L'Europe possède une arme financière gigantesque contre Moscou : 140 milliards d'euros d'avoirs russes gelés depuis l'invasion de l'Ukraine. Pourquoi ce trésor dort-il encore à Bruxelles ? La réponse tient en un mot : risque. La Belgique, qui héberge 90% de ces fonds via Euroclear, refuse de porter seule la responsabilité juridique européenne. Pendant que l'Union hésite, Donald Trump avance ses pions pour récupérer cet argent au profit des États-Unis. On parle beaucoup de chars, de drones et de lignes de front, mais le véritable rapport de force aujourd'hui ne se joue pas dans les tranchées et dans les airs. Il se déroule dans les comptes européens. Depuis 2022, l'Union européenne détient près de 140 milliards d'euros appartenant à la Banque centrale russe, gelés au lendemain de l'invasion. C'est un trésor colossal, une arme financière sans équivalent. Pourtant, l'Europe n'en fait rien parce que 90% de cet argent est logé chez Euroclear Bruxelles, et la Belgique a peur. Si un jour un tribunal donne raison à Moscou, ou si les sanctions contre la Russie sont levées, Euroclear et donc l'État belge pourraient devoir rembourser la Russie. Autrement dit, la Belgique craint de se retrouver condamnée à payer une note qui n'est pas la sienne. Aucun gouvernement responsable n'accepterait cela les yeux fermés. C'est pourquoi Bart De Wever tient tête aux autres pays européens. Dans le même temps, les États-Unis avancent sans timidité. La dernière proposition de Donald Trump dans son plan de paix voulait récupérer la majorité des avoirs russes pour créer deux fonds d'investissement sous contrôle américain. Les profits auraient donc bénéficié à Washington et non à l'Europe, alors même que l'argent se trouve à Bruxelles. De son côté, l'Union européenne refuse de confisquer purement et simplement l'argent russe. Elle a raison car saisir les avoirs souverains créerait un précédent bancaire très dangereux : tout pays pourrait craindre de voir ses fonds confisqués en cas de guerre ou de litige. Mais entre l'inaction totale et la confiscation brutale, il existe une voie médiane. Par exemple, utiliser les avoirs russes comme garantie. En clair, avancer maintenant 140 milliards à l'Ukraine pour sa reconstruction avec les revenus et la valeur de ces avoirs russes gelés comme garantie. Techniquement, les fonds restent russes mais deviennent un outil de financement massif et stable pour l'Ukraine. Comment débloquer la situation ? Deux solutions existent. D'abord, l'Union européenne doit s'engager à indemniser la Belgique en cas de problème. La Belgique ne peut pas être le seul pare-feu juridique d'un continent entier. Pour le moment, personne ne veut donner cette garantie à la Belgique. D'où la deuxième solution : transférer ces avoirs russes dans une structure européenne dédiée pour gérer ces actifs hors du territoire belge. Une sorte de coffre-fort juridique où l'argent russe serait logé, sécurisé, mutualisé. Cette solution est techniquement faisable et légale. Au fond, ce qui manque surtout aujourd'hui, c'est la décision européenne. L'Europe doit agir ensemble et ne pas laisser un État membre porter seul le risque du continent. Mais pour l'instant, l'Europe n'y parvient pas. Pendant ce temps, Trump agit, et nous risquons de voir cet argent russe servir d'abord les intérêts américains. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine la paix serait-elle enfin en vue? Les signaux restent encore fragiles mais si un accord finit par émerger, même imparfait, le magazine The Economist prévient : ce ne sera pas seulement un tournant géopolitique, ce sera un choc économique et politique majeur pour l'Europe. Pourquoi l'Europe? Parce que la guerre a uni le continent comme jamais. Sous la pression, souvenez-vous, l'Europe est devenue une équipe soudée. Les 27 ont accueilli des millions de réfugiés ukrainiens. Nous avons trouvé de l'argent, livré des armes, mis en place 20 séries de sanctions contre Moscou et même ouvert la porte à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union Européenne. Les divisions existaient toujours, bien sûr, mais elles étaient comme anesthésiées par l'urgence. C'est là que le magazine The Economist reste très clair. Le jour où la guerre s'arrête, cette unité peut se fissurer, se lézarder instantanément. Commençons par l'Est de l'Europe. Pour la Pologne, les pays baltes ou encore la Finlande, un cessez-le-feu n'est pas synonyme de sécurité. C'est même peut-être l'inverse : si la Russie n'a plus l'Ukraine à gérer, elle pourra redéployer ses forces ailleurs en Europe. Et donc, pour eux, la fin de la guerre est presque une nouvelle menace. Économiquement, cela signifie continuer à investir massivement dans la défense, maintenir une pression maximale sur la Russie et refuser tout retour à la normale. A l'ouest, donc dans nos contrées, la perception est différente. En France, en Italie, en Espagne ou dans une partie de l'Allemagne, beaucoup verront la paix comme une occasion de tourner la page. Moins d'urgence, moins de tensions, moins de dépenses de sécurité... Et peut-être l'idée de reprendre, même de façon limitée, certaines relations commerciales avec la Russie (et notamment importer à nouveau du gaz et du pétrole russe). Les industriels allemands pousseront sans aucun doute dans cette direction pour des raisons de compétitivité. A l'inverse, Varsovie ou Tallinn, y verront une faute historique et une faute morale. Deuxième ligne de fracture au sein de l'Europe. L'Ukraine elle-même : tant que la guerre continue, elle mobilise la compassion, la solidarité, la détermination. Mais en temps de paix, l'Ukraine devient un immense chantier économique. Un pays détruit à reconstruire, donc des infrastructures à rebâtir, des millions de réfugiés à accompagner, voire à encourager à rentrer. Et une question financière immense : qui va payer tout ça? Troisième fracture au sein de l'Europe, les États-Unis eux-mêmes. Tant que la guerre dure, l'Europe s'aligne, parce qu'elle n'a pas le choix, tout simplement. Parce qu'un Donald Trump prêt à lâcher l'Ukraine représente un risque trop grand. Mais une fois la paix revenue, certains pays européens pourraient décider qu'il est temps de réévaluer leur dépendance stratégique et que l'Europe a assez avalé de couleuvre de la part de Trump. D'autres pays européens, au contraire, jugeront qu'abandonner le parapluie militaire américain serait totalement suicidaire. Au fond, ce que montre parfaitement The Economist, c'est que la guerre a servi d'adhésif. Elle a obligé l'Europe à agir collectivement, à se dépasser, à oublier ses réflexes nationaux. Mais cet adhésif, il est temporaire et la paix pourrait redevenir un dissolvant. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un article expliquait que la crise politique à Bruxelles, sans gouvernement, donc sans budget, n'inquiétait absolument pas les investisseurs financiers. En terminant l'article, on pouvait vraiment se dire : ouf, finalement, le pire n'aura pas lieu. L'article en question donne notamment trois arguments très rassurants aux supposées lettres. Premier argument : les taux des emprunts bruxellois ne bougent pas. Autrement dit, les gens qui prêtent de l'argent à la région ne demandent pas des intérêts plus élevés. D'habitude les taux montent quand les prêteurs ont peur. On pourrait croire qu'ici, personne n'a peur de la mauvaise gestion de la Région bruxelloise. Deuxième argument : le marché de la dette bruxelloise est minuscule, nous dit-on. Il y a très peu d'obligations en circulation et elles sont surtout détenues par de grands investisseurs belges. Comme ces investisseurs achètent ces obligations un peu comme on achète une maison, c'est-à-dire pour la garder longtemps, on se dit que tout est sous contrôle. Troisième argument : si jamais Bruxelles avait un vrai problème, l'État fédéral serait là pour la soutenir. Même si ce n'est écrit nulle part, beaucoup d'investisseurs le pensent, et donc la Belgique ne laissera jamais tomber une région, en l'occurrence la capitale de l'Europe. Voilà pourquoi cet article est si apaisant, on le lit et on respire un bon coup. Sauf que tout ça repose plus que probablement sur une illusion. Prenons par exemple le premier point. Les taux d'intérêt ne bougent pas. Ce n'est pas forcément bon signe. Imaginez un appartement qui ne se vend pas. Son prix affiché ne bouge pas, mais ça ne veut pas dire qu'il est en bon état. Ça veut juste dire que personne ne s'y intéresse. C'est exactement ça ici. Si personne n'achète ou ne revend ses obligations bruxelloises, le taux n'a aucune raison de bouger. Ce n'est pas un signal de santé, c'est juste un écran figé. Deuxième point, le marché est petit et personne ne revend ses obligations. Dans le jargon financier, on dit que ce marché est illiquide. Mais là encore, ce n'est pas rassurant. C'est comme un village où tout le monde garde sa maison, même si elle se détériore parce qu'il n'y a ni acheteur ni alternative. C'est vrai, le prix reste sable, mais uniquement parce qu'il n'y a pas de marché. On ne voit rien, on ne mesure rien, on navigue dans le brouillard. Troisième point. L'idée que l'État fédéral viendra toujours au secours des régions. C'est peut-être vrai, jusqu'au jour où ce ne sera plus soutenable. Parce que si Bruxelles dérape vraiment, ce ne sont pas seulement les finances de Bruxelles qui souffriront, mais celles de tout le pays. C'est un peu comme si un membre de la famille avait des dettes. Si vous payez pour lui, vous fragilisez aussi votre propre budget. La réalité, c'est que Bruxelles n'est pas une région sans risque. La région cumule des déficits, des retards politiques, des besoins d'investissement énormes et des tensions sociales. Rien de tout cela n'apparaît dans les taux d'intérêt. Parce que les taux, aujourd'hui, n'auraient fait l'être plus grand-chose. L'article que j'ai lu est rassurant, il fait du bien au moral. Mais présenter le silence des marchés financiers comme un signe de santé, c'est un petit peu comme offrir une tisane à quelqu'un dont la maison brûle. Parce que si Bruxelles n'était vraiment pas risquée, ça ferait longtemps qu'on aurait un gouvernement pour nous le dire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hier, en première page du Financial Times, il y avait un titre : Volkswagen divise par deux ses coûts grâce à un modèle électrique développé en Chine. Quand on lit ça, on se dit que Volkswagen a trouvé la solution miracle. Quand on lit l’article, on comprend vite qu’il faut regarder un petit peu derrière le décor. Volkswagen a divisé par deux ses coûts parce que tout se passe en Chine : la recherche, les tests, l’électronique, le logiciel, les batteries, les fournisseurs. Tout est concentré dans un seul écosystème qui est aujourd’hui, malheureusement, en Chine et pas en Europe. Imaginez une ville où vous avez ingénieurs, fournisseurs de batteries, développeurs logiciels, l’usine prototype et même le partenaire technologique au coin de la rue. Vous posez un problème le matin et hop, il est réglé l’après-midi. C’est ça en fait le secret ! Ce n’est pas que les Chinois sont magiques, c’est juste que tout est au même endroit et que tout ça va beaucoup plus vite. Volkswagen l’a très bien compris : ce n’est pas juste déplacer une chaîne d’assemblage, c’est développer un modèle électrique complet en Chine du début à la fin. C’est une première pour un groupe européen à cette échelle et c’est ça qui explique que les coûts sont divisés par deux. Ce n’est donc pas une révolution allemande mais un déplacement du centre de gravité de l’Europe vers la Chine. Pendant ce temps, regardons le marché chinois lui-même. Là-bas, Volkswagen n’est plus la star qu’elle était il y a 20 ou 30 ans. Les stars aujourd’hui, ce sont des marques chinoises comme BYD ou Jelly, des marques locales qui dominent largement le secteur des voitures électriques. Elles vont très vite, elles innovent vite, elles baissent les prix vite. Volkswagen se bat pour rester dans la course. Qu’est-ce que tout ça veut dire pour nous en Europe ? D’abord que la Chine est devenue la vraie plaque tournante mondiale de la voiture électrique, pas seulement pour fabriquer des voitures, mais pour les concevoir, les tester, les optimiser. Ensuite, ça veut dire aussi que même un géant européen comme Volkswagen doit s’appuyer sur cet écosystème pour rester compétitif. Et ça, c’est un message très très fort. Ça veut dire que notre propre écosystème ici en Europe, malheureusement, n’est plus aussi efficace ou aussi intégré qu’il devrait l’être. Attention, ça ne veut pas dire que Volkswagen abandonne l’Europe, il y a encore beaucoup d’ingénieries ici, heureusement. Mais pour l’électrique de grande série, celui qui doit être abordable pour nous consommateurs, rapide à sortir et compétitif, le constat c’est que l’Europe n’offre plus les mêmes conditions que la Chine. Et ça, Volkswagen le dit sans vraiment le dire. C’est vrai, le titre du Financial Times est positif. Oui, Volkswagen divise ses coûts par deux. Mais la vraie question, c’est pourquoi Volkswagen doit-elle aller en Chine pour y parvenir ? Et qu’est-ce que ça raconte de l’état de notre industrie européenne ? Parce que derrière ce coût divisé par deux, il y a surtout un message beaucoup plus profond. La bataille de l’électrique se joue ailleurs. Et pour l’instant, l’Europe court derrière. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La TVA passe de 6% à 12% sur les plats à emporter. Ça ressemble à une mesure technique, mais derrière cette petite ligne budgétaire, c’est tout le modèle de la livraison qui vacille. Restaurateurs, plateformes, État : tout le monde ne traverse pas ce choc de la même manière. Et vous allez voir que l’histoire est beaucoup moins simple qu’elle en a l’air… Mots-Clés : commandes, Uber Eats, Deliveroo, comptoir, chiffre d’affaires, rentabilité, clients, cuisine, basique, effectivement, pourcentage, transactions, commission, gain, paradoxe, hausse des prix, baisse, marges, révélateur, contrôle, vulnérables, État, recettes fiscales, chute, base taxable, écosystème, volume, mécanisme, mythe, mythologie romaine, Saturne, Chronos, Grecs, détrôner, métaphore, survivre. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lundi matin, le pays démarre sa journée avec des piquets de grève et une humeur plutôt grise. Puis, au même moment, le gouvernement surgit par miracle pour annoncer qu'on a trouvé un accord. Difficile effectivement de croire au hasard. Quand l'ambiance est tendue, en effet, annoncer une solution budgétaire permet de reprendre la main. C'est du timing politique pur. L'accord affiche un effort structurel de 9,2 milliards d'euros d'ici 2029. Sur le papier, c'est assez impressionnant. Mais dès qu'on regarde comment ces milliards doivent être obtenus, on voit rapidement que tout repose sur des hypothèses malheureusement très fragiles. On parle, par exemple, du retour au travail de 100 000 malades longue durée. L'idée est positive, évidemment, mais on a déjà du mal à gérer quelques milliers de réintégrations par an, en annoncer 100 000, c'est ambitieux et très peu réaliste. Surtout en faire une recette budgétaire, c'est plus que risqué. Autre pilier de ce budget, la lutte contre la fraude fiscale. Là aussi, tout le monde applaudit l'objectif, mais récupérer de l'argent fraudé ça prend du temps. Des enquêtes longues, des procédures judiciaires, des contestations, du manque de personnel. Dire que ces montants seront disponibles en vitesse de croisière dans les prochaines années, relève plus de l'espoir que de la certitude. Vient ensuite la TVA. Le MR affirme fièrement qu'elle n'a pas augmenté. C'est vrai, techniquement. Les taux de 6, 12 et 21% restent exactement les mêmes. Mais dans les faits, certains produits passent dans une tranche plus élevée et les accises sur le gaz augmentent de façon à recréer l'effet d'une TVA plus forte. Résultat des courses, la facture augmente sans que personne ne puisse dire que la TVA a augmenté. C'est un tour de passe-passe politique. Typique : tout change mais, officiellement, rien ne change. Le saut d'index, lui, aura un impact très concret. En plafonnant l'indexation automatique à 4000 euros, on crée une situation où les salaires d'une partie des travailleurs ne suivront plus complètement l'inflation. En clair, les prix montent, mais votre revenu rattrape un peu moins vite. Malgré cela, l'État ne récupérera que la moitié de ce que cette mesure économise et l'autre moitié ira aux entreprises pour renforcer leur compétitivité. On prend donc un risque social pour un résultat budgétaire finalement assez limité. Mis bout à bout, tout cela donne un accord où chaque partie peut sauver la face. Par exemple, le MR peut dire qu'il n'a pas augmenté la TVA. Les socialistes flamands peuvent dire qu'ils ont fait contribuer les plus fortunés. Et la N-VA peut dire qu'elle a assaini les finances. Mais l'ensemble de tout ça repose sur des paris, des objectifs difficiles, des recettes très incertaines, des mécanismes relativement complexes. Ce n'est pas un plan de transformation, c'est un compromis qui permet à chacun de dire qu'il a gagné quelque chose. La vraie question, celle que personne n'a envie de poser en public, et pourtant c'est la seule qui compte, que fera-t-on le jour où les hypothèses optimistes, pour ne pas dire fragiles, ne se réaliseront pas? --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a quelques jours, un plan de paix en 28 points pour l’Ukraine a été négocié, non pas à Bruxelles, non pas à Paris, non pas à Berlin, ni même à Washington, mais à Miami, entre un promoteur immobilier proche de Trump et un représentant officieux du Kremlin. Et ce qui est encore plus troublant, c’est que l’Ukraine n’était pas dans la pièce des négociations, tout comme l’Europe. Même une partie de l’administration américaine a découvert l’existence du plan après coup. Dans le détail, ce document n’a rien d’un accord équilibré. C’est une sorte de wish list russe où l’Ukraine devrait renoncer à des territoires, réduire son armée, abandonner l’OTAN et accepter une neutralité durable. Mais le passage le plus explosif, même si on n’en parle pas beaucoup, c’est la proposition de réchauffer les liens économiques entre Washington et Moscou. Evidemment, ça fait grincer les dents en Europe, qui a préparé une contre-proposition. Mais, soyons honnêtes, l’Europe n’a rien vu venir. Pourquoi ? Parce qu’elle n’est plus dans la pièce où se prennent les décisions. Et c’est ça la véritable information de ces derniers jours. L’Europe s’agite, mais elle ne dirige rien. Le pouvoir, aujourd’hui, il est entre les mains de Washington et de Moscou. Et les Européens commentent un match qu’ils ne jouent plus. Comme disent souvent les Américains, si vous n’êtes pas autour de la table des négociations, c’est que vous êtes au menu. Les entreprises européennes doivent ouvrir grand les yeux. Beaucoup espèrent qu’un accord, même imparfait, stabilisera les marchés. En réalité, ce type d’accord créerait probablement exactement l’inverse : une instabilité prolongée, un flou permanent sur les sanctions, le gaz, les chaînes d’approvisionnement. On entrerait sans doute dans une zone où les prix de l’énergie seraient plus imprévisibles, où les investisseurs se retourneraient davantage vers le dollar et où l’euro paierait le prix d’une Europe perçue comme stratégiquement dépendante. La question n’est pas seulement géopolitique, elle est directement économique : elle touche nos entreprises, nos factures, nos investissements et même la compétitivité de notre continent. La vraie question finalement n’est pas de savoir si le plan Witkoff est bon ou mauvais pour Kiev. La vraie question est de savoir ce qu’il dit de nous : que l’Europe ne décide plus des choses qui la concernent le plus. Elle réagit, elle s’adapte. Mais elle subit. Et c’est peut-être ça, au fond, le tournant de cette guerre : la découverte que l’avenir de la sécurité européenne, et donc de notre économie, ne se négocie pas à Bruxelles, à Paris ou à Berlin, mais à Miami. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Certains critiquent vertement la banque publique Belfius pour avoir lâché la région de Bruxelles-Capitale, en termes de financement. On va reprendre l'histoire depuis le début, parce que, avant de parler de scandale ou de banque publique, il faut comprendre ce qui s'est passé réellement entre Belfius et la région bruxelloise. Première surprise, on entend déjà des voix dire "il faut une banque publique pour soutenir les pouvoirs publics". Mais Belfius est déjà à 100% publique et elle appartient à l'État belge depuis la chute de Dexia. Donc réclamer une banque publique alors qu'on en a déjà une, c'est se tromper de diagnostic. La question n'est pas publique ou privée, la question est : est-ce qu'une banque peut raisonnablement faire face à un client qui est devenu risqué ? C'est exactement ça le cœur du sujet. Belfius a annoncé effectivement qu'elle ne renouvellerait pas la ligne de crédit de la région. Pas par idéologie, pas par méchanceté, pas par ingratitude, mais parce que la situation financière de Bruxelles s'est affaiblie. Sa note a été dégradée par une agence de notation. Le déficit est très important. Et, surtout, il n'y a pas encore de budget crédible pour 2026. Il n'y a même pas encore de gouvernement en place. Pour une banque, qu'elle soit publique ou pas, ça fait beaucoup. C'est là qu'il faut expliquer un concept très simple qu'on appelle "contrôle prudentiel". C'est quoi? C'est juste le fait que des arbitres, la Banque Nationale de Belgique, la Banque Centrale Européenne, surveillent les banques pour éviter qu'elles ne prennent des risques inconsidérés. Une banque n'a pas le droit de prêter à quelqu'un si ce prêt met en danger les dépôts de ses clients, même si cette banque appartient à l'État, même si l'emprunteur est une région. En clair, Belfius n'a pas le choix. Si elle prête à un client dont le risque explose, elle se fait taper sur les doigts. Maintenant parlons du fameux shutdown". Certains responsables ont évoqué un risque de blocage à partir du printemps 2026. Mais on ne parle pas d'une faillite, mais d'un trou de trésorerie. Ça veut dire qu'il faut trouver du cash. Et la solution envisagée par la région bruxelloise, c'est de faire des emprunts à long terme pour boucher des besoins à court terme. Techniquement, c'est possible. Mais imaginez, c'est comme si vous preniez un crédit hypothécaire sur 20 ans pour payer vos factures d'électricité d'ici le mois prochain. C'est vrai, ça règle le problème immédiat. Mais ça montre surtout que ça ne va pas dans la gestion de votre ménage. C'est exactement ce que les banques voient. Pas un effondrement, mais un manque de visibilité, un manque de rigueur, un manque de crédibilité. Et quand la crédibilité manque, le risque augmente. Et quand le risque augmente, une banque, qu'elle soit publique ou pas, s'éloigne. Donc l'histoire n'est pas celle d'une banque publique ingrate ou méchante qui abandonne une région. L'histoire, c'est celle d'une région qui a perdu la confiance de ses partenaires financiers parce que sa trajectoire budgétaire n'est plus lisible. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’Italie veut taxer… les colliers de grand-mère. Et cette idée, racontée par le Financial Times, dit bien plus qu’il n’y paraît : elle révèle ce que fait un État quand il n’a plus aucune marge. Pourquoi Rome fouille-t-elle dans les tiroirs des familles ? Et surtout : qu’est-ce que cette histoire italienne dit de la Belgique et de nos propres finances publiques ? Une chronique d’Amid Faljaoui qui parle d’or, mais surtout d’alerte budgétaire. Mots-Clés : milliards d’euros, coffrets à bijoux, pays, Financial Times, ministère italien des Finances, optimiste, théorique, once d’or, record, réserve ultime, épargne de crise, hérité, grands-parents, inflation, dévaluation, la lire, méfiance, banque, réflexe culturel, naissances, communions, mariages, investissement, parachute, John Mauro dell’Olio, mouvement, 5 étoiles, recettes, réserve nationale, monde, États-Unis, Allemand, trou noir, États européens, déficits, croissance, système fiscal, fortune, Londres, Paris, Milan, hype, Europe. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une chute de 30 %, un seuil symbolique cassé et un marché qui doute : le Bitcoin vit un moment de vérité. Dans cette chronique, Amid Faljaoui vous explique pourquoi l’actif star des cryptomonnaies décroche alors que l’or et les obligations caracolent en tête. Que se joue-t-il vraiment derrière la tempête crypto ? Ces dernières semaines, le Bitcoin a perdu de son éclat. Depuis le début de l’année, il a dégringolé d’environ 30 %, de quoi commencer à inquiéter les investisseurs crypto. Ce qui choque le plus, c’est la comparaison. Habituellement, on nous promet que le Bitcoin va plus vite, plus haut, plus fort que les autres placements. Or cette année, même les investissements les plus "ennuyeux" — l’or, les obligations ou encore les bons du Trésor américain — font mieux que lui. Le moment clé, c’est le passage sous les 90 000 dollars. Ce seuil est symbolique : 90 000 dollars, c’est le prix moyen payé par ceux qui ont acheté du Bitcoin via les fameux ETF. En tombant en dessous, le Bitcoin a fait basculer l’investisseur moyen dans le rouge. Et quand beaucoup de gens commencent à perdre de l’argent, le moral du marché change très vite. Il faut dire que le Bitcoin avait promis beaucoup : être un refuge contre l’inflation, une protection quand ça secoue, et une valeur indépendante du reste du monde. En 2025, rien de tout cela ne s’est produit. Le 10 octobre dernier, un véritable "mini-crash éclair" a balayé l’équivalent de 19 milliards de dollars. Depuis, la liquidité — c’est-à-dire la facilité d’acheter ou de vendre sans faire bouger les prix — s’est asséchée. Ajoutons une économie mondiale grippée, une Chine qui ralentit, une Asie qui inquiète, des géants technologiques prudents… Dans cette ambiance, la Crypto ne rassure plus. Elle amplifie même l’inquiétude, ce qui est un comble par rapport aux promesses initiales du Bitcoin. Faut-il dire adieu au Bitcoin ? Non. Il a déjà connu des chutes spectaculaires et s’est toujours relevé. Il reste même au-dessus de ses niveaux d’il y a un an. Mais en ce moment, les investisseurs se protègent, se mettent en mode prudence, et les spécialistes estiment qu’il y a moins de 5 % de chance que le Bitcoin retrouve son record de 126 000 dollars avant la fin de l’année. La vraie question n’est donc pas : le Bitcoin va-t-il remonter ? Il remontera probablement un jour, comme il l’a toujours fait. La vraie question est : les gens vont-ils continuer à y croire autant qu’avant ? Car un actif financier peut perdre de la valeur, mais quand il perd sa magie, là… c’est une autre histoire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peter Thiel, figure emblématique de la Silicon Valley, vient de céder d'un coup toutes ses actions Nvidia, provoquant une onde de choc sur les marchés financiers. Cette vente spectaculaire soulève immédiatement une question cruciale pour tous les investisseurs, y compris en Belgique : s'agit-il du premier signal d'un éclatement de la bulle de l'intelligence artificielle, ou simplement d'un milliardaire qui encaisse ses gains après une hausse exceptionnelle ? Si la réponse reste incertaine, cette décision intervient dans un contexte de marchés déjà nerveux et relance le débat sur l'avenir des valorisations dans le secteur de l'IA. Peter Thiel n'est pas un investisseur comme les autres. Ce milliardaire a cofondé PayPal avec Elon Musk et financé Facebook très tôt dans son développement. Réputé pour aller à contre-courant et avoir "le nez fin", ses mouvements sur les marchés financiers sont toujours observés avec attention. Sa dernière décision a particulièrement marqué les esprits : il a vendu toutes ses actions Nvidia en une seule fois. Comme Nvidia est aujourd'hui l'entreprise la plus valorisée au monde grâce à l'intelligence artificielle, cette vente a immédiatement créé "une sorte de petit frisson sur les marchés financiers". Malgré l'effet d'annonce, les chiffres révèlent une réalité plus nuancée. Peter Thiel n'a pas agi via un énorme fonds, mais depuis un véhicule d'investissement "assez modeste pour un milliardaire". L'analyse des 900 fonds américains montre que si environ 160 ont vendu des actions Nvidia, pratiquement le même nombre en a racheté. Cette situation est "loin d'un mouvement de panique" et ressemble plutôt à "une sorte de marché qui se rééquilibre". Les données globales contredisent donc l'idée d'une fuite massive des investisseurs face aux valeurs technologiques liées à l'IA. Plusieurs explications pratiques peuvent justifier cette vente : prise de bénéfices, gestion du risque, changement de stratégie ou même raisons fiscales. Rien n'indique que Peter Thiel anticipe une explosion de la bulle de l'intelligence artificielle. Pendant ce temps, Nvidia continue d'enregistrer "une demande énorme pour ses puces d'intelligence artificielle". Les géants Microsoft, Amazon et Google "en commandent toujours plus", et "la dynamique industrielle reste extrêmement forte". Cet épisode illustre "notre tendance collective à surinterpréter chaque geste d'un personnage connu". Parfois, un investisseur vend simplement parce qu'il estime que sa position a suffisamment progressé, sans nécessairement prédire l'avenir du secteur. Pour comprendre les véritables tendances du marché de l'IA, mieux vaut suivre les indicateurs structurels : commandes des géants technologiques, budgets consacrés à l'IA, capacités de production. Ces éléments permettent de "faire la différence entre un signal et du bruit" plutôt que de se focaliser sur les décisions isolées, même celles d'un milliardaire célèbre. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous avez peut-être vu passer ce week-end les articles sur les robots-taxis qui seraient sur le point de changer nos vies… enfin, c'est ce que dit la Silicon Valley. Notre chroniqueur Amid Faljaoui a regardé ce qui se cache derrière cette communication. Et la réalité n'est pas vraiment celle qu'on nous présente. Il nous explique pourquoi. Voitures autonomes, villes fluides, futur libéré des chauffeurs humains : le récit enthousiaste revient régulièrement. Pourtant, la réalité du terrain révèle un fossé important entre les annonces et l'état réel de la technologie. Les chiffres contrastent avec les annonces grandioses. Les fameuses flottes mondiales se limitent à peine 2000 véhicules chez Waymo et quelques centaines chez Uber. À l'échelle des millions de trajets urbains quotidiens, il ne s'agit pas d'une révolution mais plutôt d'un prototype industriel. La promesse d'une sécurité mille fois supérieure à la conduite humaine repose davantage sur des slogans que sur des données vérifiables. Aucune analyse indépendante n'a été réalisée, aucune transparence n'existe sur les interventions humaines nécessaires. Plusieurs accidents suffisamment graves ont d'ailleurs poussé certains opérateurs à suspendre momentanément leurs services. La question du modèle économique reste sans réponse. Les entreprises affirment le chercher, une manière polie de reconnaître qu'elles ne l'ont pas trouvé. Un robotaxi dépasse souvent les 150 000 dollars d'équipement et nécessite une maintenance spécialisée, des recalibrages fréquents, du nettoyage, des stations dédiées et même une supervision humaine permanente. Malgré l'absence théorique de chauffeur, les prix des courses n'ont jamais baissé. Si l'autonomie constituait réellement une révolution en termes de coût, l'effet serait déjà visible sur la facture de l'utilisateur. Ce n'est manifestement pas le cas. L'enthousiasme récurrent pour les robotaxis s'explique par leur fonction qui dépasse le simple transport. Le robotaxi est devenu un outil narratif, permettant d'afficher une avance technologique, de rassurer les investisseurs et de maintenir l'idée que la prochaine grande rupture est imminente. La Silicon Valley comprend que l'apparence d'un futur déjà en marche vaut souvent plus que des résultats tangibles. Les robotaxis finiront par trouver leur place, mais probablement dans des environnements maîtrisés : campus, zones industrielles, navettes aéroportuaires. La fiction d'une flotte urbaine autonome remplaçant l'essentiel de la conduite humaine reste un horizon théorique. La vérité, moins spectaculaire, s'avère plus solide : aujourd'hui, la Silicon Valley ne vend pas encore une révolution de la mobilité, mais surtout l'histoire de cette révolution. Pour l'instant, l'histoire des robotaxis circule beaucoup mieux que les voitures elles-mêmes. Cette réalité invite à une approche plus mesurée face aux promesses technologiques, en privilégiant les faits aux récits marketing. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le jour où votre iPhone captera dans une zone blanche, vous penserez sûrement que votre opérateur a réalisé un miracle. En réalité, ce ne sera peut-être même pas son réseau, mais un satellite. En effet, Apple travaille sur une messagerie par satellite capable d’envoyer des photos. Dit comme ça, on se dit qu’Apple veut se passer des opérateurs télécom. Les choses sont plus simples et sans doute plus subtiles. D’abord, Apple n’a pas de constellation satellite, elle n’a pas d’antenne. Elle n’a pas de fréquence sur toute la planète et, surtout, aucun intérêt à devenir un opérateur. C’est un métier qui coûte très cher, qui rapporte moins et qui demande des investissements colossaux. Ce n’est pas du tout le modèle d’Apple. Il faut être très clair sur la technologie : le satellite ne remplace pas la 5G. Aujourd’hui, il permet d’envoyer un SOS, demain une photo compressée mais pas de regarder YouTube, ni de passer une heure en visioconférence. C’est donc un filet de sécurité, pas un vrai réseau du quotidien. Pourtant, ce que prépare Apple pourrait changer les choses, mais d’une autre manière : en intégrant l’eSIM, en ajoutant une petite connexion venue du ciel, on va dire, quand le réseau classique ne répond plus. Apple ne cherche pas à supprimer les opérateurs télécom, elle cherche plutôt à reprendre la main sur l’expérience client. Si, demain, votre iPhone capte un minimum partout, même quand votre opérateur télécom préféré décroche, à qui allez-vous attribuer la performance ? À Apple, évidemment ! Résultat, l’opérateur devient un peu moins indispensable dans votre esprit. Il n’est plus celui qui vous connecte, mais celui qui vous connecte quand tout va bien. Et c’est d’ailleurs là que tout se joue. Apple ne veut pas devenir Proximus ou Orange, elle veut que vous dépendiez un peu plus d’elle et un peu moins d’eux. Pour vous, un iPhone plus fiable, plus rassurant, qui marche même quand le réseau manque. Pour les opérateurs, c’est un petit peu moins drôle. Le rôle central glisse doucement vers le téléphone lui-même. La vraie révolution n’est donc pas un iPhone sans opérateur, c’est un iPhone qui a un petit peu moins besoin de ces opérateurs. Et ça, ça suffit déjà à changer l’équilibre du marché. Dans la chronique Amid Faljaoui décortique ce que cela change vraiment pour les consommateurs… et pour les télécoms. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On en parle beaucoup : un reportage au titre volontairement provocateur "Sans boulot : tous fraudeurs ?" a engendré 39% de parts de marché, un raz-de-marée de réactions et plusieurs plaintes déposées depuis lors auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Un succès d’audience donc, mais aussi un révélateur de notre époque. Pendant que le débat public s’enflamme sur la morale, personne ne regarde l’éléphant au milieu de la pièce, c’est-à-dire la logique économique derrière tout cela. Ce reportage ne parle pas seulement de fraude sociale. En réalité, il parle surtout de l’économie de l’indignation. Aujourd’hui, en effet, la télévision (comme d’ailleurs YouTube, Netflix, TikTok) ne vend plus seulement de l’information, elle vend aussi de l’attention. Dans ce marché, la nuance ne rapporte rien. C’est triste à dire, mais ce qui fait grimper les audiences, c’est l’émotion, la colère, le choc, l’indignation. Quelques témoignages extrêmes, une musique dramatique, un montage serré et malin, et hop, notre cerveau s’active. L’indignation déclenche une décharge de dopamine, cette molécule du plaisir qui nous récompense chaque fois qu’on se sent du bon côté. S’indigner, c’est agréable, ça rassure, ça stimule, ça donne l’illusion d’agir. Ce plaisir-là, les chaînes savent même le mesurer. C’est donc le nouveau modèle économique dominant en télévision. Plus d’émotions égale plus d’audience, égale plus de valeur publicitaire. Une équation simple, mais redoutable. Cette économie de l’indignation prospère parce qu’elle s’appuie sur nos biais cognitifs, ces réflexes mentaux qui nous aident à penser vite, mais qui nous font souvent juger faux. Prenons par exemple le biais d’indignation morale : on se sent vertueux quand on juge les autres. Le biais de confirmation ensuite : on retient surtout ce qui nous conforte dans notre opinion. Et puis le biais de représentativité : quelques exemples suffisent pour croire qu’il représente tout un pays, même si le reportage n’a, par définition, aucune valeur scientifique. La télévision ne crée pas nos colères, elle les orchestre. Et nous, spectateurs, on croit réfléchir alors que nous ne faisons que réagir. Le risque c’est qu’à force de jouer avec la colère, on crée une société divisée. Or la confiance c’est un carburant invisible de toute prospérité. Sans elle, il n’y a ni investissement, ni innovation, ni croissance. Aujourd’hui, l’enjeu n’est plus de prouver qu’il fallait agir, mais d’aider ceux qui doivent vivre la réforme à la traverser. Parce que si l’objectif est de remettre les gens au travail, il faut leur tendre la main, pas leur jeter la honte à la figure. Et dans l’économie réelle, comme dans le management, l’humiliation n’a jamais créé de performance. Ce reportage "Sans boulot : tous fraudeurs ?" n’est pas un simple fait d’hiver médiatique, c’est le symptôme d’un système qui transforme l’indignation en business et la division en modèle économique. Mais une société qui passe son temps à s’indigner n’avance pas. Ce qu’il faut maintenant, c’est transformer la colère en mouvement, la défiance en confiance et la réforme en adhésion. Parce qu’une économie ne prospère pas contre les gens, elle prospère avec eux. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un tiers des chansons publiées chaque jour sur Deezer sont désormais générées par l'IA. Derrière cette avalanche de musique sans musicien ni interprète, c'est tout le modèle du streaming qui vacille. Qui gagne, qui perd et surtout que vaut encore une chanson quand elle n'a plus d'auteur ? C'est l'objet de la chronique économique d'Amid Faljaoui, directeur du magazine Trends-Tendances. Sur Deezer, un tiers des nouveautés sont désormais générées par intelligence artificielle. Cette révolution technologique, qui produit environ 40 000 titres quotidiens sans compositeur ni musicien, bouleverse l'ensemble de l'industrie musicale. Toutes les plateformes de streaming sont concernées par ce phénomène qui remet en question le modèle économique traditionnel et menace directement les revenus des créateurs humains. L'ampleur du phénomène dépasse toutes les prévisions. Ces 40 000 titres quotidiens créés sans intervention humaine représentent une production industrielle sans précédent dans l'histoire de la musique. Spotify a récemment pris des mesures drastiques en supprimant 75 millions de morceaux produits ou générés automatiquement de sa plateforme. Cette invasion artificielle met le modèle économique du streaming sous pression. Les revenus étant partagés entre tous les titres écoutés, l'augmentation massive de morceaux artificiels réduit mécaniquement la part destinée aux artistes humains. Plus il y a de contenus générés par IA, moins il reste d'argent pour rémunérer la création traditionnelle. Selon la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs, l'intelligence artificielle pourrait représenter 20% des revenus du streaming mondial d'ici 2028. Cette projection alarmante suggère que les créateurs pourraient perdre jusqu'à 4 milliards d'euros par an, fragilisant toute la chaîne musicale : producteurs, éditeurs et interprètes. Un problème plus insidieux encore émerge : la confusion entre création humaine et artificielle. Une étude Ipsos réalisée pour Deezer révèle que 97% des auditeurs sont incapables de distinguer si un morceau est d'origine humaine ou non. Cette indiscernabilité croissante pose une question fondamentale : comment rémunérer équitablement la création quand plus personne ne peut identifier sa source ? Les plateformes y voient plutôt une opportunité : plus de contenu disponible à moindre coût. Cette vision contraste avec les inquiétudes des artistes qui voient leur travail noyé dans un océan de productions automatisées. Face à cette révolution, les grandes maisons de disques tentent de reprendre la main. Universal a signé des partenariats stratégiques avec des startups d'intelligence artificielle comme Stability AI ou Udio. L'objectif est d'encadrer cette nouvelle production et d'éviter ce qui s'apparente à une forme de piratage sonore industrialisé. Ce qui relevait initialement de l'expérimentation artistique devient clairement une activité industrielle. Des milliers de producteurs automatisent désormais la création de chansons spécifiquement pour alimenter les algorithmes des plateformes de streaming. Cette transformation entraîne une explosion de l'offre musicale et, par conséquent, une dévalorisation générale de la musique. L'équilibre économique traditionnel du secteur se trouve profondément modifié : les plateformes gagnent en volume tandis que les artistes perdent en valeur. Le streaming, déjà peu rémunérateur pour les créateurs, risque de l'être encore moins. Cette évolution ne concerne pas seulement l'avenir sonore de la musique, mais aussi la viabilité économique du métier d'artiste dans un monde où l'intelligence artificielle compose, interprète et diffuse sans relâche. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hier, un ami d'Amid Faljaoui lui a envoyé un article du magazine Le Point au titre fracassant : "L'homme qui avait prévu la crise de 2008 prédit la chute de l'intelligence artificielle." Amid a voulu comprendre : faut-il vraiment s'inquiéter ? Et c'est en écoutant Jeff Bezos, le patron d'Amazon, qu'il a trouvé la nuance qui change tout. Michael Burry refait surface 17 ans après avoir prévu la crise des subprimes. Ce financier atypique s'attaque cette fois à l'intelligence artificielle. Selon un article du Point, il a parié plus d'un milliard de dollars sur une baisse des cours de géants technologiques comme Nvidia et Palantir. Mais attention aux apparences : Burry n'a pas sorti un milliard de sa poche. Il utilise un instrument financier appelé "option de vente" ou "put", une sorte d'assurance contre la baisse. S'il a raison et que les actions chutent, il gagne de l'argent. S'il se trompe, il ne perd que la prime payée pour cette assurance. Pour Michael Burry, "la fièvre autour de l'intelligence artificielle ressemble dangereusement aux emballements passés". Il dénonce des valorisations trop hautes, trop rapides, et parfois sans lien avec les bénéfices réels des entreprises concernées. Son message est limpide : le marché de l'IA présente tous les signes d'une bulle spéculative prête à éclater. Cette analyse s'appuie sur son expertise reconnue dans la détection des excès financiers, lui qui avait flairé avant tout le monde la crise des subprimes en 2008. Face à cette vision apocalyptique, Jeff Bezos apporte une perspective différente. Lors de l'Italian Tech Week à Turin, le fondateur d'Amazon a défendu une approche plus nuancée. Pour lui, il s'agit d'"une sorte de bulle industrielle, mais pas une bulle financière". Cette distinction est cruciale selon Bezos. Contrairement aux bulles destructrices comme celle des subprimes de 2008, les bulles industrielles laissent derrière elles des infrastructures et des innovations qui profitent à la société. "Ce désordre financier finance aussi de vraies innovations", souligne-t-il, évoquant les puces, logiciels et data centers qui forment les fondations du monde numérique de demain. Au fond, Michael Burry et Jeff Bezos ne se contredisent pas vraiment. Ils observent le même phénomène à deux échelles de temps différentes. Burry se concentre sur le court terme : la spéculation, les excès, la psychologie de marché. Bezos privilégie le long terme : la dynamique industrielle et les innovations qui survivront une fois la poussière retombée. Contrairement à 2008, cette bulle ne menace donc pas le système financier : elle est en train de le transformer. Mots-clés : Christian Bale, film, the big short, pari financier, géant de la tech, John Elkann, progrès, épargnant, long terme --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
75 % des actionnaires de Tesla ont voté hier soir pour offrir à son patron Elon Musk un plan de rémunération de plusieurs milliards de dollars. Pas parce qu'il promet, mais parce qu'il a déjà accompli des miracles. Le vrai produit de Tesla, ce n'est plus la voiture électrique : c'est la croyance, comme nous l'explique Amid Faljaoui, directeur du magazine économique Trends-Tendances. Les actionnaires de Tesla ont approuvé hier soir un plan de rémunération révolutionnaire qui pourrait rapporter jusqu'à 1000 milliards de dollars à Elon Musk sur dix ans. Cette décision historique divise les investisseurs mais témoigne de la confiance accordée au dirigeant pour transformer l'entreprise en empire industriel. Ce plan de rémunération exceptionnel n'est pas un versement immédiat mais un système structuré en 12 paliers sur une décennie. À chaque objectif atteint - niveau de vente, seuil de profit ou cible industrielle - Elon Musk recevra une tranche d'actions de l'entreprise. Pour décrocher le jackpot final, Musk devra transformer Tesla en empire valorisé à 8500 milliards de dollars, contre 1500 milliards actuellement, produire 20 millions de véhicules et développer robots humanoïdes et taxis autonomes. Cette rémunération stratosphérique divise les investisseurs, certains dénonçant un pouvoir sans contrepoids. Pourtant, 75% des actionnaires ont validé ce package, révélant une adhésion qui dépasse l'analyse financière traditionnelle. Cette approbation témoigne d'une croyance en la vision d'Elon Musk, devenu un véritable prophète industriel. Ses entreprises ne vendent plus seulement des produits mais une transformation du monde : Tesla pour l'énergie, SpaceX pour l'espace, Neuralink pour le cerveau. Les réalisations de Musk justifient cette confiance : il a rendu la voiture électrique désirable, révolutionné l'industrie spatiale avec des fusées réutilisables et promet des robots collaboratifs. depuis 20 ans, Elon Musk réussit là où tout le monde disait que c'était impossible. Tesla a évolué au-delà d'une entreprise classique pour devenir une « église du futur » avec ses fidèles et ses miracles industriels. Ce plan à 1000 milliards constitue un pari colossal, mais aussi une récompense pour un homme qui a déjà déplacé les frontières du possible. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des drones planent au-dessus des bases militaires belges et de notre aéroport national. Et rappelons-le : la Belgique gère, via la société Euroclear, 185 milliards d’euros d’avoirs russes gelés. Difficile d’y voir une simple coïncidence. La guerre hybride s’invite désormais dans notre économie — silencieuse, mais terriblement coûteuse comme comme nous l’explique Amid Faljaoui, directeur du magazine économique Trends-Tendances. Ces derniers jours, des drones non identifiés ont survolé plusieurs bases militaires belges et l'aéroport de Bruxelles, provoquant l'annulation de vols, des passagers bloqués et plaçant le gouvernement en alerte maximale. Face à cette menace inédite, 50 millions d'euros ont été débloqués en urgence pour renforcer la protection du territoire. La Défense va ainsi acquérir des fusils anti-drone et des brouilleurs électroniques. Cette affaire révèle que le drone est devenu une variable économique majeure. Depuis la guerre en Ukraine, il s'impose comme un acteur central : outil d'espionnage, de surveillance, voire d'intimidation, comme on le constate aujourd'hui en Belgique. Lorsqu'ils rôdent au-dessus d'un aéroport, ces appareils peuvent paralyser une économie entière. Chaque minute de fermeture coûte des centaines de milliers d'euros. Le drone représente donc un risque économique majeur, une faille dans un système basé sur la vitesse et la continuité. Interrogé par L'Echo, le PDG de DroneShield, Oleg Vornik, estime qu'un aéroport pourrait être entièrement sécurisé pour 5 à 10 millions d'euros en combinant radars spécialisés, capteurs radio, caméras et intelligence artificielle. « L'investissement serait rentabilisé dès la première attaque évitée », affirme-t-il. Le coût total d'un tel dispositif équivaut à celui d'une seule fermeture d'aéroport, un argument évidemment favorable à son entreprise, mais révélateur de la logique économique actuelle. La Belgique part de très loin en matière de détection. Ses radars, conçus pour détecter les avions de ligne, ignorent souvent les petits engins en plastique. Les capteurs radio se perdent dans le bruit des fréquences Wi-Fi, 4G ou 5G. Résultat : les drones passent littéralement sous les radars. Cette vulnérabilité technique expose le pays à des risques économiques considérables, alors que la protection des infrastructures devient cruciale. Ces survols rappellent que la sécurité n'est plus une dépense, mais un investissement. Protéger nos aéroports, ports ou centres de données, c'est aussi protéger la fluidité de l'économie, la réputation du pays et la confiance des investisseurs. À Bruxelles, l'enjeu est encore plus stratégique : la Belgique gère près de 185 milliards d'euros d'avoirs russes gelés via Euroclear, une position qui fait grincer des dents à Moscou. Ces survols de drones ressemblent à une manière pour la Russie de narguer la Belgique sur son propre territoire. À l'heure où un simple drone peut clouer un pays au sol, les fusils anti-drone et les brouilleurs ne sont plus des gadgets futuristes. Ils deviennent les nouveaux garde-fous de notre économie. Une réalité que peu auraient imaginée il y a encore quelques mois, mais qui s'impose désormais comme une priorité stratégique pour la sécurité économique du pays. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le budget fédéral est littéralement suspendu à un fil. Et, au bout du fil, la date butoir du 6 novembre, donc demain jeudi. Le Premier ministre, Bart de Wever avance dans un vent politique contraire de plus en plus fort. Depuis plusieurs jours, le Premier ministre tente désespérément de boucler ce fichu budget fédéral. Mais chaque pas devient de plus en plus incertain. Hier encore, le kern, c’est-à-dire le cœur du gouvernement, s’est séparé sans la moindre avancée. Et une source parle carrément d’une crise totale. Résultat, on n’est pas à l’abri d’une visite du Premier ministre chez le Roi jeudi. Tout tient à un chiffre : 22 C’est le nouveau taux de TVA que Bart de Wever veut instaurer : une hausse de 21% à 22%. Une mesure simple, mais qui rapporterait beaucoup, plusieurs milliards d’euros, pour justement combler les 10 milliards d’efforts budgétaires que nous réclame la Commission européenne. Mais du côté du MR, pour le moment, c’est un nom ferme et définitif, un nom clair et net. Georges-Louis Bouchez refuse toute nouvelle taxe. Pour lui, la Belgique étouffe déjà sous les impôts. Et ses partenaires, pour le moment, s’arrachent les cheveux. Tension maximale Une source proche des négociations le dit sans détour : Bouchez rêve d’une révolution tatchérienne que personne, pour le moment, autour de la table, ne veut. Bref, la tension est au maximum. Les socialistes flamands, eux, refusent de gêner l’indexation des salaires. Les libéraux, comme je viens de le dire, refusent d’augmenter la TVA. Et la N-VA, qui voulait boucler les réformes avant la fin de l’année, elle, s’impatiente. Résultat, plus personne ne bouge. Et pourtant, l’échéance approche, c’est demain. Sans accord, le pays passera en mode douzièmes provisoires Cela signifie que, chaque mois, l’État ne pourra dépenser qu’un douzième du budget de l’an dernier. Autrement dit, plus aucune marge de manœuvre, plus de réformes possibles et un déficit qui continuera de se creuser. C’est là le paradoxe. Bart de Wever, qui voulait redresser les comptes publics, risque de commencer 2026 avec un budget au ralenti et donc un État en mode pause, comme c’est le cas aujourd’hui, alors que les dépenses explosent et que la dette dépasse déjà les 105% du PIB. Tout va sans doute se jouer ce mercredi. Bart de Wever a relancé une tournée de bilatéral pour tenter d’éviter la chute. Mais les positions, pour l’instant, sont figées et l’accord paraît de plus en plus improbable. En résumé, on a un pays qui se bat sur un point de TVA, un gouvernement en apnée à la veille de sa deadline et une économie qui, elle, attend qu’on arrête de jouer avec le calendrier. Est-ce que le gouvernement trouvera une issue avant vendredi ? Peut-être mais, à ce stade, ce serait sans doute un petit miracle. Et en politique belge, vous le savez, les miracles n’arrivent jamais à l’heure. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le 2 avril dernier, les États-Unis ont décidé de renforcer leur protectionnisme. En clair, taxer davantage les importations pour relocaliser la production. Sur papier, tout ça semble logique mais, sur le terrain, ça crée des tensions, des réactions et parfois même des effets boomerangs. Premier effet boomerang, le soja. Pendant des années, le soja américain partait massivement vers la Chine. C’était d’ailleurs le principal débouché des agriculteurs du Midwest. Lorsque Washington a relevé ses droits de douane, la Chine a riposté. Elle a réduit ses achats de soja et s’est tournée vers le Brésil et l’Argentine. Résultat, les producteurs américains ont perdu leurs meilleurs clients et la Chine, elle, a renforcé sa présence économique en Amérique du Sud. Deuxième effet boomerang, les terres rares, ces métaux essentiels aux batteries de voitures électriques, aux éoliennes, aux smartphones et à l’industrie automobile. La Chine contrôle 90% de leur raffinage mondial. Donc quand elle restreint les exportations de terres rares, les États-Unis découvrent qu’ils ont non seulement délocalisé bien plus que leurs usines, ils ont délocalisé leur dépendance ou leur indépendance technologique. Washington veut aujourd’hui reconstruire une filière locale, mais ça va prendre des années et ça coûtera très très cher. Troisième effet boomerang, le bœuf. Les États-Unis envisagent aujourd’hui de taxer à nouveau certaines importations de bœuf, notamment brésilien, pour protéger leurs éleveurs. Ce scénario n’est pas encore une réalité, même si on en parle beaucoup, c’est comme une sorte d’épée de Damoclès : si la production locale ne suit pas, la conséquence sera prévisible. On aura des prix plus élevés pour les consommateurs américains et des tensions sur la chaîne alimentaire. Ces trois exemples racontent la même histoire : l’Amérique veut redevenir indépendante, mais elle mesure le prix du retour à l’autonomie après des décennies de dépendance mondiale. Et cette reconquête se paye parfois à la pompe, parfois au supermarché, parfois dans le repas du midi… Et l’Europe dans tout ça ? L’Europe n’est pas à l’abri. Nous dépendons encore d’autres pour l’énergie, les médicaments, les batteries, et même pour certains produits alimentaires. Nous voulons tous produire localement, mais sans hausse de prix. Nous voulons l’indépendance, mais sans effort. Or, dans un monde où tout (du gaz au blé, des métaux aux microprocesseurs) devient une arme d’influence, cette illusion ne va pas tenir très longtemps. Bientôt, on aura le même choix que les Américains : payer un peu plus cher pour redevenir maître de notre avenir, ou continuer à dépendre des autres pour ce que nous mangeons, ce que nous consommons… L’indépendance, elle ne se proclame pas, elle se construit. Et parfois, elle se paye au prix fort, même entre deux tranches de pain. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.