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Libérons-nous de la douleur
Author: Dr Marc LEVEQUE - neurochirurgien et médecin de la douleur à Marseille
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© Dr Marc LEVEQUE
Description
Premier podcast médical consacré à la douleur chronique, "Libérons-nous de la douleur" est animé par un neurochirurgien et algologue, le Dr Marc Lévêque (https://www.chirurgiedeladouleur.fr/dr-leveque/). Quatorze millions de Français souffrent de douleurs chroniques. Vers quels traitements non médicamenteux est-il possible de se tourner ? Voici un podcast pour échapper à un fléau qui gâche la vie.
Lombalgie, névralgie, endométriose, arthrose... La douleur est, en France, la première cause de consultation chez le médecin. La neuromodulation (stimulation électrique de la peau, des nerfs, de la moelle épinière et du cerveau) offre des ressources thérapeutiques inédites, mais peu connues ou non remboursées. L’hypnose, la méditation, les thérapies cognitives, la musicothérapie... sont aujourd’hui scientifiquement validées et pourtant insuffisamment utilisées.
Pourquoi la France a-t-elle accumulé un tel retard dans le traitement de la douleur ? Comment expliquer l’engouement démesuré pour le cannabis ? Comment se fait-il qu’aucun antalgique n’ait été découvert depuis trente ans ? Comment prévenir la douleur ?
Avec une grande clarté, le Dr Lévêque et ses invités répondent à ces interrogations, et dévoilent les solutions non médicamenteuses qui, dorénavant, s’offrent à tous ceux qui souffrent.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lombalgie, névralgie, endométriose, arthrose... La douleur est, en France, la première cause de consultation chez le médecin. La neuromodulation (stimulation électrique de la peau, des nerfs, de la moelle épinière et du cerveau) offre des ressources thérapeutiques inédites, mais peu connues ou non remboursées. L’hypnose, la méditation, les thérapies cognitives, la musicothérapie... sont aujourd’hui scientifiquement validées et pourtant insuffisamment utilisées.
Pourquoi la France a-t-elle accumulé un tel retard dans le traitement de la douleur ? Comment expliquer l’engouement démesuré pour le cannabis ? Comment se fait-il qu’aucun antalgique n’ait été découvert depuis trente ans ? Comment prévenir la douleur ?
Avec une grande clarté, le Dr Lévêque et ses invités répondent à ces interrogations, et dévoilent les solutions non médicamenteuses qui, dorénavant, s’offrent à tous ceux qui souffrent.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15 Episodes
Reverse
Une électrode contre les céphaléesL’algie vasculaire de la face compte parmi les douleurs les plus effroyables — tel un « tison enfoncé dans l’œil, une sensation d’arrachement ou de broiement du globe oculaire » — qui peut amener des pensées suicidaires 113. Pouvant durer entre un quart d’heure et trois heures, elle s’accompagne d’un larmoiement, d’un œdème de la paupière, d’une impression de nez bouché. Cette céphalée est d’autant plus terrible qu’elle peut se renouveler plusieurs fois par jour souvent à heure fixe. Elle touche une personne sur mille, plus souvent des hommes entre vingt et quarante ans et fumeurs dans près de neuf cas sur dix. Lorsque cette algie devient rebelle aux médicaments, il est possible de placer sous la peau, en arrière du crâne et contre un nerf — le nerf occipital — une minuscule électrode reliée à un neurostimulateur. Cette « stimulation occipitale » offre des résultats très encourageants chez ces malades en échec thérapeutique en proie à ces douleurs infernales. Une récente étude nationale menée par l’équipe niçoise des Prs M. Lantéri-Minet et D. Fontaine a montré — avec un suivi moyen de plus de trois ans — une diminution de de plus de 80% chez 59% des patients. Dans la névralgie d'Arnold — qui se traduit par des douleurs derrière une moitié de la tête et pouvant s'étendre vers le haut du crâne et jusqu'à l'orbite — la stimulation occipitale peut-être utile notamment lorsque la TENS apporte un soulagement important. Une période de test, généralement d’une semaine avec une électrode provisoire sera alors indispensable pour confirmer cette efficacité. A noter que la stimulation occipitale est, également, en cours d’évaluation dans le traitement des migraines rebelles mais avec des résultats plus fragiles.Pour nous en parler, nous avons le plaisir et l’honneur de recevoir le Professeur Denys Fontaine qui est neurochirurgien et chef du service du CHU de Nice. Il a coordonné plusieurs essais cliniques multicentriques et a publié plus de 140 articles scientifiques. Depuis 2013, il dirige la Fédération Hospitalo-Universitaire INOVPAIN dédiée au développement de solutions innovantes dans le domaine de la douleur chronique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les animaux ressentent-ils la douleur comme les humains ? Sont-ils empathiques ? Comment repérer la douleur chronique chez votre animal de compagnie ? En quoi les animaux peuvent-ils soulager la douleur des humains ? Qu’apporte l’algologie vétérinaire à la médecine humaine et inversement ? Pour répondre à ces questions nous recevons l’un des meilleurs experts de la douleur animale, le vétérinaire et conférencier Thierry Poitte, fondateur de CAP douleurHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le neurochirurgien Philippe Rigoard, l’un des meilleurs experts, nous parle d'une des thérapies les plus efficaces dans les douleurs neuropathiques périphériques rebelles : la stimulation médullaire.
Quelles indications ? Quels risques ? Quels parcours ?
Un entretien captivant et approfondi sur un outil antalgique que tout médecin devrait connaître ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) développée depuis le milieu des années 1980, la rTMS est une technique de neurostimulation non invasive et indolore consistant, par l'intermédiaire d'un champ magnétique appliqué sur le crâne, à moduler l'activité cérébrale à des fins thérapeutiques. Reconnues à l'échelle internationale, les indications de la rTMS se developpent dans le domaine de la psychiatrie, pour la dépression, mais également en douleur chronique. À ce titre, les autorités sanitaires de pays comme le Canada, l'Australie, Israël, la Tchéquie, l'Allemagne ont validé cette technique comme
outil thérapeutique. Ce n'est pas le cas de la France où cette technique est pourtant utilisée avec succès par un nombre croissant d'hôpitaux et de cliniques depuis une quinzaine d'années. Malgré son utilisation croissante sur le territoire national et ses résultats probants, la rTMS n'a toujours pas reçu l'agrément des autorités sanitaires françaises et n'est donc pas prise en charge par la Sécurité Sociale. Une autre technique, la stimulation transcrânienne par courant direct (tDCS), plus simple, est également efficace dans la douleur chronique mais ne fait pas appel à un champ électrique mais à un courant électrique. Pour nous parler de ces deux techniques innovantes, nous avons le plaisir et le grand honneur de recevoir le Pr Luis Garcia-Larrea. Neurophysiologiste, directeur de recherche à l’INSERM et directeur de l’Unité « Intégration Centrale de la Douleur » à Lyon le Pr Garcia-Larrea est l’auteur de très nombreux articles de premier plan sur la douleur neuropathique et les mécanismes de la neurostimulation. Il est aujourd’hui président de l’European Pain Federation l’EFIC, c’est à dire la société européenne de la douleur. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les douleurs rhumatismales, qu'elles soient dues à l'arthrose, à la polyarthrite rhumatoïde
ou à d'autres affections, ont un retentissement sur la qualité de vie de millions de nos concitoyens. Des traitements médicamenteux existent mais eux aussi peuvent affecter la qualité de vie et sont parfois insuffisants. Pour ces raisons de plus en plus de Français se tournent vers les alternatives non-médicamenteuses. Pour nous en parler, le Professeur Julien Nizard, rhumatologue, médecin de la douleur et chef de service au CHU de Nantes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une idée préconçue voudrait que les personnes âgées soient plus résistantes à la douleur, comme si la sensibilité douloureuse s’érodait à l’image des autres sens comme la vue ou l’audition. D’où provient cette notion erronée qu’aucune étude n’a jamais démontrée ? Cela tient-il au fait que le soulagement est, parfois, obtenu avec des doses d’antalgiques moindres qu’à d’autres âges de la vie ? Ou bien que les personnes âgées, par leurs éducations, se plaindraient moins ? Difficile de se prononcer d’autant que les douleurs peuvent également être une manière de rompre la solitude inhérente au grand âge.
Une certitude : les douleurs augmentent considérablement avec l’âge au point d’être présentes chez 40 à 75% des sujets âgés vivant à domicile et près de 90% des personnes institutionnalisés. Le philosophe A. Comte-Sponville rapporte cette phrase : « Après soixante ans si tu te réveilles un matin et que tu n’as mal nulle part.… c’est que tu es mort ! ». Néanmoins, gardons toujours à l’esprit que ce n’est pas la vieillesse qui est douloureuse en soi, mais les maladies qu’elles favorisent. Outre l’inconfort, la douleur a des conséquences sanitaires importantes. Afin d’éviter de la déclencher ou de l’exacerber, le sujet âgé va limiter ses déplacements conduisant à une perte de la force musculaire qui à son tour va limiter sa capacité physique à se mobiliser. Cela favorisera l’appréhension de chuter puis une dépendance dans les activités de la vie quotidienne. Ces limitations favoriseront l’apparition d’un état dépressif qui, à son tour, retentira sur l’appétit et favorisera les douleurs. La dénutrition fera le lit des plaies de pression qui, elles aussi, seront source de douleurs…
Lors d’une maladie qui entrave la communication, comme dans la maladie d’Alzheimer ou dans les suites d’un AVC, les soignants chercheront des modifications du comportement qui témoigne d’une souffrance : des gémissements, un visage crispé, une immobilisation prolongée, des réactions agressives ou bien des réactions de rejets lors des soins. Des échelles d’évaluations de la douleur, là encore comme chez le nourrisson, qui reposent sur ces différents indices pour donner un score à l’état douloureux L’âge avançant on souffre davantage et une douleur chronique peut faire progressivement glisser vers d’autres complications. Elle doit être combattue avec la même vigueur qu’aux autres âges de la vie. Tous les médicaments antalgiques sont utilisés, mais en étant attentif sur la façon dont l’organisme va les métaboliser. Les reins ou le foie qui sont des épurateurs doivent être en bon état de marche afin d’éliminer les drogues pour ne pas qu’elles s’accumulent et entraîner des surdosages. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La névralgie pudendale est une affection qui provoque des douleurs, de l'inconfort ou une sensation de brûlure dans la région du nerf pudendal, comme le périnée, les organes génitaux et l'anus. Cette affection peut être causée par plusieurs facteurs, tels que la compression ou l'étirement excessif du nerf pudendal. Cela peut se produire en raison de blessures chirurgicales, d'accouchements, de constipation chronique, de positions assises prolongées ou de certaines activités sportives comme le cyclisme. Les symptômes de la névralgie pudendale peuvent inclure une douleur ou un inconfort chronique dans la région pelvienne, souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de piqûre mais aussi des sensation de pression ou de gonflement dans le rectum ou le vagin. Des douleur pendant les rapports sexuels peuvent être rapportées ainsi que des difficulté à uriner ou à déféquer voir des douleur lors de la position assise prolongée.
Le traitement de la névralgie pudendale vise à gérer les symptômes et peut inclure des médicaments pour la douleur, la physiothérapie, des injections de corticostéroïdes ou d'anesthésiques, et parfois une intervention chirurgicale pour libérer le nerf de la compression. Pour nous en parler nous recevons le docteur Gaëlle Paradot neurochirurgien spécialisé dans cette pathologie.
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La douleur pelvi-périnéale est une douleur qui se situe dans
la région du bassin et du périnée. Le périnée est la zone entre l'anus et les
organes génitaux (chez les hommes, cela se situe entre l'anus et le scrotum, et
chez les femmes, entre l'anus et la vulve). Il existe de nombreuses causes possibles aux douleurs pelvi-périnéales. Parmi celles-ci, on retiendra :
Les troubles musculosquelettiques : Des problèmes avec les muscles, les ligaments et les articulations du bassin et du périnée peuvent causer de la douleur. Cela peut inclure des spasmes musculaires, des blessures ou des troubles du plancher pelvien.
Les troubles nerveux : Les nerfs dans la région pelvienne et périnéale peuvent être comprimés ou endommagés, ce qui peut causer de ladouleur.
Les troubles gynécologiques : Chez les femmes, des conditions comme l'endométriose, les kystes ovariens, la maladie inflammatoire pelvienne, et les fibromes utérins peuvent causer de la douleur dans la région pelvienne et périnéale.
Les troubles urologiques : Des situations comme la cystite interstitielle (une inflammation de la vessie) ou les infections des voies urinaires peuvent causer de la douleur.
Les troubles gastro-intestinaux : Comme la diverticulite, le syndrome du côlon irritable, ou la constipation peuvent causer de la douleur dans cette région. Chez les hommes, une inflammation ou une infection de la prostate peut causer une douleur persistante dans la région pelvienne et périnéale. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Dr. Jean-Yves Maigne est un expert mondialement reconnu dans le traitement de la coccygodynie. Ses travaux, en particulier sa découverte de l’instabilité coccygienne grâce aux radiographies dynamiques, ont permis de faire progresser spectaculairement les connaissances physiopathologiques et thérapeutiques en matière de douleur du coccyx. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue sur ce podcast consacré à la Toxine Botulique ! Au XIXème siècle, un fait divers secoue le duché de Württemberg, situé au Sud-ouest de l’Allemagne actuelle. Lors d’un banquet de mariage trente-six convives tombent malades et trois perdent la vie. La piste d’une toxi-infection alimentaire se précise. La maladie surviendrait à la suite de la consommation de charcuterie avarié et plus particulièrement des boudins. Le microbiologiste belge Van Ermengem va retrouver le bacille dans l’estomac des trois noceurs décédés d’une paralysie respiratoire. Il publie en 1896 un premier papier sur ce germe qu’il baptise « bacillus botulinus » — boudin se disant botulinus en latin—. La neurotoxine produite par cette bactérie est le plus puissant poison connu à ce jour, moins d’un kilo suffirait à faire disparaître l’humanité entière !
Dans les années quatre-vingt les propriétés de blocage de l’activité musculaire de la toxine botulique (Botulin Toxin en anglais, d’où « BoTox ») seront utilisées pour traiter le strabisme de l’enfant lié à une hyperactivité des muscles oculaires et bien sûr en esthétique, en relâchant la musculature du visage, le Botox atténue les rides.
Mais en plus de gommer les stigmates de vieillesse, la toxine botulique peut aussi estomper la douleur ! C’est le cas dans la douleur neuropathique où des micro-injections de toxine sur la zone douloureuse peuvent soulager durant environ trois mois. La toxine botulique n’agit alors pas au sein du muscle mais sur le nerf, en empêchant la libération de neuromédiateurs impliqués dans la douleur mais aussi,
indirectement, sur les fameux récepteurs TRPV1 dont leur découverte a valu le prix Nobel en 2021 à son découvreur David Julius. La toxine botulique s’utilise aussi dans d’autres douleurs telles certaines migraines rebelles aux médicaments et les névralgies de la face ou la nuque. Parfois, lorsque la zone douloureuse est devenue trop sensible, ces injections sous-cutanées peuvent être réalisé sous inhalation protoxyde d’azote. Le patient respire un gaz
hilarant doté de propriétés antalgiques et anxiolytiques qui rend l’acte supportable.
Pour nous en parler nous avons le plaisir de recevoir l’algologue Eléna Kereun, à la tête de la structure douleur à la clinique Bouchard à Marseille. Eléna, avant d’être médecin militaire, a été formé au CHU Bordeaux . Son expertise dans l’usage de la toxine botulique dans la douleur est reconnue, elle est à d’ailleurs rédigée la fiche d’engagement, auprès du Haut Conseil des Nomenclatures afin que l’injections de toxine botulique possède un codage propre dans la douleur chronique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La sexualité est un sujet rarement abordé en algologie, hormis dans les douleurs pelvipérinéales. Pourtant la douleur chronique peut avoir un impact important sur la vie sexuelle. Certaines positions peuvent être problématique sans compter, bien entendu, que la libido et l’orgasme en sont souvent affectés. Pourtant le sexe, par la libération d’endorphine qu’il déclenche, est aussi un antalgique et ses effets sur l’anxiété ou le stress ne doivent pas être négligés. Alors « Oui ce soir Chéri, j’ai la migraine » ? Pour répondre à cette question, et à toutes les autres, nous avons le plaisir de recevoir le Dr Renato Colamarino, Chef du service de neurologie d’Antibes et également algologue et sexologue. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« La tête est, de toutes les parties du corps humain, la plus fréquemment douloureuse ; elle
paye cher l'avantage de loger l'organe du sentiment » écrivait, M-A Petit, médecin de la Révolution.
Si la tête, aujourd’hui, est moins prompte à rouler, elle demeure toujours
aussi accueillante aux céphalées et — chez une personne sur cinq — à la
migraine ! Si le terme, par un abus de langage, s’utilise souvent pour
désigner des maux de tête, la migraine est une pathologie propre qui concerne
une moitié du crâne, « l’hémicrâne » d’où, d’ailleurs, elle tire son
nom. Cette céphalée, qui provient d’une excitabilité anormale des neurones
favorisée par un terrain génétique, est souvent déclenchée par le stress et les
modifications hormonales ou bien de rythme de vie (le saut d’un repas, une nuit
d’insomnie voire le début des congés). Concernant 17% de la population, son
coût annuel pour la société française serait faramineux, plus d’un milliard
d’euros ! Pour nous en parler nous avons l’honneur et le plaisir
d’accueillir le docteur Anne Donnet. Neurologue, renommée au plan
national et international dans le domaine des céphalées, ancienne présidente de
la Société Française d'Études des Migraines et Céphalées, Anne
Donnet est chef du CETD de la Timone à Marseille (avec la participation des 🐦⬛) .Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La douleur chronique affecte des millions de personnes à travers le monde, limitant leur qualité de vie et leurs activités quotidiennes. Cependant, grâce aux progrès technologiques, de nouveaux moyens de soulagement de la douleur ont émergé, ouvrant la voie à une nouvelle ère de traitement.
L’accélération technologique bouleverse la prise en charge de la douleur chronique grâce aux nombreux dispositifs de neuromodulation actuellement disponibles, des dispositifs révolutionnaires qui offrent de précieuses alternatives aux médicaments antalgiques.
De la stimulation cérébrale profonde à la stimulation électrique transcutanée, en passant par la stimulation magnétique transcranienne, chaque approche offre des possibilités uniques pour moduler les circuits neuronaux responsables de la douleur chronique.
Que vous soyez un professionnel de la santé, un chercheur ou un patient, cet entretien entre D. Calmels co-fondateur du Think-Tank, Institut Sapiens, et M. Lévêque vous permettra d’explorer les nouvelles frontières de la médecine de la douleur et de découvrir les possibilités qui s’ouvrent à nous.
Un podcast en partenariat avec l'Institut Sapiens Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Il est en mode poney », se dit d’un teuffeur sous l’emprise de la kétamine. L’usage du « K », du « Kéké », ou du « cheval » est apparu dans le sillage du mouvement techno, dans les années 1990, parfois associé à la cocaïne (devenant ainsi un CK, un « Calvin Klein » nous apprend un spécialiste, le romancier Fréderic Beigbeder). La molécule est prisée pour ses effets dissociatifs et hallucinogènes puissants. Mais avant de devenir cette « drogue à poney », la kétamine est utilisée comme anesthésiant en médecine humaine et vétérinaire – notamment pour les équidés. D’où ses sympathiques surnoms ! Dans la douleur chronique, cette molécule est appréciée car elle atténue le phénomène de « sensibilisation centrale » car à force de douleurs répétées – ou lors d’une administration prolongée d’opioïdes* – le système nerveux va amplifier les messages douloureux par le biais de certains récepteurs, ce qui contribue à la chronicisation de la douleur. La kétamine va bloquer le « NMDA », l’un des principaux médiateurs de l’amplification de la douleur qui est situé dans la moelle épinière, et va ainsi atténuer la douleur. Grâce à cette propriété « antisensibilisation centrale», la kétamine est fréquemment utilisée en anesthésie, après les chirurgies, pour diminuer la douleur, réduire la consommation d’opioïdes et prévenir la chronicisation des douleurs. En France, malgré un niveau de preuve faible, les algologues y ont fréquemment recours dans les douleurs chroniques rebelles et notamment face à une hyperalgésie induite par les opioïdes. Pour nous en parler nous recevons le Dr Christophe Soriano, médecin de la douleur à la polyclinique de la Phocéanne à Marseille. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La douleur chronique touche t'elle des catégories sociales particulières et pourquoi ? Nicolas Naïditch nous répond dans une interview flash de 4min !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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