Carte Blanche à Ludovic Louis
Description
La radio et le journalisme sont des disciplines de hautes précisions. Mais c’est bientôt le week-end, on entrevoit la lumière au bout du chemin, alors pour ouvrir ce Deli, on va faire l’inverse, on va faire notre "Jean-Charles à peu près".
Un jour, j’sais plus lequel, quelqu’un a dit, mais j’sais plus qui : « Thanks God It’s Friday" !
Et si on reste dans les formules disco de fin de semaine, j’ai même envie d’aller plus loin, en vous disant que la « Saturday Night Fever », ça démarre chez nous dès ce midi !
C’est simple, notre invité EST une fête ! C’est un entertainer, un ambianceur de génie !
Ce n’est pas donné à tous les artistes, mais chez le trompettiste Ludovic Louis, c’est inné. Prenez n’importe laquelle de ses prestations. En deux minutes, le public se lâche, danse, chante en chœur, communie, et oublie ses problèmes le temps d’un concert. C’est un sacré pouvoir, ça ! Et même l’un des plus précieux.
Ça va donc être la folie, lundi soir à la Maroquinerie, où Ludovic Louis va célébrer la sortie de son deuxième album, « If Everything Is Written ». Un recueil à son image : joyeux, positif et funky !
Il faut dire que le bonhomme a du métier. Et d’ailleurs, à chaque fois que Ludovic Louis est interviewé quelque-part, on lui parle, et c’est normal, de ses dix années passées dans le groupe de Lenny Kravitz ou de ce fameux concert à Las Vegas, devant Quincy Jones et Mohamed Ali. En même temps, c’est énorme, et je n’en connais pas beaucoup à qui s’est arrivé.
Mais nous ce midi, on va aussi prendre le temps d’aborder tout le reste : son départ du Havre au début des années 2000 pour conquérir Paris, ses débuts dans des groupes de musiques latines ou avec Jimmy Cliff. Sa fascination pour Miles Davis, son attachement au hip-hop…
D’ailleurs, à ce sujet, Ludovic a totalement flashé sur la série documentaire de Thibault de Longeville sur DJ Mehdi, qu’on peut voir en ce moment sur le site arte.tv…En fin d’émission, vous allez comprendre pourquoi je le précise.
Dans le cœur de Ludovic Louis, il y a aussi la pianiste et chanteuse Patrice Rushen qu’il accompagne depuis qu’il s’est installé à Los Angeles, il y a une dizaine d’années.
Hasard du calendrier, le tout premier album de Patrice Rushen vient d’être réédité en vinyle grâce à Craft Recordings. « Prelusion », c’est son titre, est paru initialement en 1974.A l’époque, elle venait de remporter un concours de piano qui lui avait permis de se produire à Montreux et de signer pour trois albums avec le label Prestige. Elle était alors solidement ancrée dans le jazz, tout en faisant déjà par fines touches quelques ouvertures vers la funk, dont elle allait devenir une ambassadrice dans les années 80.
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