? Provocateur, n’est-ce pas ? Mais derrière cette phrase choc, une réalité fascinante et troublante : celle du regard porté sur la différence.
Moi, c’est Romane Dugast, doctorante en littérature et autiste en visite dans un monde de neurotypiques. Mon sujet de thèse ? Les liens entre la figure de la sorcière et celle de la personne autiste dans la littérature. Parce que l’histoire a souvent marginalisé celles et ceux qui ne rentraient pas dans le moule.
Dans ce podcast, je décrypte, avec humour et curiosité, les bizarreries du quotidien, les normes sociales qui me semblent parfois aussi mystérieuses que de la magie noire, et je vous embarque dans une réflexion sur la différence.
Pourquoi une thèse ? Pourquoi la littérature après des études de droit ? Et surtout, pourquoi cette obsession pour les sorcières ? Autant de questions auxquelles je réponds avec un regard à la fois intime et décalé.
Prêt à voir le monde autrement ? À explorer les marges et réinventer les récits ? Abonnez-vous à “Entre les lignes” et plongez dans un univers où la différence devient une force !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15 Episodes
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Rencontre avec Nathalie Pechalat, présidente de Premiers de Cordée et Fabrice GARANDEAU Président de Vendée Coeur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le podcast de Vendée Coeur, l'événement solidaire de la côte Atlantique.Réalisation Edwige Richard - Jérôme DugastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le podcast de Vendée Coeur, l'événement solidaire de la côte Atlantique.Réalisation Edwige Richard - Jérôme DugastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plongée dans la littérature et l’autisme, Romane Dugast explore avec humour et curiosité les liens entre la figure de la sorcière et celle des personnes marginalisées. Entre observations mordantes et réflexions littéraires, elle décrypte ces petits rituels sociaux qui paraissent parfois… étrangement absurdes.🎙️ Prêt à changer de perspective ? Alors, abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Faire une thèse, ce n’est pas choisir l’isolement ou un destin d’artiste maudit. C’est, parfois, une manière de se frayer un chemin dans un monde qui n’a pas été conçu pour soi.Dans cet épisode, Romane Dugast raconte son parcours atypique : du droit à la littérature, du flou du diagnostic à la clarté d’une vocation. Autiste et dyspraxique, elle explore la frontière entre différence et création, et questionne les liens entre la figure de la sorcière et celle des personnes autistes dans la littérature.Un récit intime, sincère et percutant, entre réflexions profondes et humour piquant.🔮 Prêt à voir autrement le monde de la recherche et de la création ?📢 Écoutez cet épisode et entrez dans l’univers de la Sorcière.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Lire, c’est parfois se tromper… même quand on est doctorante.”Dans cet épisode, je vous emmène au cœur de deux lectures qui m’ont fait douter de ma propre perception de l’humanité. D’un côté, Apollon, dieu de la divination, mais piètre stratège face à l’amour. De l’autre, Tituba, une femme esclave dont les choix maternels m’ont d’abord semblé déroutants.Que nous apprend la lecture sur nous-mêmes ? Peut-on vraiment juger un personnage sans remettre en question notre propre définition de ce qu’être humain signifie ?Plongeons ensemble dans cette réflexion sur les biais de lecture et la manière dont ils façonnent notre compréhension des récits… et du monde.🎧 À écouter dès maintenant !Les références :1. Condé, Maryse. Moi, Tituba, sorcière… Noire de Salem. Éditions Le Mercure de France, 2017.2. Fremin, Marie. "Moi, Tituba, sorcière… Noire de Salem de Maryse Condé : Premier récit d’esclave en fiction francophone." Esclavages et littérature : Représentations francophones, dirigé par Christiane Chaulet Achour, Éditions Classiques Garnier, 2016, pp. 175-191.3. Ovide. Les Métamorphoses. Traduit par Marie Cosnay et préfacé par Hélène Vial, Éditions Le Livre de Poche, 2020.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous avez déjà ressenti ce petit malaise quand quelqu’un vous demande machinalement « ça va ? » alors que la réponse honnête serait bien trop longue ? Dans cet épisode, je vous parle de mon rapport compliqué au "small talk".Pourquoi ces échanges anodins m’épuisent ? D’abord parce qu’ils reposent souvent sur un mensonge social : répondre « oui, et toi ? » même quand ça ne va pas. Ensuite, parce que gérer une simple interaction, en public et dans un environnement bruyant, me coûte une énergie folle.Je vous explique aussi la théorie des cuillères, cette métaphore qui illustre comment chaque tâche, chaque mot, chaque sourire peut vider mon stock d’énergie. Et une fois qu’il est vide, il est vraiment vide.Mais je ne suis pas totalement réfractaire aux échanges humains. J’adore parler quand je me sens en confiance et que le cadre est clair. À la bibliothèque universitaire où je travaille, par exemple, un « ça va ? » n’est jamais un automatisme. C’est une vraie question.Bienvenue dans mon monde d'atypique :-).Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, installe-toi confortablement, respire un bon coup… et prépare-toi à traverser les siècles à la rencontre d’un personnage fascinant : la figure de la prophétesse devenue sorcière. Une mutation lourde de sens, aussi captivante que tragique, racontée par Romane Dugast.Imagine un instant. Tu es une cibile — prophétesse sacrée, honorée, consultée par les rois, crainte autant qu’admirée. Ta parole, c’est celle des dieux. Tu ne fais que transmettre, tu ne choisis pas, tu ne changes rien : tu es le canal, pas la main qui agit. Et puis… les siècles passent. L’histoire te recode. Tu deviens sorcière, mauvaise, dangereuse, hérétique. Brûlée. Ce glissement n’a rien d’anecdotique. C’est le miroir d’un rapport historique à la parole féminine, au pouvoir, à l’action.Ce podcast, c’est une pièce en quatre actes. Une tragédie aux accents de lucidité contemporaine. Un parcours qui mêle érudition, sens critique et storytelling pour poser une question vertigineuse : à partir de quand une femme qui parle devient-elle une menace ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si l’empathie n’était pas ce que l’on croit ?Pas une émotion spontanée, pas une douce disposition du cœur… mais un calcul. Une stratégie. Une décision froide, rationnelle, anticipée. Dans cet épisode percutant, Romane Dugast démonte les clichés sur l’empathie féminine, sur ce qu’on attend des femmes, des personnes neuroatypiques, ou simplement de celles et ceux qui refusent de se conformer aux codes implicites.Un sachet de pépites de chocolat tombé au sol, un chat enfermé pour éviter l’empoisonnement : tout commence par un geste invisible, une microdécision. De là, Romane déroule une pensée lucide et engagée sur ce que signifie vraiment « prendre soin ». Elle interroge la frontière floue entre bienveillance et contrôle, compassion et paternalisme.À travers des exemples aussi concrets que dérangeants – l’affaire Perruche, le lancer de nain, la loi et la morale –, elle expose comment la société instrumentalise l’empathie pour servir des intérêts collectifs, souvent au détriment des individus concernés.Ce podcast n’est pas une plainte. C’est un manifeste.Celui d’une femme qui refuse les rôles assignés. Qui choisit d’aimer autrement, d’aider autrement. Qui ose dire : je ne ressens pas toujours comme vous, mais je prends soin, vraiment.Un épisode qui gratte là où ça dérange, et qui interroge nos jugements trop rapides, nos valeurs en façade.Alors… la prochaine fois que vous parlerez d’empathie, posez-vous la question : est-ce qu’on protège une personne, ou est-ce qu’on protège une image ?🎧 Un épisode à écouter avec les yeux ouverts, et l’esprit affûté.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La sincérité est-elle une vertu ou une excuse bien commode ?Dans cet épisode, Romane Dugast nous invite à réfléchir à ce que signifie dire la vérité. Pas la vérité brute, impulsive ou autocentrée, mais celle qui engage, qui expose, qui coûte parfois. Celle qu’on appelle, chez les Grecs, la parésia – ce « courage de la vérité » que Michel Foucault a remis sur le devant de la scène.Romane tisse ici un dialogue entre deux penseurs exigeants : Jacques Ellul, pour qui la sincérité est souvent un alibi égotique, et Michel Foucault, qui nous rappelle que dire la vérité, c’est avant tout prendre un risque. Risque d’exclusion, d’inconfort, de désaccord. Mais aussi acte de responsabilité.Et puisqu’il est toujours plus facile de théoriser que d’agir, elle nous partage une expérience personnelle : celle d’avoir voulu voir J’accuse de Polanski, en pleine controverse. Une décision assumée, non sans lucidité ni contradictions, mais éclairée par ce principe exigeant : être honnête avec soi-même, et ne pas se cacher derrière des justifications faciles.Ce podcast, c’est une invitation à sortir des postures, à dépasser les oppositions simplistes (« séparer l’homme de l’artiste » ou non), et à interroger nos propres choix. Pourquoi dit-on ce qu’on dit ? À qui cela profite-t-il ? Et sommes-nous prêts à payer le prix de nos vérités ?Parce que, comme le rappelle Romane avec humour et franchise : la sincérité n’est pas toujours morale, et la vérité n’est pas toujours aimable. Mais sans ce travail de clarté, difficile de sortir des faux débats et des jeux de pouvoir.Un épisode pour celles et ceux qui veulent penser autrement le rapport à la parole, au jugement, et à la responsabilité d’être soi. Même – et surtout – quand ça dérange.Références : Jacques Ellul (JACQUES ELLUL - Être sincère avec soi-même) du créateur Le Précepteur.Michel Foucault, Le courage de la vérité. Le gouvernement de soi et des autres II, Cours au collège de France 1984, Paris, Gallimard Seuil, 2009)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Faut-il avoir confiance en soi pour réussir ? Ou plutôt… faut-il qu’on nous laisse la place d’avoir confiance ?Dans cet épisode, Romane Dugast s’attaque à deux piliers du développement personnel qu’on brandit à toutes les sauces : l’estime de soi et la confiance en soi. Deux notions souvent utilisées comme des injonctions, parfois culpabilisantes : “tu n’as pas confiance en toi ? Travaille sur toi, répète des affirmations, ose te lancer !”C’est mignon… mais ça manque cruellement de profondeur.Car non, la confiance en soi ne pousse pas seule, dans un désert ou une salle de bains pleine de post-it motivants. Elle se construit, et surtout, elle se déconstruit aussi. À travers les regards reçus, les portes qu’on nous ferme, les exclusions qu’on subit. Et quand on grandit dans un champ sec — sans reconnaissance, sans place, parfois sans dignité — comment pourrait-on croire qu’il suffirait de “penser positif” pour y faire pousser quelque chose ?Romane revient sur un point essentiel : l’estime de soi, c’est la valeur qu’on se donne. La confiance en soi, c’est la capacité qu’on se reconnaît à faire. Deux choses distinctes, mais souvent confondues. Et surtout, deux réalités façonnées par notre environnement, notre éducation, nos conditions d’existence.Avec des exemples concrets (comme la précarité de l’emploi chez les personnes autistes), ce podcast fait le lien entre vécu individuel et responsabilité collective. Parce que non, un manque de confiance n’est pas toujours un bug personnel. C’est parfois une réponse normale à une société qui nous rend invisibles ou indésirables.Un épisode qui bouscule les récits dominants et rappelle une chose essentielle : la confiance ne se décrète pas. Elle se cultive, collectivement.👉 À écouter, à partager, à discuter. Et surtout, à replacer dans son contexte : celui d’un monde qui ne donne pas à chacun les mêmes chances de croire en soi.À voir en complément :La vidéo du psychologue clinicien Psykocouac, “C’est quoi l’estime de soi ?” (Psykonnaissance #37.1), apporte un éclairage scientifique précieux pour comprendre les bases de l’estime et ses impacts. Une ressource qui a nourri la réflexion de cet épisode, à retrouver sur YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=UTytHX0bSpcHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Romane s’attaque à un mot aussi universel qu’insaisissable : l’amour.On en parle partout — dans les chansons, les films, les contes, les mythes — mais cette profusion de définitions rend le concept flou, presque inutilisable comme repère.Romane partage son expérience intime et singulière... atypique.Avec franchise et sens critique, Romane déconstruit les images toutes faites et propose une autre manière d’aimer : sans se perdre, sans nier la raison, mais en choisissant consciemment.Un épisode qui bouscule les idées reçues, et qui parlera à celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans la vision classique de l’amour.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peut-on être écolo sans le vouloir ?C’est la question que pose Romane Dugast dans ce nouvel épisode d’Entre les lignes, le podcast de la sorcière.Avec lucidité, elle aborde un sujet souvent lourd : l’écologie. Mais pas pour donner des leçons. Plutôt pour raconter son quotidien, marqué par le handicap et l’autisme et montrer comment ces réalités façonnent malgré elles sa manière de vivre.Car quand l’énergie d’une journée s’épuise avant midi, quand se lever, sortir ou simplement manger relève déjà de l’exploit, difficile d’ajouter la charge de “sauver la planète”. Trier ses déchets ou militer pour le climat devient secondaire. Et pourtant… paradoxe : ce mode de vie contraint s’avère étonnamment sobre. Pas de voiture, peu de viande, peu de shopping, pas d’enfant. Tout cela, non par militantisme, mais par pragmatisme et nécessité.Romane distingue alors deux façons de voir :L’écologie par intention : choisie, revendiquée, pensée comme un engagement.L’écologie de fait : subie ou pragmatique, mais aux conséquences tout aussi réelles.Elle assume sans détour de décider en fonction du prix, du temps ou de l’énergie disponible, bien plus que pour des raisons écologiques. Et pourtant, objectivement, son mode de vie reste sobre et respectueux.Ce regard original interroge : doit-on juger les intentions, ou regarder les conséquences ? Et si une sobriété non choisie valait autant qu’un engagement revendiqué ?Pour en lire plus : - 9 femmes autistes sur 10 victimes de violences sexuelles : l'étude de 2018 enfin publiée ! - AFFA Association Francophone de Femmes Autistes- Le harcèlement scolaire chez les personnes autistes – Comprendre l'autisme- Autisme et emploi- L'écologie est-elle vraiment une préoccupation de bobo privilégié ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un mot barbare, un soupçon d’ironie, et une grande question : qu’est-ce que ça veut dire, savoir ? Dans cet épisode d’Entre les lignes, Romane Dugast nous entraîne là où on ne pensait pas aller : dans les coulisses de nos certitudes. L’épistémologie, dit-elle, n’est pas qu’une affaire de philosophes ou de laboratoires. C’est une histoire de points de vue, de mondes que l’on habite, de façons différentes de comprendre le réel.Avec sa voix pleine de malice, Romane raconte comment certains croient qu’on ne sait qu’en prouvant, mesurant, vérifiant, tandis que d’autres cherchent plutôt à donner du sens, à ressentir, à interpréter. Et si nos disputes autour de la table — sur la science, la société ou le climat — venaient de là ? Non pas d’un manque d’information, mais d’une manière différente d’habiter le savoir.De John Donne à Donna Haraway, en passant par Pierre Bourdieu, Romane tisse un fil entre poésie, philosophie et vie quotidienne. Elle nous rappelle qu’aucun savoir n’est neutre, qu’il est toujours ancré quelque part : dans un milieu, un corps, une histoire.Alors, plutôt que de chercher qui a raison, si on commençait par écouter d’où l’autre parle ?Quelques sources interessantes :1. BOURDIEU - La reproduction sociale2. Connaissance située — Wikipédia3. LA SCIENCE EST UNE CROYANCE (si c'est vrai c'est très grave) | Quelques bases en épistémologieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode du Podcast de la sorcière, Romane Dugast s’attaque à un sujet aussi fascinant que périlleux : la laïcité. Elle le reconnaît d’emblée : parler de laïcité, c’est toujours un peu « casse-gueule ». Et c’est justement pour cela qu’elle s’y risque — non pour provoquer, mais pour comprendre.Son point de départ, c’est le doute. Étudiante en droit, elle a d’abord exploré d’autres sujets sensibles : l’euthanasie, la prostitution, le suicide assisté. Autant de domaines où les lois semblent guidées par la raison, mais où subsistent des jugements moraux, souvent hérités d’une longue histoire religieuse. En creusant les textes, Romane découvre que les intentions derrière la loi ne sont jamais neutres : elles traduisent des valeurs, des croyances, parfois invisibles mais toujours présentes.En relisant la Déclaration des droits de l’homme et la loi de 1905, elle mesure à quel point la laïcité française est un équilibre mouvant. Cette loi, rappelle-t-elle, fut à l’origine plus souple qu’on ne le croit aujourd’hui ; elle s’est durcie au fil du temps, sous l’effet des débats et des crispations contemporaines. Et malgré l’idéal d’une séparation nette entre l’État et les cultes, la frontière reste poreuse : certains territoires comme l’Alsace-Moselle ou l’outre-mer connaissent encore des régimes dérogatoires, preuve que la neutralité absolue demeure une fiction.Romane en tire une conclusion nuancée : la laïcité n’est pas un absolu, mais un compromis historique. Elle est façonnée par les siècles de catholicisme qui ont marqué la France — des clochers qui dominent nos villages aux jours fériés qui rythment nos calendriers. Le droit, dit-elle, proclame la neutralité ; la culture, elle, continue de parler au passé. Le vrai problème n’est pas la persistance de ces biais, mais le fait de les ignorer.Elle interroge aussi la notion de neutralité dans la sphère publique. Doit-on exiger des agents de l’État qu’ils effacent toute trace de conviction ? Dans d’autres pays, note-t-elle, la foi affichée ne remet pas en cause l’impartialité. En France, on cherche la neutralité comme un idéal — sans jamais l’atteindre tout à fait.Au fond, croire ne signifie pas forcément croire en Dieu : c’est croire en quelque chose qui nous dépasse — une idée, une éthique, une promesse. Et si, finalement, la laïcité n’était pas le rejet du spirituel, mais la condition même de sa coexistence ?Pour creuser : 1. Alsace-Moselle, outre-mer : les exceptions au droit des cultes loi 1905 | vie-publique.fr2. (420) #5 Le savoir, Jordan Bardella et la laïcité - YouTube3. S3E20 - La neutralitéHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.





