Ballon d'Or, victoire du collectif
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À la Une du mardi 29 octobre, l'UNRWA devenue indésirable en Israël, Jeff Bezos plonge son journal dans la tourmente et le psychodrame autour du Ballon d'Or 2024.
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La décision a choqué la communauté internationale. La Knesset, le Parlement israélien, a voté deux lois interdisant toute activité de l'UNRWA, l’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens, sur son sol. Des textes dénoncés dans la presse arabe, comme Arab News, et israélienne, Israel Hayom. Le Middle East Eye revient sur la condamnation internationale émise suite à cette décision. Plusieurs pays, dont la France, l'Allemagne et le Japon alertent sur les "conséquences dévastatrices" qu’auraient une telle interdiction. Pour l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), "l’UNRWA est une bouée de sauvetage irremplaçable pour le peuple palestinien". Vu du Royaume-Uni, le Guardian estime que cette opposition entre Israël et l’ONU a un nom : c’est la marque d’un "État qui se met lui-même hors-la-loi."
La décision du Washington Post de ne pas soutenir de candidat à l’élection présidentielle américaine continue d'agiter le monde médiatico-politique. Son patron, Jeff Bezos, a tenté de se justifier, sans convaincre. Pour le milliardaire, les "Américains n’ont pas confiance dans les médias traditionnels". "Nous allons mettre en place une nouvelle stratégie pour que cela change", ajoute-il. En ne prenant pas position, le propriétaire espère donc redorer le blason de son journal.
Mission ratée. Quelques heures après avoir annoncé ne pas soutenir de candidat, le Post a perdu "près de 200 000 abonnés", explique la radio publique NPR. Après les démissions au sein du journal, c’est au tour des lecteurs de montrer leur désapprobation. Cela représente environ 8 % des abonnés numériques. Dans le Wall Street Journal, plusieurs voix dénoncent un choix fait à la "va-vite" et s’élèvent pour dire haut et fort que cette décision a été prise "pour ne pas s’attirer les foudres de D. Trump" si celui-ci était réélu.
On en vient à cette nouvelle qui surpris tout le monde hier soir dans le petit monde du football. Le Ballon d'Or 2024 est ... espagnol. Le milieu de Manchester City, Rodri, a remporté le prestigieux prix à la surprise générale. Deux "conquistadORs" s'affichent à la Une de L’Equipe avec la barcelonaise Aitana Bonmati, Ballon d'Or féminin. Pour le quotidien espagnol, Sport, "le football a gagné". L'Equipe rappelle que "c’est le meilleur joueur du monde à son poste", "un homme de l’ombre qui joue pour son équipe de Manchester City et pour la sélection espagnole", avec qui il a remporté l’Euro en juillet dernier.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. L'autre information de la soirée, c'est le psychodrame provoqué par le boycott du Real Madrid, qui a refusé de participer à la cérémonie parisienne. Son attaquant star, le Brésilien Vinicius Jr, était donné favori, rappelle La Vanguardia. Mais le club avait vu trop beau, trop vite. Vexés, les madrilènes ont boudé la soirée, ne s’estimant "pas respectés". "Le club madrilène a choisi sans classe de piétiner cette valeur du sport qui consiste à respecter ses vainqueurs", critique Vincent Duluc, éditorialiste à L'Equipe.