Elle circule dans les toilettes des bars lillois, dans les soirées de villages, on la consomme parfois même avant d’aller travailler. Longtemps associée à une élite urbaine, la cocaïne s’est démocratisée, au point de devenir la première drogue illicite en valeur en France, devant le cannabis. Comment en est-on arrivé là et quelles sont les conséquences pour les consommateurs ? On en parle dans notre nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte.La France est en train de basculer. Pour la première fois, le marché de la cocaïne dépasse en valeur celui du cannabis : plus de 3,1 milliards d’euros, contre 2,7 pour l’herbe en 2023. Une montée en puissance fulgurante qui révèle une réalité : la cocaïne n’est plus une drogue de milieu fermé, associée aux soirées branchées ou aux élites. Aujourd’hui, elle circule partout. Dans les grandes villes comme dans les campagnes, dans les open spaces, les entrepôts, les bars de village… et dans toutes les catégories sociales.« Tout le monde consomme », disent les chercheurs. Et les organisations criminelles l’ont bien compris : prix en baisse, pureté en hausse, stratégies commerciales agressives… La cocaïne est en train de se démocratiser.Alors comment expliquer ce basculement ? Pourquoi ces drogues séduisent-elles autant ? Comment les réseaux s’organisent-ils ? Et que raconte cette explosion de la demande sur notre société, notre rapport au travail, à la performance, au plaisir, ou même à la fatigue ? Qu’en disent les consommateurs et les addictologues ?On en parle avec Antoine Maes et Bérangère Barret, tous les deux journalistes au service régional de la rédaction et auteurs d’un dossier sur le sujet.
Ils prennent soin de leur entreprise mais pas de leur santé. La santé mentale des chefs d’entreprise, et en particulier celle des petits patrons, est un sujet tabou.Mais derrière la réussite, l’énergie et le courage qu’on prête à ces dirigeants, il y a aussi, bien souvent, de la solitude, du stress, un sentiment d’isolement et, parfois, une vraie détresse. Dans les Hauts-de-France, 85 % des dirigeants de petites sociétés souffriraient de maux physiques ou psychiques… et un tiers d’entre eux souffriraient de dépression et d’anxiété… mais 66 % d’entre eux estiment qu’il ne faut pas en parler.Quels sont les maux dont ils souffrent exactement ? Comment en est-on arrivé là et pourquoi cette réalité est si peu abordée dans le monde du travail ? Quelles sont les histoires de vie qu’on retrouve derrière ce sujet ? Comment lutter contre ce phénomène ? On en parle avec Nathalie Labreigne, journaliste au service économie du journal et autrice d’un dossier sur le sujet.
Chaque année, c’est un rituel. Des candidates venues de toutes les régions de France, des millions de téléspectateurs, des débats enflammés… Miss France est un concours de beauté centenaire qui semble défier le temps. L’an dernier encore, l’émission de télé a réuni près de 8 millions de personnes devant leur écran, faisant du concours la deuxième plus grande audience de divertissement de l’année sur les chaînes françaises.Un spectacle populaire qui réunit toutes les générations mais qui cristallise aussi les paradoxes. Comment cette élection continue-t-elle d’attirer un public aussi massif, alors même que la société évolue, que le féminisme se renforce et que les attentes autour de la représentation des femmes changent profondément ? Tradition et modernisation, glamour et critiques, divertissement familial et enjeux sociétaux… Miss France, c’est un peu de tout ça à la fois.Alors, qu’est-ce qui fait que Miss France reste un phénomène culturel, au succès persistant même en 2025 ? Pourquoi le concours est bien plus qu’un show télé et pourquoi notre région y est particulièrement attachée ? Comment couvrir un tel événement quand on est un journal d’information comme le nôtre et comment nous avons, nous aussi, évolué dans notre manière de nous intéresser au sujet ?On en parle avec Christian Canivez, journaliste au service régional de la rédaction et Natalie Grosskopf, spécialiste télé.
Jacques Delfosse pourrait être l’un des pires pédocriminels de l’Église de France. Prêtre dans le Nord puis en région parisienne, il aurait agressé sexuellement des dizaines d’enfants entre les années 1960 et 2000, notamment lors de colonies de vacances. Longtemps restée sous les radars, l’affaire refait aujourd’hui surface grâce à deux nouvelles plaintes déposées en 2023 et 2024. Dans cet épisode, notre journaliste Bruno Renoul raconte son enquête sur ce prêtre déjà condamné en 2007 pour deux viols, mais qui pourrait en réalité compter plus d’une cinquantaine de victimes. Il a retrouvé des hommes et des femmes qui ont accepté de lui parler de leurs souvenirs, parfois enfouis, et des traumatismes laissés par ces agressions.L’enquête met aussi en lumière les défaillances de l’Église : plusieurs responsables étaient informés, mais Jacques Delfosse n’a jamais été réellement éloigné des enfants. Les diocèses de Lille et de Créteil sont désormais visés par des plaintes pour non-dénonciation. Fait rare, notre journaliste est également allé frapper à la porte de Jacques Delfosse, aujourd’hui âgé de 88 ans, qui a accepté de livrer sa version des faits dans un échange glaçant. Un épisode difficile, mais nécessaire.Si vous vous reconnaissez dans le récit du parcours de Jacques Delfosse, que vous pensez avoir été victime de ce prêtre, et que vous souhaitez vous manifester pour apporter votre témoignage, plusieurs possibilités s’offrent à vous :Contacter les cellules d’écoute que les diocèses ont mises en place pour prendre en compte la parole des victimes d’abus sexuels dans l’Eglise. Pour le diocèse de Lille, on peut écrire à ecoute.victimes@lille.catholique.fr ou laisser un message au 06 85 07 30 96. Pour le diocèse de Créteil, c’est paroledevictime93-94@eveche-creteil.cef.fr ou le 01 41 83 42 17. Pour celui d’Evry, le mail est paroledevictimes91@eveche-evry.com et le téléphone le 01 60 91 17 05.Porter plainte directement auprès de la police ou de la gendarmerie, ou écrire au procureur de la République de votre secteur.Contacter l’INIRR (Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation), une structure mise en place par l’Eglise pour aider les victimes à parler, reconnaître les faits qu’elles ont subi et les indemniser. Cette instance peut être contactée par mail (secretariat@inirr.fr) ou par courrier postal (41, boulevard du Montparnasse 75006 Paris).
Emmanuel Macron face aux lecteurs de La Voix du Nord pour parler de la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux et des algorithmes. C'est une rencontre exceptionnelle qui a eu lieu ce mercredi à Arras. Mais avant que le président n’entre en scène et que nos abonnés ne prennent la parole, il y a eu des jours de préparation, des dizaines d'appels avec l’Elysée, des choix parfois délicats, une sécurisation drastique... Bref, une logistique impressionnante et millimétrée. Dans cet épisode, on vous raconte les coulisses de ce moment qui aura duré plus de deux heures et réuni 200 personnes. Comment une telle rencontre se met en place ? Pourquoi Emmanuel Macron a choisi La Voix du Nord pour s’exprimer sur ce thème précis ? Comment les lecteurs qui l’ont interrogé ont-ils été choisis ? Comment la rédaction en chef a-t-elle construit ce moment d’échange pour qu’il reste libre, exigeant et représentatif ? Et surtout, comment s’organise la sécurité et la coordination avec l’Élysée, quand un président se déplace dans une salle avec des citoyens invités à parler sans filtre ? Et sur place, comment s’est déroulée cette rencontre hors du commun ? On en parle avec Stéphanie Zorn, rédactrice en chef du journal, Julien Lecuyer, reporter spécialiste politique et Laurie Moniez, cheffe du service régional de La Voix du Nord, tous les deux, aux manettes de cette rencontre.
Le 13 novembre 2015. Une date gravée dans la mémoire collective. Dix ans ont passé, et pourtant… chacun se souvient encore de ce qu’il faisait au moment où tout a basculé.Ce soir-là, à Paris, dans les rues du 10e et du 11e arrondissement, au Bataclan, au Stade de France, le terrorisme islamiste frappait aveuglément, faisant 130 morts, des centaines de blessés, et laissant notre pays pétrifié.Mais alors dix ans plus tard, que reste-t-il du 13 novembre ? Comment les victimes, les rescapés et leurs proches ont-ils vécu ces dix années ? Comment les policiers, les secouristes, les journalistes, ceux qui étaient en première ligne, ont-ils appris à vivre avec ces souvenirs ? Et que dit, aujourd’hui, le 13 novembre de notre société… Dix ans après, sommes-nous devenus une société différente, qu’a-t-on appris sur notre rapport à la peur, à la justice et à la liberté ? Et à l’inverse, qu’a-t-on oublié ?On en parle avec Olivier Berger, Julien Lecuyer et Sébastien Leroy, tous les trois journalistes de la rédaction, et ayant à la fois couvert les faits où rencontré les victimes nordistes du 13 novembre dont on entendra aussi des témoignages dans cet épisode.#13novembre#13novembre10ans#LesCicatricesDu13Novembre#Attentats13Novembre#DixAnsAprès#MémoireCollective#PodcastJournalistique#Décryptage#EnquêteAudio#Souvenir
Calais. Une ville portuaire connue pour ses ferries, son terminal transmanche, et… ses crises migratoires. Une ville souvent décrite comme une frontière où les barbelés et le mot « jungle » en ont effrayé plus d’un. Et pourtant… depuis six ans, Calais s’est aussi fait connaître pour une tout autre raison : un dragon géant, fait de métal et de bois ! Une créature monumentale qui arpente son front de mer avec des touristes à son bord et qui, au fil des saisons, est devenue une sorte de totem urbain. Le symbole d’une ville qui veut se raconter autrement.Rénovation urbaine, explosion de la fréquentation touristique, retombées économiques estimées à près de 15 millions d’euros par an, changement d’image… Ce dragon, conçu par la compagnie de La Machine de Nantes, a bouleversé bien plus que le paysage touristique : il a transformé une partie du territoire.Six ans plus tard, Calais s’apprête à accueillir une nouvelle créature : le Varan de voyage. Trois jours d’événement annoncés les 7,8 et 9 novembre, 400 000 visiteurs attendus, une logistique hors norme. Et derrière la performance artistique, une ambition urbaine et économique : prolonger – et amplifier – la transformation de la ville.L’enjeu est clair : consolider l’élan initié par le dragon et ancrer un peu plus Calais dans une dynamique culturelle, touristique et économique. Mais alors cette stratégie peut-elle durer ? Quels effets réels sur le territoire, sur la vie locale et sur les habitants ? Peut-on vraiment transformer une ville grâce à des créatures mécaniques ?On en parle avec Olivier Pecqueux et Eric Dauchart, tous les deux journalistes à la rédaction de Calais.
Encadrer l'utilisation des écrans pour les enfants. C'est un souhait d'Emmanuel Macron prononcé lors d'une conférence de presse en début d'année. Dans la foulée, une commission de dix experts a été installée et, trois mois plus tard, elle a rendu son rapport de 125 pages. Et les conclusions sont assez effrayantes.Il se dégage un consensus très net sur les effets négatifs des écrans sur le sommeil, sur la progression de la myopie ou de la sédentarité qui favorisent le surpoids et l'obésité. La santé mentale et le développement du cerveau des enfants les plus jeunes sont aussi au cœur de l'étude.Et en termes de temps passé devant les écrans, les Hauts-de-France sont clairement les mauvais élèves ! Que ce soit à 2 ans, 3 ans et demi ou 5 ans et demi, ce sont les enfants de la région qui passent le plus de temps devant les écrans, jusqu'à 1h43 par jour pour les petits de 5 ans et demi.Alors, les experts recommandent de ne pas exposer les enfants de moins de 3 ans, d'attendre 11 ans pour un téléphone portable et 13 ans pour un smartphone avec un accès Internet mais que peut-on lire d'autre dans ce rapport alarmant ? Quelles sont les préconisations des experts ? Et quelles mesures peuvent réellement être mises en place ? Qu'en penser les familles et quelles sont leurs trucs pour éviter les dérives ?On en parle dans le nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte, avec Laurent Decotte, journaliste au service régional de la rédaction et Béatrice Quintin, cheffe du service interactivité.Un épisode diffusé une première fois le 9 mai 2024.
Pendant les vacances scolaires, on vous propose de rédécouvrir des épisodes encore dans l'actualité. Cette semaine, retour sur les coulisses du procès de Cédric Jubillar. Une affaire hors norme jugée pendant quatre semaines par la cour d'assises du Tarn. Depuis la première diffusion de notre épisode, le 2 octobre, l'accusé a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle mais il a directement fait appel et sera donc à nouveau jugé. C'est l'une des affaires judiciaires les plus suivies de ces dernières années : la disparition de Delphine Jubillar. Cette infirmière du Tarn dont on est sans nouvelles depuis décembre 2020.Après des années d'enquête, c'est désormais devant la cour d'assises qu'une partie de la vérité se joue. Le procès de Cédric Jubillar , fils mari, accusé de l'avoir tuée, s'est ouvert le 22 septembre pour une durée de quatre semaines. Une audience très attendue, suivie de près par des dizaines de médias, et scrutée par les proches de Delphine comme par le grand public qui attend de savoir ce qu'est devenue cette mère de deux enfants, âgée de 33 ans au moment des faits.Le procès permettra-t-il de découvrir la vérité ? Rien n’est moins sûr. Mais au-delà des témoignages et des débats judiciaires, il y a aussi tout ce que l'on ne voit pas toujours : la vie dans la salle d'audience, la tension palpable à chaque déposition, les longues heures d'attente, et la logistique parfois impressionnante qu'un tel procès exige. Quels sont les enjeux de ce procès hors-norme alors même qu'il n'y a pas de corps, pas de scène de crime et pas d'aveux ? Comment la justice encadre-t-elle un procès aussi médiatisé ? Comment les journalistes s'organisent-ils pour rendre compte de ce qui se joue dans la salle d'audience ? Et que signifie couvrir un procès également médiatique ?On en parle dans cet épisode de notre podcast Hors-Texte, avec Samuel Cogez, journaliste spécialisé dans le traitement des faits divers et de la justice à La Voix du Nord et envoyé spécial à Albi pour couvrir ce procès.#jubillar #procès #justice #tribunal #DelphineJubillar #CedricJubillar #Albi
Octobre, c’est le mois où les façades s’illuminent en rose, où les foulards, les marches et les rubans viennent nous sensibiliser autour d’une cause : le cancer du sein. Car il est encore le cancer le plus fréquent chez la femme. Dans les Hauts-de-France, chaque année, plus de 5 000 nouveaux cas sont diagnostiqués et avec plus de 1200 décès, la mortalité liée à cette maladie y est 25 % plus élevée que la moyenne nationale.Et derrière ces chiffres, il y a surtout des parcours, des combats et des guérisons. Mais ces « après » sont parfois bien plus complexes que ce que les affiches ou les slogans laissent imaginer. Car tout n’est pas terminé une fois le cancer éteint et si l’hormonothérapie évite les risques de récidive, elle entraîne aussi un nouveau combat dont on parle peu.Comment vit-on avec la maladie et comment affronter l’après quand sa vie entière a été bouleversée ? Pourquoi le cancer frappe-t-il plus fort dans les Hauts-de-France ? Que disent les femmes qui traversent cette épreuve ? Comment continuer à sensibiliser autour du dépistage ?On en parle dans le nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte, avec Marie-Catherine Nicodème, journaliste au service régional de la rédaction qui a rencontré quatre femmes en rémission.
Depuis quelques semaines, plusieurs drones, dont certains identifiés comme russes, ont pénétré l’espace aérien de plusieurs pays européens, de la Pologne au Danemark. Des incidents inquiétants qui ont même poussé la Première ministre danoise à parler de la « situation la plus dangereuse depuis la Seconde Guerre mondiale ».Car ces survols de drones ne sont pas un cas isolé. Depuis des mois, on assiste à une multiplication des attaques hybrides de la part de la Russie comme des cyberattaques, ou des sabotages… Autant de signaux qui montrent que le conflit avec la Russie dépasse largement les frontières ukrainiennes.Plus de trois ans après le début de l’invasion russe, l’Europe se retrouve donc face à une réalité brutale : celle d’une guerre qui redessine non seulement les équilibres géopolitiques mondiaux, mais qui menace aussi notre vie quotidienne, qu’il s’agisse de sécurité, d’énergie ou même de cohésion politique.Que veulent les Russes ? Jusqu’où cela peut-il aller ? Quels sont les nouveaux enjeux de cette guerre des drones qui se joue en Europe ? La France pourrait-elle, elle aussi, être survolée et si oui, qu’est-ce que cela voudrait dire ? Enfin, plus globalement, que risque l’Europe dans cette nouvelle guerre et les alliés occidentaux sauront-ils se défendre ?On en parle avec Félix Pennel, journaliste au siège de La Voix du Nord, à Lille, spécialiste du conflit ukrainien et Olivier Berger, grand reporter, spécialisé dans les questions de défense.
C’est l’une des affaires judiciaires les plus suivies de ces dernières années : la disparition de Delphine Jubillar. Cette infirmière du Tarn dont on est sans nouvelles depuis décembre 2020.Après des années d’enquête, c’est désormais devant la cour d’assises qu’une partie de la vérité se joue. Le procès de Cédric Jubillar, son mari, accusé de l’avoir tuée, s’est ouvert le 22 septembre pour une durée de quatre semaines. Une audience très attendue, suivie de près par des dizaines de médias, et scruté par les proches de Delphine comme par le grand public qui attendent de savoir ce qu’est devenue cette mère de deux enfants, âgée de 33 ans au moment des faits.Le procès permettra-t-il de découvrir la vérité ? Rien n’est moins sûr. Mais au-delà des témoignages et des débats judiciaires, il y a aussi tout ce que l’on ne voit pas toujours : la vie dans la salle d’audience, la tension palpable à chaque déposition, les longues heures d’attente, et la logistique parfois impressionnante qu’un tel procès exige. Quels sont les enjeux de ce procès hors-norme alors même qu’il n’y a pas de corps, pas de scène de crime et pas d’aveux ? Comment la justice encadre-t-elle un procès aussi médiatisé ? Comment les journalistes s’organisent-ils pour rendre compte de ce qui se joue dans la salle d’audience ? Et que signifie couvrir un procès aussi médiatique ?On en parle dans le nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte, avec Samuel Cogez, journaliste spécialisé dans le traitement des faits divers et de la justice à La Voix du Nord et envoyé spécial à Albi pour couvrir ce procès.#jubillar #procès #justice #tribunal #DelphineJubillar #CedricJubillar #Albi
Dimanche 14 septembre, au Parc des Princes. Une rencontre au sommet s’annonçait entre le PSG et le RC Lens… Et comme à leur habitude, plusieurs centaines de Lensois avaient fait la route pour encourager leur équipe de foot. Mais avant de voir un seul ballon, ils ont vu… des CRS, des grilles, des fouilles, et pour certains, des lacrymos. Résultat : trois plaintes déposées par des supporters blessés, la Défenseure des droits saisie par un groupe d’ultras et le maire de Lens. Mais une police qui « assume les décisions prises pour encadrer les supporters lensois ».Un dimanche chaotique donc mais qui agit comme un révélateur de ce qui se passe pour tous les supporters, quel que que soit leur club : depuis plusieurs années, les déplacements des supporters sont encadrés, escortés, les parcages sont grillagés, les tribunes fermées… En bref, les conditions d’accueil réservées aux supporters se durcissent de plus en plus.Mais alors, qu’est-ce qui justifie cette sécurité extrême ? Qui sont vraiment les Ultras, quelle est leur légitimité dans le spectacle du foot et pourquoi leurs déplacements sont-ils aujourd’hui si encadrés, voire interdits ? Comment en est-on arrivé à une telle prudence et quelle est la stratégie de l’État ? Alors que la passion populaire se heurte de plus en plus aux logiques de contrôle et de sécurisation, comment faire pour trouver un juste milieu ?On en parle dans le nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte avec Youenn Martin, journaliste à la rédaction de Lens et Grégory Lallemand, journaliste sportif, tous les deux grands spécialistes de ce sujet.#foot #RCLens #RacingClubdeLens #Lens #supporters #RedTigers #politique #police #droit #sport
En juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale devait sortir la France de l’impasse et permettre au pays d’avancer, selon Emmanuel Macron. C’est pourtant tout l’inverse qui se déroule depuis. Les crises politiques se succèdent à un rythme qui semble s’accélérer. Avec Sébastien Lecornu, le président de la République vient de nommer son 5e premier ministre en trois ans, la majorité à l’Assemblée est introuvable et les débats sont bloqués... Les institutions sont paralysées, les sondages montrent une confiance des Français dans leurs politiques au plus bas et, dans la rue, le mouvement «Bloquons tout» ou la grève générale de ce jeudi 18 septembre traduisent une colère sociale qui ne faiblit pas. Mais alors que nous dit cette crise ? Que dit-elle de notre démocratie ? Notre système politique peut-il encore fonctionner ou est-il au bord de l’effondrement ? D’où vient le mouvement «Bloquons tout», qui se mobilise et peut-on le comparer à la crise des Gilets jaunes ? Les actions tiendront-elles sur la durée alors même que le mécontentement pourra aussi se traduire dans les urnes aux élections municipales du mois de mars prochain ou lors de la présidentielle de 2027 ? On en parle dans le nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte avec Laurent Decotte et Bérangère Barret, journalistes au service régional du journal et Julien Lecuyer, notre reporter politique basé à Paris. #politique #France #Macron #crise #Bloquonstout #Gilets jaunes
Il accueille aujourd’hui près de 100 détenus décrits par l’Etat comme les plus dangereux de France... Le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, près de Lens, est au cœur de l’actualité nationale depuis cet été et l’arrivée de 88 nouveaux détenus. En effet, dans le cadre de la loi visant à lutter contre le narcotrafic, l’établissement a été choisi pour devenir une super prison avec un régime d’isolement carcéral pour mettre sous cloche les gros trafiquants. Leur régime de détention est aujourd’hui un des plus stricts d’Europe et il est remis en cause par les avocats de la défense mais aussi par l’observatoire international des prisons. Mais alors, que se passe-t-il réellement derrière les barreaux de cette prison ? Pourquoi le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, l’a choisie pour accueillir les hommes les plus dangereux de France ? Que dénoncent exactement les avocats et leurs recours ont-ils une chance d’aboutir ? Et quel avenir pour ces détenus parfois même pas encore jugés ? On en parle avec Antoine Maes, journaliste au service régional du journal. #prison #politique #détenus #VendinleVieil #Lens #sécurité #drogue #trafic #narcotrafic
La braderie de Lille fait son grand retour. Et avec elle, plus de 5000 exposants et 2,5 millions de visiteurs vont célébrer le réemploi et la seconde main car, oui la braderie est clairement reine en la matière. Mais est-ce suffisant face au défi écologique ? Car oui, l’empreinte carbone de la star de l’économie circulaire n’en reste pas moins très élevée. Avec 500 tonnes de moules, 30 tonnes de frites et plus de 4 millions de litres de bières consommés en moins de 48 heures, la braderie pèse lourd. Sans compter les modes de transport des visiteurs qui font exploser la note.Selon deux bureaux d’étude que nous avons sollicités une première fois il y a trois ans, le bilan carbone de la braderie de Lille est estimé à près de 30 000 tonnes équivalent CO2, soit, la même dépense que 17 000 allers/retours Paris-New-York en avion.Pourquoi et comment lutter quand on est un événement aussi gigantesque que la braderie de Lille ? Les initiatives de la ville, notamment en termes de réduction des déchets, d’anti-gaspi ou de recyclage sont-elles suffisantes ? Quelles solutions sont envisagées pour l’avenir ? A l'occasion de l'édition 2025 de la braderie, on vous propose de réécouter cet épisode diffusé une première fois pour la braderie 2024, et toujours d'actualité.On en parle avec Laurie Moniez, cheffe du service régional du journal et Sami Chebah, journaliste à la rédaction de Lille, tous deux habitués de la braderie de Lille.#braderie #Lille #écologie #environnement #podcast #information
Pour la troisième fois de son histoire, Lille accueillera le Grand départ du Tour de France, du 3 au 5 juillet. Un événement historique après trois éditions organisées à l’étranger, à Copenhague, Bilbao et Florence.La capitale des Flandres s’apprête ainsi à vivre l’un des événements sportifs les plus populaires au monde et sera visible dans les 190 pays où est diffusée la compétition. Un beau coup de projecteur pour Lille mais pas seulement puisque la région accueille également les deux étapes suivantes, de Lauwin-Planque à Boulogne, et de Valenciennes à Dunkerque.Dans les coulisses du tracé de la Grande boucleLes 184 coureurs des 23 équipes au départ de la Grande boucle vont ainsi rouler sur la côte comme sur nos pavés et mettre en avant nos paysages auprès de millions de personnes.Voilà qui vaut bien une grande fête pour notre région déjà amoureuse de vélo. Parade, présentation des coureurs, fan park, village, passage de la caravane, animations partout en ville… Tout le territoire sera vêtu de jaune pendant ces trois jours.Mais alors, comment la ville de Lille a-t-elle fait pour accueillir le départ de cet événement mythique ? Comment le tracé est-il décidé et comment couvre-t-on le Tour en tant que journaliste ? Voir passer les coureurs dans sa ville ou être ville étape a-t-il un impact durable pour les secteurs concernés ?On en parle dans le dernier épisode de la saison de notre podcast Hors-Texte, avec Sébastien Noé, journaliste sportif et grand spécialiste du Tour à la rédaction.#cyclisme #ASO, #carteduTour #étape, #reportage, #médiasportif #TourdeFrance #sports #journalisme #velo #Lille
C’était il y a un an. Le 9 juin 2024, Emmanuel Macron décide de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous sommes au lendemain des élections européennes et le président de la République estime que la déroute de son camp justifie un retour aux urnes pour les Français. Une annonce qui fait l’effet d’une bombe dans le pays alors même que la France s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques.De nouvelles élections sont organisées dans l’urgence, le 30 juin et le 7 juillet. Et, déjouant tous les pronostics, c’est la gauche, unie sous la bannière du Nouveau front populaire, qui s’est finalement placée en tête du second tour. Juste devant le camp présidentiel qui a bénéficié d’un certain front républicain pour contrer l’extrême droite du Rassemblement national.Une déconfiture ou une victoire différée pour le RN ?Une petite désillusion pour le parti de Marine Le Pen qui avait pulvérisé ses scores aux Européennes. Pour autant, personne ne peut nier la percée historique de l’extrême droite qui a récolté 124 sièges quand elle n’avait que 8 députés en 2017. De quoi nourrir l’espoir de Marine Le Pen d’une victoire seulement… différée pour la présidentielle de 2027.Un an après, Emmanuel Macron semble plus isolé que jamais, les dissonances chez les différents partis de gauche sont revenues au galop, la droite tente de se reconstruire et le Rassemblement national doit, lui aussi, affronter plusieurs tempêtes.À commencer par la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens. 23 autres personnes se sont vues condamnées et le parti s’est vu infliger 2 millions d’euros d’amende dont un million ferme et une confiscation d’un million d’euros. Une décision judiciaire que Marine Le Pen conteste en faisant appel.Élections municipales et présidentielle en ligne de mireAlors, comment le parti se porte-t-il à quelques mois des élections municipales ? Le RN se relèvera-t-il de la condamnation de sa dirigeante qui a fait appel de cette décision ? Quel bilan tirer de cette année politique particulière et comment se projette-t-on vers 2027 et l’élection présidentielle ?On en parle avec Julien Lecuyer, notre reporter basé à Paris et Laurent Decotte, journaliste au service régional de la rédaction.#Législatives2024 #Politique #AssembléeNationale #ViePolitique #DébatRépublicain #FrancePolitique #RassemblementNational #RN2024 #StratégieRN #NormalisationRN #FrontRépublicain #PodcastPolitique #PodcastActu #PodcastFrance
Un seul donneur d’organes peut sauver jusqu’à 7 vies. Un chiffre… vital que l’agence de biomédecine rappelle pour la journée du don d’organes qui se déroule le 22 juin.A cette occasion, La Voix du Nord publie un supplément exceptionnel pour contrer les idées reçues et permettre de comprendre comment ce sujet est bien plus vivant qu’on ne le pense. Il faut le savoir, aujourd’hui en France, plus de 70 000 personnes vivent grâce à une greffe.Et, sachez que, dans notre pays, nous sommes tous considérés comme donneur, sauf si vous avez fait la démarche de vous inscrire sur le registre des refus. Pour autant, les soignants s’adressent toujours aux proches avant de procéder à un quelconque prélèvement sur une personne décédée. Chaque jour, ce sont ainsi une quinzaine de vies qui sont sauvées grâce aux équipes de transplantation.Un quotidien que les journalistes Marie-Catherine Nicodème et Pascal Bonnière ont pu suivre, au centre hospitalier de Lille. Ils ont interrogé les équipes, assisté en direct à un don d’organes de l’annonce du décès à l’envoi des organes en passant par le prélèvement. Mais ils ont aussi rencontré une famille de donneur et une receveuse, Laurianne, 22 ans, greffée du cœur il y a seulement quelques semaines.Alors, comment couvre-t-on ce genre de sujet sensible en tant que journalistes, avec quelle distance doit-on ou peut-on travailler, comment les familles de donneurs vivent-elles la chose et comment, les receveurs se positionnent, comment les soignants font tout pour soutenir les deux côtés et mettre l’humain et le vivant au cœur de leur métier… Ils nous racontent. #DonDOrganes #Transplantation #Santé #Solidarité #InfoSanté #hopitalLille #DonDOrganesHautsDeFrance #SantéLille #TransplantationLille
Accoucher en France est de plus en plus risqué. Alors que nous avons longtemps eu un taux de mortalité infantile relativement faible, nous nous classons aujourd’hui tristement au 23e rang sur les 27 pays de l’Union européenne. Et les chiffres sont parlants : en 2024, 4 bébés sont morts pour 1000 enfants nés vivants. Autrement dit, sur les 700 000 enfants nés l’an dernier, 2800 ont perdu la vie avant leur premier anniversaire.En 50 ans, les trois quarts des maternités ont ferméDans ce contexte, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à lutter contre la mortalité infantile à la mi-mai 2025. Le texte instaure notamment un moratoire de trois ans sur les fermetures de maternités. Car, si les causes de la mortalité infantile doivent être étudiées à la loupe, une enquête des journalistes d’investigation Anthony Cortes et Sébastien Leurquin révèle que « les risques de décès néonatal sont multipliés par deux lorsque le trajet jusqu’à la maternité dépasse 45 minutes ». Or, en cinquante ans, les trois quarts de maternité ont fermé et le nombre de femmes habitant à plus de trois quarts d’heure d’une maternité a augmenté de 40 % depuis 25 ans.Et la région ne fait pas exception puisqu’en dix ans, 12 maternités ont fermé leurs portes. Un chiffre qui sera bientôt porté à 13 avec la fermeture annoncée de la maternité de la clinique de la Côte d’Opale, située à Saint-Martin-Boulogne, près de Boulogne-sur-Mer donc.Mais alors, quelles sont les causes de ces fermetures en cascade ? Sont-elles les seules responsables de l’augmentation de la mortalité infantile ? Comment en est-on arrivé à une telle crise ? Qu’en dit le personnel soignant et, surtout, comment faire pour faire baisser ces statistiques inquiétantes ? On en parle avec Aïcha Noui, journaliste au service région de La Voix du Nord et Aude Deraedt, rédactrice à l’agence de Boulogne-sur-Mer.#maternité #santé #enfant #bébé #nourisson #nouveauné #santé #grossesse #mortalitéHors-Texte, à retrouver tous les jeudisHors-Texte, c’est le podcast d’actualité hebdomadaire de La Voix du Nord. Chaque semaine, on revient sur une actu qui a fait la Une les jours précédents, avec les journalistes de la rédaction. Ils nous racontent comment ils ont mené leur sujet, quelles sont les coulisses de l’information, quelles sont leurs impressions… et ils nous livrent leur analyse.Pendant une vingtaine de minutes, on fait le point ensemble pour comprendre cette actualité. Rendez-vous chaque jeudi à partir de 6 heures sur le site de La Voix du Nord et sur toutes les plateformes d’écoute. Et parce qu’on existe grâce à vous, n’hésitez pas à vous abonner et à nous laisser des commentaires ou des petites étoiles.