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Author: Académie Qualité Efficace

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Vous avez soif de nouveautés, de perspectives innovantes, de retours d’expériences et de contenus pointus sur notre industrie, en particulier dans les environnements liés au Propre et Stérile ?


Pensé par des experts de terrain pour les professionnels du secteur, l’A3Podcast vous propose une immersion au cœur des enjeux, des avancées et des bonnes pratiques qui façonnent le futur de notre secteur.


À chaque épisode, retrouvez des entretiens exclusifs avec les invités clés de l’industrie : responsables qualité, ingénieurs, consultants, et décideurs partagent leur vision, leurs expériences et les tendances à ne pas manquer. Qu’il s’agisse de réglementation, de technologies aseptiques, de gestion des risques ou de culture qualité, vous accéderez à une information riche, technique et immédiatement utile à votre quotidien professionnel.


Abonnez-vous, écoutez, questionnez. L’avenir du stérile commence ici !


 


www.a3p.org est en partenariat avec l'Académie de la Qualité Efficace (https://ac-qualite-efficace.com/)


 

28 Episodes
Reverse
Dans le tumulte du Congrès de Biarritz, entre présentations techniques, business meetings et innovations industrielles, A3P Human offre une respiration. Imaginé par Anne Cassart et Dominique Ben Dhaou, ce petit-déjeuner, met en lumière des projets humains : associations, fondations ou parcours de vie qui rappellent pourquoi nous produisons des médicaments. Chaque édition invite un témoin porteur d’un engagement fort : inclusion du handicap, égalité des chances, maladies rares, reconstruction des femmes victimes de violence, ou encore recherche participative sur le Parkinson. Ces récits ne parlent pas de procédés, ni de validation, mais d’espoir, de résilience et de solidarité. Ils résonnent avec ceux qui travaillent dans la pharma : ingénieurs, qualiticiens, chercheurs et rappellent que derrière chaque lot libéré, il y a des patients. Le succès d’A3P Human, c’est cette alchimie entre rigueur scientifique et émotion humaine : le métier reprend sens. Anne le résume simplement : “On vient pour écouter une histoire, et on repart avec le sourire et l’envie d’agir.” Dans une industrie souvent guidée par la performance, A3P Human nous rapelle le sens de nos actions.
Dans cet épisode, Pierre André, directeur  qualité globale chez Leo Pharma, partage sa vision du futur de la Qualité dans l’industrie pharmaceutique. Entre harmonisation internationale, adaptation aux cultures locales et transformation digitale, il dévoile comment une approche humaine et connectée peut faire évoluer les pratiques à l’échelle mondiale. Installé au Danemark, il explique comment son équipe intègre les différences culturelles pour déployer une culture Qualité cohérente et inclusive sur tous les continents. Mais c’est surtout son regard tourné vers l’avenir qui captive : l’intelligence artificielle devient un levier majeur pour redonner du sens au travail des équipes Qualité. Leo Pharma a d’ailleurs déjà lancé ses premiers projets d’APQR automatisés par IA, capables de générer des rapports finalisés à 90 % en un temps record. Enfin une révolution concrète, qui libère du temps pour l’analyse plutôt que pour la compilation manuelle de données ! Pierre-André veut ancrer durablement l’innovation dans le quotidien des équipes en créant un réseau d’ambassadeurs digitaux. Une discussion inspirante sur le leadership, la transformation numérique et la quête d’équilibre entre rigueur réglementaire et agilité technologique. Un épisode pour tous ceux qui veulent comprendre comment l’IA redéfinit la Qualité pharmaceutique.
Fondateur de SH Consulting, Géraud Papon partage une vision concrète du métier d’auditeur Qualité dans l’industrie pharmaceutique. Au programme de cet épisode  : Le rôle central des Achats et de l’AQ fournisseur dans la maîtrise des prestataires. Les achats ne sont pas “un prix” mais un pilier des BPF. L’importance de solliciter l’expertise des fournisseurs pour comprendre les problèmes terrain . Ce qui fait un bon auditeur : envie d’être là, questions ouvertes (“comment ? pourquoi ?”), observations, pragmatisme, benchmark, absence de jugement, capacité à remettre les choses dans leur contexte. Comment préparer efficacement un audit : revue documentaire préalable, construction d’un agenda, contact prestataires, recherche des risques réellement pertinents pour le produit. L’audit sur le terrain : observer, reformuler, demander l’autorisation d’ouvrir les portes, ne pas avoir peur d’être “basique”, vérifier tout ce qu’on vous dit. Un échange rempli d’exemples Terrain et d’anecdotes issues de plus de 350 audits dans le monde !  
In this episode, Michael Dingle, Senior Product Specialist at TSI, breaks down an impactful innovations : biofluorescent particle counting. Traditional particle counting relies on laser light scatter to detect 0.5 µm and 5 µm particles. These sizes are historically tied to instrument capability and HEPA filter penetration characteristics, and today remain required by regulation. A particle count spike does not indicate if the event is viable or not. Manufacturers still depend on settle plates and active air samplers, waiting days for incubation to know whether a contamination actually occurred. This is where biofluorescent particle counting changes everything. Michael explains how this technology detects fluorescence emitted by metabolic molecules inside viable cells when excited by a specific laser wavelength. By analyzing scatter and fluorescence simultaneously, the instrument classifies particles as viable or non-viable in real time, giving manufacturers true process control during aseptic filling. Key insights from the episode: How traditional particle counters work and why 0.5 and 5 µm remain regulatory requirements? Why viable particles tend to be larger (clumps, skin flakes, cellular debris)? How it works : fluorescence detection at 405 nm with algorithms combining multiple measurements? How it reduced impact of false alarms? A particle spike doesn’t automatically imply viable contamination. This technology represents a major leap in environmental monitoring, enabling real-time viable detection, faster root-cause analysis, and more efficient aseptic batch management.
Directeur Qualité chez Pierre Fabre, David Franger Riteau raconte comment un groupe multi-activités (médicaments, DM, cosmétique, compléments, biocides…) a refondu son système Qualité pour gérer, sur les mêmes lignes, des statuts produits aux exigences différentes sans paralyser le flux. Dans cette épisode, on découvre les méthodes  : Tronc commun des “échelons” d’exigences : processus, équipements et habillages définis au plus commun ; puis on ajoute de la traçabilité/complexité selon le statut produit. 14 processus revus (déviations, change control, doc, réclamations, audits, tiers…), avec procédures “tous statuts” et instructions spécifiques (cosmétique, complément, etc.). Déviations. Nerf de la guerre comme d'habitude : criticité et outils adaptés au statut. UX et culture qualité : passer du discours “compliance/retards/CAPA” à une logique d’engagement, d’entraide et d’impact patient ; réunions axées sur le "premier pas concret" (quand démarres-tu ? De quoi as-tu besoin ?) plutôt que sur “les retards”. Mettre des CAPA "dans le "vrai" monde" : agir sur le terrain (rappels visuels, barrières d’erreur, coordination équipes) plutôt que resservir éternellement sensibilisations et modifs documentaires. Faire une Qualité facilitatrice : quitter le rôle de “gendarme” pour devenir le médecin du système et accélérateur du business. Un témoignage rare, côté direction Qualité : comment tenir la cohérence, fluidifier les flux et élever la culture dans un environnement multi-réglementaire… sans perdre le patient de vue.
Depuis les cartes perforées d’hier jusqu’aux LLM d’aujourd’hui, Jean-Louis Jouve (40 ans d’expérience en systèmes informatisés GxP) de chez Theraxel retrace l’évolution de l’informatique en pharma et aborde l'utilisation de l’IA dans un contexte réglementé. Dans cet épisode on découvre :  Cas d’usage concrets (ex. support à l’investigation des déviations) et limites : réponses probabilistes ⇒ nécessité d’un regard expert.  Déploiement “on-prem” : LLM internes nourris des données de l’entreprise, pour garder la maîtrise (sécurité, confidentialité) et gagner en pertinence.  Qualité & intégrité des données : “garbage in, garbage out” — la donnée est le point de départ… et d’arrivée.  Validation de l’IA : présentation du guide technique du GIC e-Compliance (cycle de vie, contrôles qualité à chaque étape, méthodo adaptée aux modèles IA).  Risque & gouvernance : différence clé entre systèmes avec humain-dans-la-boucle et agents autonomes ; plus l’automatisation est forte, plus le risque et les exigences de maîtrise augmentent.  Make or buy : interne vs solutions externalisées (SaaS cloisonné) — critères de choix, coûts, sécurité, et rôle des data scientists dans les projets. Un épisode pragmatique pour qui veut bénéficier de l’IA sans compromettre la conformité !
PDG de Technoflex depuis quelques mois, Jean-Charles Rousset raconte son passage de près de 15 ans dans de grands groupes Agro puis Pharma. Il compare les deux univers puis partage ce qui a motivé son virage : "retrouver du sens et contribuer directement à soigner des patients". Dans cet épisode on aborde :  Procédés similaires, cadres différents : mêmes lois physiques, mais une exigence réglementaire (évaluations de risques, documentation, variations) qui transforme les façons de décider et d’innover. Agilité vs robustesse : en agro, cycles produits très courts (jusqu’à 40–50 % de gamme renouvelée par an) ; en pharma, temps plus longs, inspections et qualité au centre. Innovation et frustrations utiles : comment accepter les contraintes GxP en gardant patient au centre des préoccupations, et où la réglementation peut freiner l’innovation R&D. Transferts de compétences : ce que la culture projet « time-to-market » de l’agro apporte en prise de recul. L'intérêt d'avoir un parcours hybride. Un échange sur le leadership industriel : comment garder l’agilité sans sacrifier la conformité, avec comme boussole, le patient !
Dans cet épisode, Dominique Ben Dhaou et Nicolas Quoëx (Point North International) décryptent un monde du travail en mutation accélérée : choc technologique (IA), bouleversements socio-éco, cinq générations qui cohabitent… et des métiers qui changent plus vite que jamais. Rester performant exige d’apprendre, désapprendre et réapprendre, autant sur les techniques que sur les comportements. Dans cet épisode, ils abordent : Pourquoi les compétences évoluent en continu (ex. IT : re-formation "tous les mois") et comment bâtir une Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) vivante. L’IA comme outil (ni bonne, ni mauvaise) : collaborer avec elle, garder l’humain au centre et préserver le sens du travail. Santé mentale et motivation : l'importance donner une vision claire (court/moyen/long terme) et avancer par petits pas. Les paradoxes du management et comment les gérer : individu vs collectif, performance vs motivation, court terme vs long terme. La méthodo de conduite du changement (inspiration Kotter) : vision → partage → moyens d’agir → premiers pas → ancrage culturel, en s’appuyant sur les early adopters. Proposition d'outils concrêts : communication, gestion des résistances, formation des managers de proximité. Un épisode pragmatique pour qui veut transformer sans perdre le sens, en faisant de l’efficacité humaine, le moteur de l’efficacité économique. Il y a tellement de choses à dire, qu'une mini-série “leadership” se prépare ! Abonnez-vous pour ne rien rater !
Dans cet épisode, Ronan Le Floch, animateur de l’atelier "Pas de problème, pas d’amélioration" au Congrès de Biarritz, partage sa vision du Lean Management appliqué à l’industrie pharmaceutique. Il nous explique que le Lean n’est pas une méthode figée, mais un état d’esprit collectif fondé sur le bon sens, la mesure et la maîtrise. Pour lui : "ce qui n’est pas mesuré, n’est pas maîtrisé”  et "celui qui fait, sait". Au programme : Les trois piliers du Lean : process & résultats, penser global, ne pas juger / ne pas blâmer. La puissance du “ensemble” : l’amélioration continue se construit sur le terrain, avec ceux qui font. “Bienvenue au problème” : identifier les difficultés est le point de départ de toute amélioration. Parler avec les données : passer du jugement à la mesure (TRS, efficacité, pertes de connaissance). Préserver et transmettre le savoir : éviter la “perte de compétences” grâce au partage d’expérience et au knowledge management. Le temps comme indicateur clé : maîtriser le temps, c’est maîtriser le process. Du sens et du plaisir au travail : pas de performance durable sans plaisir collectif. Ronan illustre comment les principes du Lean, issus de Toyota, s’appliquent parfaitement à la Pharma avec une exigence partagée : produire du “Right First Time” et ne pas transmettre de non-qualité à l’étape suivante !
Dans cet épisode, Henri Hebting, membre du GIC a3p “Assurance de la stérilité”, présente le travail du groupe sur la CCI (Container Closure Integrity). Connaissez-vous la différence entre la CCI (stratégie globale d’assurance de l’intégrité) et un CCIT (tests ponctuels) ? Savez-vous qu'il faut aller bien au-delà du simple contrôle en production, pour garantir la qualité du médicament jusqu’à l’administration au patient ? Au programme de cet épisode  : Définir une stratégie de contrôle complète : de la conception à la fin de vie du produit. Identifier les risques : défauts de design, variations de pression (transport aérien), température (-80 °C), dérives dimensionnelles ou microfissures lors du remplissage ou du sertissage. Les méthodes de contrôle : de la surveillance fournisseur à l’IPC, en passant par les tests déterministes (Headspace Analysis, vide, taux de fuite). Focus sur le Residual Seal Force (RSF) : un test IPC puissant pour s’assurer que le sertissage est correctement réalisé et que l’interface verre–caoutchouc–aluminium reste parfaitement étanche. L’importance du bon moment pour tester : chaque étape doit être choisie selon le risque résiduel identifié. Le rôle du GIC a3p : une approche collaborative, ouverte aux contributions des industriels et experts souhaitant enrichir le guide CCI en cours de rédaction. Un épisode technique et passionnant pour qui veulent mieux comprendre comment bâtir une stratégie de maîtrise de l’intégrité cohérente et conforme !
Membre du bureau a3p et directrice de la publication du magazine "La Vague", Anne Rigoulot nous éclaire sur les injectables complexes . De la formulations avancées (microsphères, nano-vecteurs) au Combination Products, ces nouveaux produits transforment l’administration des traitements. Au menu de cet épisode : Qu’est-ce qu’un injectable complexe ? Formulations ou dispositifs non conventionnels : matrices à libération prolongée (microsphères), nano-particules/nano-vecteurs fonctionnalisés, systèmes combinés (forme + dispositif). Bénéfices cliniques : meilleure adhérence thérapeutique pour les maladies chroniques (ex. injection mensuelle vs prise quotidienne), diminution du nombre d’injections, profil plus lisse sans pic de toxicité. Médecine des 5P (personnalisée, préventive, prédictive, participative, pertinente) : les nano-vecteurs “tête chercheuse” peuvent cibler finement les cellules (ex. en oncologie) et libérer la dose au bon endroit, pour réduire la toxicité systémique. Où en est l’industrialisation ?                  => Micro-sphères : déjà industrialisées.                   => Nano-vecteurs : preuves prometteuses en recherche (ex. usage de nanoparticules dans les vaccins), mais verrous pour passer à l’échelle : robustesse des procédés, scale-up, choix d’excipients/solvants compatibles Pharma, stabilité et durée de vie (shelf life). Un épisode  stimulant sur la médecine de demain !
Dans l’industrie pharmaceutique, les déviations s’accumulent souvent jusqu’à devenir un véritable tsunami. Arnaud Huc de l'Académie de la qualité efficace (https://ac-qualite-efficace.com/) nous propose une image simple et percutante : "gérer ses déviations, c’est comme piloter un barrage !" En amont, les “entrées d’eau” représentent les déviations ouvertes chaque jour ; en aval, les équipes qualité sont les vannes qui permettent d’évacuer le flux. Entre les deux, le niveau du lac "l’encours" révèle l’état de santé du système. Si le niveau monte, c’est que les déviations entrent plus vite qu’elles ne sortent. Attendre, c’est risquer la rupture : retards, stress, perte de crédibilité et blocage des libérations de lots. La clé réside donc dans une mesure continue de cet encours et dans la connaissance réelle de la capacité de traitement. Tant que l’on ignore combien de déviations une équipe peut clôturer par semaine, on navigue à vue. Mais piloter, ce n’est pas seulement mesurer. C’est agir en temps réel : activer des ressources “backup” quand le niveau monte, animer des points quotidiens où chaque action est datée et visible, refuser les “c’est en cours” flous. Le management visuel devient alors un outil de prévention : un tableau affiché vaut mieux qu’un fichier oublié. Comme un barrage bien géré, un système qualité stable repose sur trois piliers : anticiper, visualiser et ajuster ; car une déviation maîtrisée à temps, c’est une inondation évitée !  
Comment respecter les exigences strictes de la nouvelle Annexe 1 sans exploser son budget ? Dans cet épisode, Paul-Adrien Mathon s'entretient avec Yoann Vanel, cofondateur de MCP Solutions. Ils discutent de l'alternative au tout neuf : la modernisation ciblée (revamping) des lignes de remplissage pharmaceutiques via l'intégration de Solutions Barrière (RABS) sur mesure. Découvrez : La méthode (scan 3D, jumeau numérique) pour garantir une installation ergonomique et 100% conforme. Comment l'efficacité opérationnelle est maintenue, voire améliorée ? Les bénéfices triples : économiques, environnementaux et réglementaires de cette approche pragmatique. Un échange inspirant prouvant qu'il est possible d'être à la pointe de la conformité tout en faisant des économies. À écouter pour tous ceux qui envisagent de donner une seconde vie à leurs lignes !
Paul-Adrien Mathon et Ludovic Demoor, responsables de l'unité répartition et inspection visuelle, présentent le mirage(ou inspection visuelle des flacons), un maillon indispensable de la fabrication pharmaceutique. Au programme : L'obligation d'une inspection unitaire manuelle par un opérateur habilité. Le processus d'habilitation exigeant (examen ophtalmologique, kits d'entraînement, reconnaissance des défauts) s'étalant sur plus de 3 mois. Les conditions de travail spécifiques visant à maintenir la concentration et la performance visuelle des opérateurs (incluant les pauses obligatoires). La classification des défauts (critiques, majeurs, mineurs) et l'impératif de tolérance zéro pour les produits injectables. Comparaison entre l'inspection manuelle, semi-automatique et automatique (limites des caméras vs. précision de l'œil). Les conséquences d'un défaut de mirage : du retrait de lots aux investigations qualité. Cet éclairage met en exergue le rôle stratégique des opérateurs de mirage dans la sécurité des patients.  
L'épisode ultra-pragmatique à ne pas manquer pour rester aligné avec les exigences de l'Annexe 1 ! Olivier Cozzatti (ILS) nous propose un tour d’horizon clair et concret de la lyophilisation à l’ère de la nouvelle Annexe 1 des BPF.   Après un rappel pédagogique du procédé (congélation, vide, sublimation), l’épisode plonge au cœur des enjeux actuels pour la maîtrise de la contamination : Sécurité et Automation : l'impératif du chargement/déchargement automatiques et de la connexion des lyophilisateurs à des isolateurs pour réduire drastiquement les interventions humaines (premier facteur de risque). Interfaces Critiques : décryptage des points de vigilance entre remplisseuse, systèmes de chargement et lyophilisateur (humidité, VHP, homogénéité thermique, déviations). Défis Projet & Qualité : Conseils pour le choix mono/multi-fournisseurs, la mise au point de l’automation, les SOP en isolateur et la stratégie de validation. Le Nettoyage : la validation du nettoyage des lyophilisateurs (rinçages, eau PPI) est-elle nécessaire même sans contact direct produit ? La réponse est oui, et nous expliquons pourquoi. Conformité Aseptique : pourquoi, en pratique, tout l’environnement du lyophilisateur doit être stérilisé en remplissage aseptique. Écoutez cet épisode pour éviter les pièges, gagner en robustesse et vous tenir au courant des travaux et bonnes pratiques du GIC lyophilisation. Bonne écoute !    
Face à l'évolution réglementaire (Annexe 1), l'Aseptic Process Simulation (APS) en lyophilisation n'a jamais été aussi critique. Paul-Adrien Mathon reçoit Élodie Deconinck (GIC Lyophilisation) pour un échange essentiel sur la démonstration de stérilité de vos procédés. Points de focalisation pour la conformité : Comprendre l'APS : un outil fondamental pour prouver l'absence de contamination microbienne. Lyophilisateur : comment les cycles de pression/température impactent la simulation et les risques. Réglementation : les attentes concrètes de l'ANSM sur la qualification des opérateurs et les interventions critiques. Analyse de Risques : utiliser cet outil pour justifier la représentativité des cycles d'APS. Gestion Opérationnelle : fréquence des tests, impacts sur la production, et gestion des configurations complexes (multi-formats, campagnes longues). Plan de crise : que faire en cas de non-conformité de l'APS ? Ne manquez pas cette discussion stratégique pour sécuriser vos process et vos validations.
Dans cet épisode Paul-Adrien Mathon échange avec Patrick Coppens, expert isotechnie, fondateur d’Isotec’xel. Fort de plusieurs décennies d'expérience dans l'industrie pharmaceutique, Patrick partage les enjeux de la conception d’une ligne de remplissage aseptique moderne, de l’URS à la mise en service. Un épisode riche en conseils terrain, pour toutes les équipes projet, qualité ou production qui souhaitent : Comprendre l’importance d’un URS bien défini dès le départ Éviter les erreurs coûteuses liées aux choix techniques précipités  Arbitrer entre coût, performance, et conformité réglementaire  Gérer efficacement les interfaces machine, notamment en ligne isolateur + lyophilisateur  Choisir entre un fournisseur unique (full line) ou une combinaison de spécialistes  Garantir la pérennité et le support SAV sur 10 ans (ou plus !) Patrick partage aussi sa vision humaine du métier : L’importance de l’expérience terrain face à la complexité croissante des process Le manque de transmission intergénérationnelle dans les grands groupes Et pourquoi, parfois, un système "pas cher" finit par coûter… tous les jours.
Dans cet épisode Paul-Adrien Mathon reçoit Alexis Cordier, ingénieur chimiste chez Espéride du groupe Symbiose Environnement, pour explorer un sujet souvent sous-estimé : le nettoyage des équipements dans l’industrie cosmétique. Expert issu du secteur Pharma, il partage sa vision pour élever les standards qualité dans la fabrication cosmétique, en particulier pour les entreprises certifiées Ecocert. Ils abordent sans détour la pression réglementaire montante, l'urgence de la RSE, et le défi crucial d'abandonner les détergents classiques (chlore, phosphonates...) au profit de solutions biosourcées, efficaces et "propres". Dans cet épisode : Pourquoi le nettoyage industriel est critique (validation, cross-contamination) ? Ce qu'Ecocert exige pour les détergents. Développement de gammes ultra-concentrées et certifiées. Passer à une validation qualité complète (TOC, HPLC). Une discussion essentielle pour comprendre comment la demande consommateur et la rigueur de la Pharma accélèrent la transformation du secteur cosmétique.
Dans cet épisode enregistré lors des journées A3P Technologies Barrières & Lyophilisation, Paul-Adrien Mathon échange avec Antoine Toussaint, expert en assurance stérilité chez GSK et co-leader du GIC Technologies Barrières A3P. Dans cet épisode, on comprend les implications concrètes du passage aux isolateurs et RABS recommandé par la nouvelle Annexe 1 des BPF. Un épisode dense, riche en retours terrain et en conseils pratiques sur : Le rôle du design dans la maîtrise du First Air  Les limites de l’isolateur : pourquoi ce n’est pas une boîte magique  Les défis liés aux pièces en contact indirect (bols à bouchons, trémies…)  La gestion du chargement aseptique, des systèmes RTP et de la désinfection VHP Les études de fumée et la caractérisation des flux unidirectionnels  Les bonnes pratiques de qualification du nettoyage et de la désinfection (manuelle et aérienne)  Le rôle des tests de surface, indicateurs biologiques et leur importance post-arrêt technique Un épisode incontournable pour les professionnels de la production aseptique, du design d’équipement, ou de la qualité pharmaceutique.
Dans cet épisode enregistré lors d'A3P Cosmétique à Lyon, Paul-Adrien Mathon reçoit Aurore Avisse, responsable R&D chez MF Productions. Ensemble, ils décortiquent les nouveaux défis des formulateurs cosmétiques face à l’engouement pour des produits plus naturels, plus sains… mais aussi plus complexes à stabiliser. Formuler “green”, ce n’est pas seulement remplacer un ingrédient par un autre. C’est repenser toute la chaîne, du choix des conservateurs aux émulsionnants, en passant par la durabilité des huiles végétales, la variabilité naturelle des plantes, ou encore l’anticipation des effets climatiques sur les ressources. Vous découvrirez : Pourquoi formuler avec des matières naturelles est plus risqué pour la stabilité et l’innocuité.  Comment la pression des consommateurs et des labels a fait évoluer le métier depuis 10 ans.  Les tests exigés pour garantir une conservation sans faille sur 3 ans.  Le rôle d’actifs multifonctions comme le pentylène glycol, qui contournent habilement la réglementation.  Les limites actuelles (et futures) de la réglementation cosmétique européenne. Un épisode passionnant pour les professionnels de la cosmétique, de la qualité, de la réglementation ou tout simplement les curieux du secteur.
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