Connaissez-vous les 4 accords toltèques ? Les avez-vous déjà expérimentés dans votre quotidien ?Les 4 accords toltèques sont issus de la sagesse toltèque. Ils ont été popularisés par Don Miguel Ruiz dans son livre éponyme.Ils constituent une proposition qui peut devenir un principe de vie, une invitation à une certaine qualité d’attention à porter au quotidien, une inspiration à cultiver l’harmonie dans ses relations : la relation à soi, la relation aux autres, celle à la vie et aux circonstances du quotidien.Que ta parole soit impeccableUne parole impeccable pourrait être une parole congruente : qui est le reflet des pensées autant que de l’élan du cœur, une parole aussi alignée avec ses actes. Et en ce sens, la parole engage une certaine responsabilité qu’il y a lieu d’assumer, et cela peut se faire avec légèreté bien sûr !Une parole impeccable, cela pourrait être une parole qui se dit, qui ose s’exprimer, ne pas se retenir… De la même manière une parole impeccable invite à ne pas parler pour ne rien dire, ou pour combler un vide. Dans la parole impeccable, il y a cette invitation à oser dire et savoir se taire.Une parole impeccable, ce pourrait être aussi une parole soutenante, de soi, de l’autre à qui l’on s’adresse, du vivant. J’entend par là une parole qui ouvre plus de possibles qu’elle n’en ferme. Ne fais pas de suppositionsL’invitation est à cesser de projeter, d’imaginer, de conjecturer… Cesser de combler le vide d’information, cet espace où je ne sais pas, par ce qui généralement se tricote et se retricote en cogitations interminables. Ne pas faire de suppositions, c’est souvent dépasser un réflexe acquis, une compulsion du mental semblable au hamster dans sa roue qui tourne en boucle. Ne prends rien personnellementUne autre compulsion du mental qui envisage tout à partir de lui. Une manière de se mettre au centre, et plus souvent dans un sens dépréciatif ou source de tensions, internes comme dans la relation.Quel petit pas de côté permettrait de changer de perspective, et de se rendre compte que si telle personne agit comme cela, ou si telle situation évolue de cette manière, ça n’a peut-être rien à voir avec nous ? Fais toujours de ton mieuxL’exigence des trois accords précédents, abordés en valeur absolue, pourrait être rebutante s’il n’y avait cette quatrième invitation à faire de son mieux. Relativisons la valeur du résultat ou de la production à la spécificité de l’individu ! Chacun a ses talents, uniques, et chacun, avec ces talents spécifiques, peut être une contribution.Faire de son mieux, c’est aussi considérer que le mieux d’aujourd’hui n’est pas celui demain ni celui d’hier, c’est s’éviter la double peine de ne pas avoir atteint un certain objectif et de se juger pour cela. Alors oui, ces accords toltèques sont ultra simples, et oui, il est difficile de les mettre en œuvre parfaitement. Mais justement, la perfection n’est pas celle que l’on imagine.Et pratiquer avec douceur pour soi (et pour les autres) ces accords toltèques peut amener de grandes transformations dans les relations, dans la communication : de la détente, la possibilité de désamorcer des tensions, conflits, malentendus, une attention et une qualité de communication qui peut ouvrir à une authenticité d’échanges inattendus.En cela, c’est une véritable source de fluidité, de légèreté dans le quotidien… une manière de surfer ! Bienvenue à vos réactions à l’écoute de cet épisode, à vos commentaires et à vos témoignages !Crédit photo: FreepikHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je vous propose d’adopter le point de vue suivant : tout est opportunité.En effet, quelles que soient les circonstances que la vie met sur notre chemin, nous avons à chaque instant la possibilité de choisir comment nous allons les considérer ces circonstances, ce qui va déterminer comment nous allons les traverser. Face à tel imprévu, vais-je réagir, me braquer, me mettre en colère, m’attrister ? Ou vais-je considérer que de nouvelles possibilités sont disponibles que je n’avais pas envisagées ?Comment puis-je considérer les circonstances de la vie, avec quelles lunettes et à partir de quelle perspective pour voir ces opportunités plutôt que des entraves, des problèmes à régler, des montagnes à dépasser… ? A la manière de l’ascension d’une montagne qui élargit considérablement l’horizon, vous pouvez vous placer au sommet de votre conscience et découvrir le vaste champ des possibles qui s’offre à vous, et à cet endroit, choisir celui que vous allez privilégier !Avez-vous déjà observé ainsi comment des choses qui ne se sont pas passées comme vous l’aviez prévu ou souhaité se sont révélées finalement de merveilleux cadeaux ?Qu’est-ce que je fais de ça ? Comment j’en fais une opportunité ? Quelles possibilités sont là ?C’est certainement le plus grand choix que j’ai à chaque instant.En corollaire de ce choix, je vois deux notions importantes : ne rien attendre et tout recevoir.Lâcher les attentes sur comment les choses doivent se passer (pour se conformer à la manière dont nous les avons pensées) amène de la légèreté, la crispation, la réactivité étant souvent liées à la différence entre ce que j’ai projeté et ce qui est réellement. Il ne s’agit pas de ne plus rien planifier, bien sûr, mais de planifier avec la conscience qu’il est bien possible que les choses se passent différemment et de rester détendu à cet endroit.Lâcher les attentes, les projetions, les points de vue, donc.Et recevoir tous les possibles qui s’ouvrent et auxquels je n’aurais jamais pensé ! Les recevoir sans jugement de valeur du genre « C’est bien » voire « c’est mieux » ou « c’est moins bien » quand ce n’est pas « catastrophique ». Là encore, le jugement de valeur découle d’une forme d’attachement à l’idée que j’ai de comment les choses devraient se passer. Mais à partir du moment où je lâche cette idée, tout est à créer, à venir. Et c’est le moment de sortir sa planche de surf et de se laisser porter par la vague, joyeusement, avec la curiosité de découvrir où elle va me mener !Une proposition donc à faire feu de tout bois, en choisissant que ce soit un feu lumineux, ardent et joyeux ou un feu destructeur…La proposition n’est pas forcément facile à recevoir et je suis curieuse de découvrir ce qu’elle met en mouvement en vous ! N’hésitez pas à partager, témoigner dans les commentaires !Crédit Photo: FreepikHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode captivant de "Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour", Virginie Caubert nous invite à explorer le monde fascinant du surf, non pas en tant qu'activité sportive, mais comme une véritable métaphore de notre existence. À travers ses réflexions, elle nous montre comment le surf peut nous enseigner des valeurs essentielles telles que l'action, l'humilité, l'équilibre, la fluidité et la joie. Bien qu'elle n'ait jamais pratiqué le surf, Virginie partage son expérience personnelle avec le bodyboard, illustrant ainsi l'importance de se mobiliser et de passer à l'action dans notre quotidien.L'épisode nous rappelle que chaque vague qui se présente à nous représente des opportunités à saisir. Virginie nous pousse à adopter une posture active, même lorsque nous nous trouvons dans des périodes d'attente. Elle souligne que la vie est pleine de surprises et que notre capacité à réagir avec agilité et enthousiasme peut transformer notre expérience. En prenant du recul et en observant les forces de la vie, nous pouvons apprendre à naviguer à travers les hauts et les bas avec grâce.L'humilité est un autre point clé de cette discussion. Virginie nous rappelle que, bien que nous ne puissions pas contrôler les circonstances, nous avons le pouvoir de choisir comment nous les accueillons. Cette acceptation ouverte nous permet de créer quelque chose de beau à partir des défis que nous rencontrons. En cultivant une attitude d'ouverture et de réceptivité, nous pouvons transformer les obstacles en tremplins vers notre épanouissement personnel.La fluidité, tant dans le surf que dans la vie, est essentielle pour vivre pleinement l'instant présent. Virginie nous encourage à embrasser les possibilités infinies que la vie nous offre, à être à l'écoute de notre intuition et à nous laisser porter par le courant des événements. En adoptant cette approche, nous découvrons la joie d'être en harmonie avec nous-mêmes et avec le monde qui nous entoure.Cet épisode de "Prendre soin de l'être" est une invitation à réfléchir sur notre manière d'être au monde et à intégrer les leçons du surf dans notre vie quotidienne. Que vous soyez un passionné de surf ou simplement curieux de découvrir comment ces principes peuvent enrichir votre existence, cet échange promet d'être inspirant et transformateur. Rejoignez-nous pour cette exploration enrichissante et apprenez à cultiver votre santé holistique jour après jour, en surfant sur les vagues de la vie avec action, humilité et joie.Crédit photo FreepikHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette quatrième saison de Prendre soin de l’être est placée sous le signe de la fluidité. Je vous propose de considérer comment surfer sa vie, à savoir, comment faire de chaque vague une opportunité d’être propulsé avec aisance et légèreté vers plus de joie, de bien-être, d’équilibre, si l’on considère que le surf allie tous ces attributs : recevoir et utiliser l’énergie de la vague, des circonstances et même des aléas, maintenir son équilibre dans le mouvement et se laisser porter vers l’avant !Chaque vendredi, à nouveau, nous nous retrouverons pour partager autour de cette thématique centrale ; chaque semaine, je vous proposerai de porter votre attention sur toutes les opportunités qui n’attendent que vous pour se transformer en pures expériences de kiff !Crédit photo: viarprodesignHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes à l’aube de la rentrée, avec son corollaire de changement de rythme, lancement de nouveau projets, activation et focalisation sur d’autres objectifs…Et en même temps, l’été n’est pas tout à fait fini ; la chaleur et la longueur des jours persiste encore un peu, les vacances aussi pour certains.Qu’auriez-vous envie de prolonger de la plénitude estivale ? La légèreté et l’insouciance d’un temps où vous avez lâché la planification pour vivre au présent et improviser ? La joie d’une disponibilité retrouvée pour prendre soin de vous, faire du sport, vous adonner à vos passe-temps favoris ou simplement ne rien faire du tout – farniente !? La douceur des retrouvailles avec des gens que vous aimez ? Quoi d’autre encore ?Je vous invite à ce voyage olfactif pour faire de l’espace en vous pour continuer à goûter tout cela et en garder l’empreinte vive.Pour ce voyage, l’essence d’orange douce vous accompagnera dans la tonalité de la plénitude, l’huile essentielle d’estragon résonnera avec les changement de rythme et le relâchement que cela permet, l’essence de citron fera résonner l’insouciance et la joie de l’instant présent où tout est possible, l’huile essentielle de cardamome vous connectera à la chaleur humaine et à la convivialité, la joie, les rencontres de cœur, l’huile essentielle de sapin baumier vous transportera vers les explorations, les découvertes, les voyages extérieurs ou intérieurs qui ont nourrit cet été, alors que la criste marine réveillera la vitalité des embruns iodés ou le sapin pectiné celle de l’air pur d’altitude.Vous pouvez choisir l’une ou l’autre de ces odeurs. Dans tous les cas, votre voyage sera seulement le vôtre, unique !Et je vous invite à partager vos témoignages ici, avec beaucoup de gratitude pour la contribution qui sera la vôtre!Crédit photo: freepikHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que diriez-vous d’improviser, de laisser tomber la planification, l’organisation ? De vous en remettre à l’élan de l’instant, aux signes sur le chemin, aux rencontres et à la providence ? D’accepter de vous perdre pour mieux vous trouver ; perdre vos repères, lâcher vos habitudes et vous ouvrir à l’inattendu, le non balisé qui parfois confine à l’inimaginable ?Que risquez-vous vraiment à renoncer aux plans ? Quelles possibilités ouvrez-vous à faire confiance ? Quels cadeaux recèlent les imprévus ? Il ne s’agit pas de se laisser balloter au gré des courants, il s’agit de renoncer à définir le chemin par lequel vous allez parvenir à destination, accepter de vivre ce que vous désirez vivre sans savoir comment, sans rien fermer.C’est un effort, un apprentissage, un apprivoisement pour nous qui sommes conditionnés à planifier nos journées, nos semaines, nos vacances, voire notre vie, à nous projeter loin devant, à nous prémunir, nous garantir, nous sécuriser, à calculer des risques et des statistiques, à régenter, contrôler, rentabiliser notre vie et celle des autres, humains et non humains, jusqu’à celle de la planète ! Lâcher la montre et le contrôle du temps pour revenir à un temps organique, reconnecter la sagesse de notre horloge interne.Lâcher les cartes et systèmes de GPS pour revenir à notre guidance intérieure.S’autoriser toutes les sorties de route, les approximations, les tours et les détours qui rendent le voyage tellement unique par les rencontres qu’ils permettent.S’autoriser l’inefficacité, l’inexactitude, l’errance… Le chemin le plus vivant pour aller d’un point A à un point B n’est pas forcément la ligne droite !Se laisser guider, non par un calculateur d’itinéraire extérieur mais par notre boussole intérieure, consciente au-delà de ce que nous pouvons appréhender.Peut-être faudra-t-il nettoyer un peu les antennes pour capter avec plus de clarté les impulsions du vivant en nous ! Dépoussiérer les écoutilles subtiles ! Décoloniser nos imaginaires !Et si nous (c’est-à-dire une part consciente de nous) savions parfaitement quel est le chemin ? Et si la clé était là, à portée de main ou plutôt à portée de cœur ? Saviez-vous par exemple que le cœur possède des neurones ? Et que ces neurones réagissent avant ceux du cerveau ? C’est ce que nous apprend l’étude des phénomènes de précognition que je trouve fascinants. Je pense en particulier à des expériences menées par différents chercheurs qui proposent à des sujets des images à caractère effrayant ou paisible projetées de manière aléatoires et enregistrent les stimulations physiologiques associées. Les signaux enregistrés témoignent de réaction 4 à 5 secondes avant qu’une image émotionnelle ne soit sélectionnée de manière aléatoire ! Et le cœur répond 1,3 secondes avant le cerveau !!! Il apparaît même que la réaction du cœur (il s’agit de potentiels électriques transmis via les neurones cardiaques) module la réaction cérébrale ! Et, encore plus intéressant, certaines pratiques, telle que la cohérence cardiaque par exemple, augmentent considérablement la capacité de réaction anticipée ; certaines études attestent de la mise en place de réactions de précognition 12 à 14 secondes avant manifestation chez des pratiquants expérimentés !Que direz-vous alors d’aiguiser cette capacité intuitive que nous avons tous en… l’exerçant ! Tout simplement ! Envie de partager vos expériences d’improvisation ? Bienvenue !Et je vous invite à commenter, partager, vous abonner… avant de vous dire à bientôt pour un prochain épisode estival ! Pour en savoir plus sur la retraite naturopathique L’Art de prendre son temps, c’est ici !Crédit photo: jplenio1 sur Freepik
Les 5 Tibétains sont une série de cinq exercices physiques originaires du Tibet. Cette pratique ancienne est réputée pour ses effets revitalisants sur le corps et l'esprit. Les cinq exercices sont conçus pour stimuler les centres énergétiques du corps et promouvoir une meilleure santé physique et mentale.Commencer la journée par une pratique corporelle, comme les 5 Tibétains, peut transformer notre quotidien. Physiquement, ces exercices améliorent notre flexibilité et notre force. Mentalement, ils nous aident à cultiver la clarté et à réduire le stress. Émotionnellement, ils nous permettent de nous connecter plus profondément à nous-mêmes et de commencer la journée avec une attitude positive.Pour intégrer les 5 Tibétains dans votre routine matinale, commencez par pratiquer chaque exercice lentement et à votre rythme. Vous pouvez commencer par quelques répétitions et augmenter progressivement. L'important est d'être régulier et attentif à votre corps.Après une semaine de pratique, prenez un moment pour vous poser quelques questions : Comment vous sentez-vous après cette pratique ? Quels changements avez-vous observé dans votre corps et votre esprit ? Tenir un journal de bord peut être très utile pour suivre votre progression.Pour résumer, les 5 Tibétains sont une excellente façon de commencer la journée en prenant soin de son corps, de son cœur et de son esprit. J'espère que vous allez essayer cette pratique et en tirer autant de bienfaits que possible. Merci de m'avoir écouté et à très bientôt pour un nouvel épisode de "Prendre soin de l'être". Prenez soin de vous !Pour en savoir plus sur les 5 tibétains:Les 5 tibetains : comment les pratiquer au quotidien ? (youtube.com)Pour partager votre expérience, témoigner, commenter, c'est ici!Crédit photo: FreepikHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, c’est le 21 juin, jour officiel du début de l’été selon notre calendrier. J’aurais pu vous parler du solstice, de lumière et de rayonnement… Le 21 juin, c’est aussi traditionnellement la fête de la musique, et c’est donc de musique que j’ai envie de vous parler aujourd’hui.Que l’on y soit consciemment sensible ou pas, la musique nous affecte. Elle est inductrice d’états et de comportements. Et pas seulement la musique, qui est une production culturelle et respecte un certain nombre de codes spécifiques à chaque origine, les sons de la nature ou de la vie moderne nous touchent et nous modèlent.Nous sommes vibrations, la musique – le son – est vibration. Que se passe-t-il quand deux vibrations se rencontrent ? Deux possibilités : des phénomènes d’interférences et des phénomènes de résonnance.Les sons, et la musique en particulier, nous les recevons dans toutes les dimensions de notre être. J’avais d’ailleurs écrit un article de blog à ce sujet, que vous pouvez retrouver sur mon site internet.Quels sont les effets des vibrations sonores ? | Blog (naturopathe-en-diois.fr)Prenons déjà conscience que les sons sont omniprésents à l’extérieur comme à l'intérieur de nous et que lorsque nous nous isolons en quête de silence, c’est plus souvent nous extraire de l’environnement sonore lié à l’activité et à la communauté humaine, pour nous plonger dans les sons de la nature.Comme dans chacun des épisodes de ce podcast, je vous invite à mettre de l’attention; aujourd'hui, de l'attention sur les sons et les musiques dans lesquels vous baignez : lesquels vous font vous sentir bien ? Lesquels vous envahissent ? Lesquels sont devenus tellement familiers que vous ne les entendez même plus ?Comment chaque son, chaque note jouée, chantée, vibrée, projetée vient à votre rencontre, rentre en contact avec votre corps, l’espace de votre être, et le transforme ?Avez-vous remarqué comment la musique vous relie : à vous, aux autres ? Certaines chansons sont associées à des souvenirs, des périodes de vie, et vous transportent instantanément, parfois très loin !De la même manière, vous avez certainement déjà repéré les musiques qui vous apaisent, qui vous donnent le sourire, ou l’irrépressible envie de danser… Et si vous reconnaissiez la musique en général et ces musiques-là en particulier comme des ressources à mobiliser pour prendre soin de vous, autrement que ponctuellement ou spontanément ? Et si vous vous vous créiez des playlists pour prendre soin de vous ? Des playlists sur mesure, rien qu’à vous ! Dans de nombreuses cosmogonies, le son précède la matière, la façonne, donne forme. Alfred Tomatis est arrivé au même point de vue : « Tout être est plongé dans une structure sonore qui le sculpte ». Les travaux de Joël Sternheimer concernant les protéodies semblent confirmer ce point de vue.Comment les musiques que vous écoutez façonnent votre être ? Comment votre environnement sonore vous sculpte-t-il ?Je vous propose de vivre a musique avec une attention nouvelle, une écoute nouvelle, pas seulement avec les oreilles, mais avec tout votre être.Crédit photo: FreepikHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette saison 3 de Prendre soin de l’être, qui va nous accompagner de manière légère et joyeuse à travers l’été, nous allons lâcher le cadre habituel : pas de thématique spécifique, une autre régularité… pour plonger dans l’élan spontané et l’envie de l’instant.Tous les épisodes parleront bien sûr du Prendre soin de toutes les parts de soi. Et nous butinerons les fleurs qui se présentent de manière impromptue.Aussi, si un sujet vous inspire et si vous souhaitez le voir aborder ici, c’est le moment de le partager en commentaire !Pensez à vous abonner pour être informés de la diffusion des épisodes !Crédit photo: FarahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, nous allons visiter l’espace du rituel à travers un voyage olfactif. C’est le deuxième épisode spécial qui vient clôturer la saison 2 de Prendre soin de l’être. Dans cette saison, nous avons abordé le rituel à partir de ce qu’on peut mettre en place concrètement dans son quotidien, et qu’à partir de là, le rituel opère bien au-delà, dans le domaine de l’invisible.L’idée de ce voyage olfactif aujourd’hui, c’est de venir rencontrer cet invisible.Je vous propose à travers ce voyage olfactif de vous relier à ce qui est là et qu’on ne voit pas, et que l’on peut percevoir. Ce qui, dans ce monde invisible relie, connecte le vivant au vivant.Cet espace de résonnance, d’interconnexion, on y a accès simplement parce qu’il est là et qu’on peut le percevoir. Ce voyage olfactif vous propose de vous ouvrir à cette expérience-là. Il n’y a rien à faire avec la tête, ni avec la volonté ; juste se rendre disponible.Vous pouvez réaliser ce voyage avec une odeur comme celle de l’encens, la verveine citronnée, le jasmin, le lotus, ou toute odeur qui vous relie à cet invisible qui est bien là, tout odeur qui vous connecte à quelque chose de plus grand, plus vaste, d’inappréhendable.Une fois installé confortablement, en ayant pris soin de créer un espace dans lequel vous ne serez pas dérangé, vous pourrez laisser votre corps se déposer sans retenue, laisser le souffle vous traverser avec fluidité, et vivre cette expérience juste différente, inhabituelle.Crédit photo BestdesignsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode spécial qui vient clôturer la saison 2 de Prendre soin de l'être, je donne la parole à Sandra Clausse, fondatrice de Ardevie Beauté Naturelle.Le concept Ardevie, à la croisée de l'esthétique et de la naturopathie, prône et diffuse la beauté intégrale, en associant une gamme de cosmétiques naturels, la transmission d'un mode de vie, des expériences multisensorielles invitant à revenir à soi et des compléments alimentaires.C'est tout un univers que Sandra nous invite à explorer, et la possibilité de prendre soin de soi et de sa santé à partir d'une approche de la beauté en profondeur et en sensibilité.Plus d'informations sur Ardevie:Fournisseur cosmétiques naturels bio - ARDEVIE - Beauté Naturelle (ardevie-beaute.fr)Instagram: @ardevie.beauté.naturelleHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous arrivons au terme de la saison 2, et c’est peut-être le moment de porter un regard en arrière et de constater : au fil de ces 15 semaines de partages et de rituels, qu’est-ce qui a changé pour vous ?Dans l’attention que vous vous portez, dans les petites choses du quotidien, dans les opportunités que vous saisissez…J’avais partagé au début de cette saison qu’un rituel, pour moi, est ce qui permet de nous rendre disponibles et réceptifs à la magie de la vie, la voir, la reconnaître, la laisser œuvrer.Nous avons pu constater que chaque moment d’une journée peut être une occasion pour cela : le réveil (S2E2), les repas (S2E4), la toilette (S2E5), les bonjours et les aurevoirs (S2E9), le coucher (S2E13) ; nous avons partagé des pratiques simples et soutenantes pour rentrer dans cet espace de transformation : le brossage à sec (S2E3), la place médecine (S2E6), le temps pour soi (S2E7), la gratitude (S2E8), la médecine du beau (S2E10), la météo intérieure (S2E11), le sourire intérieur (S2E12) ; jusqu’au partage de la semaine dernière autour de la souveraineté (S2E14).A ce point du chemin, qui n’est pas un terme, qui est juste une étape, que voyez-vous de vous ? Quels ont été vos élans ? vos découvertes ? vos expérimentations ? vos inspirations ? Quelles ont été vos difficultés ? vos limitations ? vos freins ? vos résistances ?Et comment vous pouvez célébrer ici ce jeu de la vie auquel vous avez joué jusque-là ? Juste ça ! Il n’y a pas d’évaluation à cet endroit, pas de réussite ni d’échec (cf S1E11), juste se réjouir d’être là à ce moment, comme vous pourriez vous réjouir ‘dune fleur éclose dans votre jardin, de son parfum, de sa beauté éphémère…Il y a mille manières de célébrer ; quelle serait la tienne ? Quelle manifestation joyeuse serait l’expression de ce regard doux et aimant, bienveillant, soutenant que tu peux poser sur toi aujourd’hui ? Une danse ? Un chant ? Un poème ? Un mandala ? une offrande à la vie que tu es à cet instant ?Un acte symbolique de reconnaissance de qui tu es maintenant et qui est appelé à évoluer, encore et encore.Et cette évolution peut également être l’objet d’un rituel d’intention. Celui que je vous propose, c’est la lettre à soi-même dans… 3 mois, 6 ou 9 mois ; à moins que ce ne soit 3 ans…Dans cette lettre, vous pouvez observer celui ou celle que vous serez après ce délai : observer, imaginer, décrire la vie qui sera la vôtre telle que vous vous la souhaitez après tout ce temps, vos réalisations, vos évolutions…Décrire cela dans une lettre puis la laisser de côté, ou mieux, la confier à une personne ressource qui vous la redonnera une fois le délai écoulé, pour que vous puissiez constater à quel point votre pouvoir de manifestation est grand ! Pour témoigner, partager, commenter autour de votre célébration du chemin parcouru, sur la saison toute entière ou sur cet épisode spécifiquement, c’est ici : https://www.facebook.com/share/v/FHF7DtzQvFyHonWf/Crédit photo: wavebreakmedia_micro Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La question que j’ai envie de te poser aujourd’hui c’est : qu’est-ce qui motive tes choix ? Pour quoi ou pour qui, ou bien contre quoi ou contre qui fais-tu ce que tu fais ? Où ta motivation trouve-t-elle sa source ?Je partage cette question qui est venue me percuter une fois encore ces derniers jours, à travers une circonstance relativement anodine, avec des résonnances dans plusieurs domaines de ma vie.Plus je chemine et plus la notion de santé holistique me paraît en résonnance étroite avec la notion de souveraineté : s’épanouir pleinement dans sa vie, à tous les plans de son être, c’est déjà le choisir et se choisir ; j’ai du mal à croire que ça puisse être le fruit du hasard ou des circonstances.La question de la souveraineté me paraît centrale en matière de santé physique.Il y a d’abord cette idée de l’approche conventionnelle que nous subissons l’attaque d’un méchant microbe et que nous tombons malade : paradigme d’impuissance totale !Et puis il y a cette manière de relationner avec le symptôme et de lui donner tout pouvoir sur nous : « je ne peux pas parce que j’ai tel symptôme ».L’approche naturopathique nous invite à un renversement de paradigme pour reprendre la responsabilité de sa santé. Un symptôme exprime un déséquilibre du terrain préalable, et, non seulement, comme j’ai laissé le déséquilibre s’installer, je peux agir sur le terrain pour le rééquilibrer, mais encore je peux prendre soin du terrain avant que le déséquilibre ne se manifeste et faire ainsi de la prévention de santé.Et puis il y a bien sûr tous les autres domaines de la vie : à quoi je donne du pouvoir sur moi : la météo extérieure, mes proches, mon travail, la situation économique, politique, sociale, l’argent ou le manque d’argent, mon habitat etc. Les possibilités sont tellement nombreuses !Et si cela n’était pas le problème, que choisirais-tu ? C’est encore un exercice de changement de point de vue : défocalisation, désidentification, refocalisation… Et c’est aussi une question très simple que tu peux te poser, comme un mantra, dans toutes les circonstances de ta vie.On arrive là au rituel, le rituel tout simple pour retrouver ton élan du cœur, ta boussole intérieure : si cela n’était pas le problème, que choisirais-tu ?Access consciousness propose une autre formulation, qui revient au même : est-ce qu’un être infini choisirait cela ? Sous-entendu qu’un être infini n’a aucune limitation, aucun conditionnement, aucun point de vue, aucun à priori, il a simplement et entièrement le choix, un choix qui s’ancre dans le tout possible.Car à partir du moment où tu formules que, peut-être, cela n’est pas le problème, tu te replaces au centre de ta vie, au centre de la Vie et de tous les possibles, et en particulier ceux que tu n’as pas envisagés, imaginés, considérés ; et alors, de nouvelles perspectives, de nouvelles possibilités se font jour. Là, quelque chose change, quelque chose se transforme. Là, la Vie peut te soutenir et œuvrer.Cette question toute simple revient à créer de l’espace en toi. Elle peut constituer un rituel à elle toute seule. Ou tu peux l’accompagner d’une pratique d’expansion.Pour commenter, partager, témoigner, c'est ici!Crédit photo : margouillatphotosHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le coucher est un moment important, précieux. Il l’est pour les enfants, il l’est pour tous. Moment de passage entre la veille et le sommeil, comme toute transition, il est opportunité.Le moment du coucher c’est un moment pour choisir : ce que je laisse derrière avec cette journée qui se termine ; ce à quoi je m’ouvre comme je m’ouvre à la nuit ; ce que je m’offre de rencontrer en moi ; ce que j’accepte de recevoir pendant que mon cerveau cognitif est au repos…Pendant la nuit, le cerveau cognitif est au repos, la vigilance lâche, de même que dans le corps toute activité volontaire est à l’arrêt. Pour autant, nous ne sommes pas qu’un corps mu par la volonté. Pendant la nuit, tous les autres espaces de nous dont nous sommes plus ou moins conscients peuvent s’activer.On dit souvent que la nuit porte conseil ; il s’agit bien de cela : tout ce qu’on peut recevoir pendant son sommeil alors que la vigilance consciente est levée. Cette vigilance fait souvent barrage : pour écarter tout danger potentiel, elle élimine aussi toute possibilité hors du champ du connu.Le coucher, c’est aussi un moment pour se retrouver, se reconnecter à soi après une journée souvent bien remplie, pleine de sollicitations et d’attention portée à l’extérieur.Comment te reconnectes-tu à toi avant d’aller dormir ? Il y a plein de rituels que j’ai évoqués dans les épisodes précédents qui sont autant de ressources pour se connecter à soi au coucher : la météo intérieure (S2E11), le rituel de gratitude (S2E8), la toilette (S2E5), un temps pour soi (S2E7)…Tu en as peut-être au moins autant d’autres qui te sont propres : une méditation, une pratique respiratoire, une lecture inspirante, une prière, un temps d’écriture spontané, l’écoute d’une musique relaxante…Et puis, il y a tout l’environnement qui contribue à cette transition : lumière qui se tamise peu à peu, sons qui s’atténuent, mouvements qui ralentissent… Le vivant aime les transitions (relativement) douces : la nuit tombe progressivement, les jours rallongent ou diminuent peu à peu (et on peut voir à l’occasion des changements d’heure ou de fuseaux horaires comment cette progressivité est facilitante pour notre adaptation !)Le moment du coucher, c’est, comme le moment du lever, l’occasion de poser des intentions : quelle inspiration je me propose de recevoir cette nuit ? qu’est-ce que j’aspire à vivre demain ?... Poser une intention, c’est orienter son attention. Je l’ai déjà dit, l’attention c’est un engrais qui permet que ce sur quoi elle se pose se manifeste. Le coucher, c’est ce moment où tu peux mettre de l’engrais sur tes rêves, tes ambitions, tes valeurs.Le coucher, c’est aussi le moment de s’en remettre à plus grand que soi. Parce que justement, tu ne contrôles pas ce qui se passe pendant ton sommeil, c’est le moment de choisir de laisser la vie te soutenir et de recevoir : la régénération, la récupération dans le corps ; l’intégration émotionnelle, psychique, cérébrale ; les processus de conscience, les ressources de l’invisible…Pour partager, témoigner, échanger, c'est ici!Crédit photo: Briliant EyeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sourire intérieur, cellulaire, celui-là n’a pas besoin d’une raison extérieure pour rayonner ! Il n’attend pas qu’il fasse beau, d’avoir reçu un cadeau… Le sourire intérieur, c’est le mouvement de la vie qui se déploie, de la fleur éclose qui n’a pas besoin que quelqu’un respire son parfum pour le diffuser, de l’arbre qui porte du fruit, que ces fruits soient cueillis, goûtés, cuisinés ou qu’ils pourrissent en terre…Ce sourire, il s’offre gratuitement, contre vents et marées, en dépit des circonstances ; il rayonne dans un regard, il se manifeste dans une main tendue, il réchauffe de l’intérieur.C’est le soleil de la météo intérieure, qui rayonne, réchauffe, éclaire de l’intérieur vers l’extérieur.Ce sourire, il conditionne la manière dont tu vas traverser les circonstances que la vie te propose aujourd’hui, le regard que tu vas porter sur le monde, sur l’autre, sur toi.Ce sourire, il s’installe spontanément quand on est amoureux par exemple. Dans ces circonstances, même si tu as raté ton train, si au travail c’est tendu, si le ciel est gris à l’extérieur, si les choses ne se passent pas comme tu l’aurais souhaité… il y a ce sourire joyeux qui transcende toutes les anicroches et qui rend tout plus fluide, plus léger, plus facile !Le sourire intérieur n’est pas un sourire béat, naïf ou crédule ; il ne regarde pas exclusivement là où c’est lumineux et facile ; il considère également l’inconfort, l’adversité… sans se laisser affecter ; il ne donne pas prise, il ne donne pas son pouvoir.Au contraire, le sourire intérieur, c’est ton super pouvoir. Et tu es responsable de le manifester… ou pas ! Personne d’autre que toi ne peut l’allumer, ce sourire intérieur. Il t’appartient d’accrocher ce sourire à ton cœur comme il t’appartient de te mettre à table et de manger, ou d’allumer la télé ou de répondre au téléphone !Oui, manifester ce sourire intérieur, c’est un choix, une décision, dont tu as la plein et l’entière responsabilité, la pleine et l’entière souveraineté.Le rituel ici c’est de choisir et d’installer ce sourire intérieur : le matin pour commencer la journée, et dans la journée quand tu t’aperçois qu’il t’a quitté, le soir pour clôturer la journée… Et je t’invite à recenser toutes les ressources à ta disposition pour le retrouver, ce sourire, lorsqu’il est perdu : une musique qui te donne irrésistiblement envie de danser et de sourire, un jeu partagé avec les enfants, un coin de nature devant lequel tu pourras t’émerveiller, un humoriste ou un poète qui te touche particulièrement…En vérité, ce sourire est toujours là ; seulement parfois, c’est comme le soleil, il y a tellement d’épaisseurs de nuages qu’on n’y a plus accès. Le rituel consiste à retrouver cet accès et tous les moyens sont bons pour cela !Pour partager ton témoignage sur les ressources qui te permettent d’allumer ton sourire intérieur, et sur ce que ce sourire apporte dans ta vie, c’est ici !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quel temps fait-il à l’intérieur de vous ? Quelle est votre météo émotionnelle ? Prenez-vous le temps de la ressentir, de temps en temps ? Le rituel de la météo intérieure est l’occasion pour cela, pour contacter ces émotions qui sont là, en vous, et réguler le climat intérieur.On n’est pas toujours habitué ou à l’aise avec le fait de se mettre à l’écoute de ses émotions. Ca ne fait pas partie de notre culture, ni de notre éducation, ce qui n’empêche pas les émotions d’être là ! Et parfois de nous submerger !Qu’est-ce qu’une émotion ? C’est à la fois une énergie, un mouvement intérieur associé à une physiologie et des médiateurs bien spécifiques dans notre corps ; c’est une information aussi, un message à recevoir, un indicateur de où nous en sommes dans une situation, une relation. Les émotions, ce sont comme les saisons de l’âme. Les saisons sont inhérentes au cycle de la vie ; chacune avec ses spécificités, chacune contribuant au cycle annuel, chacune absolument nécessaire à la continuité du vivant. A l’intérieur de nous, c’est pareil.Que nous indiquent les émotions de base ?La peur, la colère, la tristesse, la joie…Je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises émotions, chacune a sa fonction et son message, chacune apporte sa régulation à l’écosystème global. Là encore, la question est de savoir comment nous relationnons avec ces émotions : nous laissons-nous traverser ? Résistons-nous ? Les enfouissons-nous très loin pour ne pas être touché ou déstabilisé ? Les projetons-nous à l’extérieur, sur nos proches, sur un dérivatif (l’alimentation, le sport…) pour moins les subir ?La météo intérieure nous accompagne à contacter, et ressenti les émotions en nous, et à prendre conscience que ces émotions sont là, à l’intérieur de nous, qu’il n’y a pas de fabrique des émotions à l’extérieur de nous, seulement des révélateurs de ce qui est déjà là dans nous ! Quand quelqu’un ou quelque chose me « met en colère », « me rend triste », c’est qu’en réalité un voile se lève pour me permettre d’entendre ce qui est en moi.La météo intérieure, c’est chaque jour se mettre à l’écoute, ne pas attendre que des déclencheurs extérieurs nous révèlent notre climat, que les émotions enfouies nous submergent, que la pression émotionnelle nous pousse à des compensations pulsionnelles face auxquelles nous perdons notre souveraineté ?La météo intérieure, c’est un temps de soi à soi, pour se rencontrer, se découvrir là où nous ne nous donnons pas souvent de l’attention, là où nous sommes touchés… C’est aussi possiblement un temps de partage avec ses proches, un temps dans lequel chacun peut dévoiler un peu de son monde intérieur. C’est riche et beau !Pour vous préparer et accompagner votre rituel de météo intérieure, vous pouvez pratiquer une respiration intentionnelle et consciente.Vous pouvez également écrire dans un carnet dédié ces émotions qui vous traversent ou qui séjournent en vous, pour mieux les appréhender, mieux les laisser partir et se transformer, pour observer les schémas récurrents et constater le chemin parcouru dans l’évolution de votre relation à vos émotions.Pour partager vos commentaire, témoignages, réactions, c'est ici!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au-delà des canons esthétiques et culturels, l’expression du vivant manifeste l’harmonie, un équilibre et un mouvement de cohérence. Se pourrait-il que la manifestation de l’harmonie, à l’extérieur, puissent prendre soin du vivant, à l’intérieur ?Vous êtes-vous déjà senti harmonisé, nourri, apaisé après avoir contemplé la beauté d’une œuvre d’art, la beauté d’un paysage ? Avez-vous déjà observé à quel point, lorsque que l’on se rend vraiment disponible, la contemplation de la beauté à l’extérieur change votre état intérieur, votre disposition, votre ouverture ?Je l’affirme ici : le beau fait du bien ! Poser son regard sur du beau est bon !L’harmonie extérieure, invite l’harmonie à l’intérieur, par simple principe de résonnance.Prendre soin du beau autour de soi fait du bien. Dans son environnement, sa décoration d’intérieur, la présentation d’une table ou d’un plat concocté avec amour…Je considère que la médecine du beau est puissante, tout en étant totalement accessible. Et elle pourrait tout à fait faire l’objet d’un rituel du quotidien. Je vous fais la proposition suivante : créer et prendre soin, chez vous, d’un « coin du beau » ; un espace, plus ou moins grand, une zone dans laquelle vous allez exposer, manifester du beau. Que ce soit des trésors recueillis dans la nature, des objets ou des œuvres artistiques qui vous touchent particulièrement, vos propose créations, des photos ou images qui portent en elles cette beauté que vous avez envie de contempler… Créer cet espace, se donner de l’aménager et de l’entretenir, jour après jour, venir s’y ressourcer lorsque vous en avez besoin, tout cela c’est prendre soin de vous, de votre santé holistique. Faire vivre ce « coin du beau », au gré de vos fluctuations, des variations de votre sensibilité, de vos découvertes, c’est honorer qui vous êtes et le mouvement de la vie en vous.Le « coin du beau » peut devenir un espace sacré, un espace de transformation profonde, un espace de reconnexion au précieux qui est en vous et au précieux de la vie.C’est aussi une manière d’entrainer son regard à se poser sur le beau, à le reconnaître, à le recevoir. Combien de fois ce regard peut-il être sélectif et se focaliser sur ce qui ne va pas, ce qui cloche, ce qui crée de la dysharmonie ? Combien de fois ce regard ne voit plus ce qui est sous ses yeux tous les jours, désenchanté par l’habitude, la routine ? Le rituel du beau peut opérer une véritable rééducation du regard, de l’attention.Car finalement, la beauté se trouve dans le regard de l’observateur. Le rituel du beau est une opportunité de transformer ce regard, de lui permettre de se poser avec amour sur ce qui s’offre de soutenant, de bon, de réjouissant… Et bien sûr, vous pouvez à partir de là nourrir vos gratitudes, comme évoqué dans l’épisode 8 !Cultiver le beau, c’est aussi une manière de transformer sa relation au temps : prendre le temps de la contemplation. C’est à l’opposé de la culture productiviste qui est la nôtre. Le beau n’ajoute pas à l’efficacité (quoique… !), le beau n’ajoute pas au rendement ni à la performance. Par contre, il peut radicalement changer l’expérience. On pourrait dire d’une certaine manière que le beau échappe au temps linéaire, mathématique, rentabilisable, et qu’il nous plonge assez spontanément dans l’instant, une forme d’abolition du temps dans cet instant qui tutoie l’éternel.Pour témoigner et partager votre expérience de la médecine du beau, c'est ici!Et pour plus de renseignements sur la retraite naturopathique L'Art de prendre son temps:Stages et formations en vallée de Drôme (naturopathe-en-diois.fr)
Chaque jour, dans nos relations en famille, au travail, avec les amis, nous avons l’occasion de dire des bonjours et des aurevoirs.Pour moi, dans une relation, ces moments où l’on se retrouve et ces moments où l’on se quitte sont vraiment des moments à soigner particulièrement, des moments de connexion, des moments spéciaux. Dans le bonjour, il y a tout le potentiel de la rencontre qui va suivre ; dans l’aurevoir, toute la connexion à vivre autrement dans l’éloignement.Avec la sensibilité qui est la mienne, je perçois que ce sont des moments qui peuvent être délicats et pour cela, ils requièrent toute notre attention.Se retrouver dans un bonjour, se retrouver comme on se connaît et dans tous les espaces où on ne se connaît pas, où on ne va peut-être pas se reconnaître car chacun a vécu un morceau de vie, s’en trouve informé, enrichi, transformé. Se retrouver et cerner à quel endroit de la relation chacun se trouve, pas forcément celui où on s’est quitté, percevoir dans quelle disponibilité, quelle ouverture, quel élan chacun se présente. Se retrouver et se réajuster, subtilement, imperceptiblement, ou de manière plus manifeste…Se quitter dans un aurevoir… En laissant quelle empreinte, quel rayonnement ? En ouvrant quelle perspective ?Il y a mille manières de se dire bonjour, mille autres de se dire aurevoir. Comment peut-on être pleinement présent dans ces moments-là et les rendre sacrés ?Comment éviter que ces moments perdent de leur substance dans la banale répétition du quotidien ? Comment échapper aux rencontres ratées et aux aurevoirs déchirants ou gâchés ?Une des clés que la vie m’a enseignées au fil des années de garde alternée, avec chaque semaine des aurevoirs et des bonjours de retrouvailles relativement chaotiques, c’est le laisser-être, la non attente, l’accueil de ces moments avec ce que chacun est dans l’instant. Et il faut bien des TP quotidiens sur des années pour se sentir avancer un peu sur ce chemin-là !Longtemps j’ai été triste, désolée, égarée de voir partir mes enfants pour une semaine avec en même temps l’ambivalence associée à la joie, au soulagement de me retrouver avec moi ! Plus longtemps encore me semble-t-il, les retrouvailles ont été déstabilisantes, débordantes de décharges émotionnelles que je n’étais pas disposée à accueillir, tout à l’espoir de vivre la joie de ces retrouvailles.Que de fois, dans d’autres relations, ai-je eu cette sensation de rencontre manquée, par la précipitation des circonstances, le peu de temps ou d’attention portés à cette connexion à recréer ?Et combien d’aurevoirs ont laissé en moi une sensation d’inexprimé, d’inachevé, d’incomplet ?Ca peut se jouer à si peu de choses ! Un regard, une distraction, un millième de seconde en trop ou en pas assez !Pour commenter, partager, témoigner, c'est ici!Crédit photo: Andrea PiacquadioHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’attention, c’est comme un engrais qui fait pousser ce sur quoi elle se pose. Là ou nous mettons notre attention nous créons la manifestation.Spontanément, l’attention se pose sur ce qui ne va pas ; portée par le mental, elle analyse les problèmes, cherche des solutions, envisage les limites et les entraves…Il en va ainsi puisque le mental est là pour assurer notre survie : il évalue le danger en continu ; il est un maître en l’art des scénarios catastrophes !Alors qu’est-ce qui permettrait de poser notre attention de manière plus soutenante sur les possibilités, sur ce qui est déjà là et dont nous pouvons nous réjouir ? Quoi d’autre que la gratitude ?Il y a tant de chose à remercier chaque jour ! Tant de choses que nous sommes tellement habitués à ce qu’elles soient là que nous ne les considérons plus vraiment. Et pourtant !N’est-ce pas merveilleux de se réveiller chaque matin ? De voir le jour se lever, de sentir l’air circuler à travers nos narines, de pouvoir habiter notre corps, le mobiliser, le laver, l’habiller, nous activer ?N’est-ce pas merveilleux d’interagir avec d’autres êtres, d’être en relation, de pouvoir partager, témoigner, confronter des points de vue, d’être stimulé par ces échanges, de n’être pas d’accord parfois… tout cela qui nous permet d’affiner à chaque fois un peu plus qui nous sommes, ce qui est précieux pour nous, ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas !Tant de choses dans la nature ; tant d’autres aussi à remercier, tant d’expériences ! Et soi-même, quelles sont tous les merci que vous ne vous êtes jamais dit ? Après tout, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ! Parfois on attend cette reconnaissance de l’extérieur, parfois on se raidit de ces merci qui ne viennent pas… et qui finalement pointent peut-être seulement du doigt ceux que nous ne nous sommes pas assez dit !Tout ce qu’un merci peut ouvrir le cœur. Tout ce qu’un cœur ouvert peut recevoir. La gratitude nous invite à être pleinement cette ouverture, sans attente, sans calcul, sans retenue. Ouvrir ce recevoir permet de recevoir plus : plus de joie, plus de cadeaux, plus d’abondance, plus de plénitude d’être.C’est une révolution intérieure !Pour partager, commenter, échanger, c'est ici! Le chevalier à l’armure rouillée, Robert FisherCrédit photo: DreamPixerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un temps pour soi, un temps pour revenir à soi, dans un mouvement clairement orienté de l’extérieur vers l’intérieur.Je ne crois pas que ce soit toujours ce que l’on entend par un temps pour soi. S’échapper dans une lecture, un film, se divertir… je ne considère pas cela comme un temps pour soi lorsque l’attention est projetée vers l’extérieur.Au contraire, un temps pour soi peut être un temps de rien comme un temps actif, avec l’attention portée vers l’intérieur, l’écoute tournée vers l’intérieur… Relaxation, marche méditative, expression créatrice… Ce qui caractérise un temps pour toi : l’attention tournée vers l’intérieur et une focalisation ouverte. Je suis pleinement là ; mon mental ne s’agite pas dans tous les sens, je suis juste avec moi et avec ce qui est en moi, ce qui réagit, ce qui se pose ; l’attention est ouverte : il n’y a pas d’attente, pas de projection, pas de définition ni de limitations, je suis avec ce qui est sans jugement, sans point de vue.C’est reposant ! Simple et bon. Pas d’effort, juste le choisir et accepter de venir, de rester à cet endroit, avec soi. D’y revenir à chaque fois qu’on s’en éloigne.Comme une expire profonde de l’êtreC’est une attention que les enfants nous réclament souvent : Regarde ! Regarde qui je suis ! Regarde-moi avec amour ! Regarde-moi grandir ! Donne-moi de ton attention pour que je sois et que je me déploie !Cette attention, peut-être ne l’avez-vous pas reçue à hauteur de ce que vous réclamiez. Maintenant, vous pouvez vous la donner à vous-même. Ca vous appartient. C’est votre cadeau pour vous.Comment pouvez-vous ritualiser cela ? Par la répétition ? Un temps pour soi, même furtif, chaque semaine, chaque jour… Toujours le même pour s’y glisser à chaque fois plus facilement, plus rapidement, plus complètement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.