Davell Crawford, le prince de New Orleans
Description
Une bulle de finesse, de douceur, d’évasion. Une parenthèse enchantée.
Tel est le pouvoir de la musique ! C’est pour ça qu’on est totalement accros.
Le regretté Christian Escoudé en était tellement conscient qu’il avait entamé dans la seconde partie des années 70, une série de duos lumineux et tout simplement magnifiques : lui à la guitare, et en face, soit le violoncelliste Jean-Charles Capon, soit le pianiste Michel Graillier.
Des tandems avec lesquels Christian Escoudé avait enregistré trois albums qui viennent d’être rassemblés par Label Ouest, dans un double CD indispensable. Son titre : « The Christian Escoudé Duets ». On a tellement besoin de beauté qu’on va en écouter un extrait en fin d’émission. D’autant qu’un hommage sera rendu dimanche soir à Christian Escoudé. Quelques mois après sa disparition, plusieurs générations de musiciens vont se succéder sur la scène du New Morning pour honorer sa mémoire : de Stéphane Belmondo à Philip Catherine, d’Anne Paceo à Rocky Gresset.
Mais avant d’honorer la mémoire de cet enfant d’Angoulême, on va filer à la Nouvelle-Orléans…Ou plutôt c’est New Orleans qui va venir à nous.
Avec l’un des trésors musicaux les mieux cachés de la ville.
Certains enfants rêvent de devenir Kylian Mbappé ou, je ne sais pas moi, Timothée Chalamet…Lui, lorsqu’il était haut comme trois pommes, il voulait faire la même chose que son idole, Ray Charles.
Tellement que Davell Crawford a donné ses premiers concerts à 7 ans. Sa passion pour le Genius explique sans doute son incroyable faculté à fondre tous les groove dans sa musique. Jazz, rhythm’n’blues, soul, gospel, tout se retrouve dans ses répertoires…Et c’est ce qui le rend si irrésistible et percutant !
Davell Crawford est également capable de vous donner la chair de poule, en rejouant les tubes de sa marraine, Roberta Flack, ou Aretha Franklin, en piano solo, et à en faire, presque des pièces de classique.
Davell est en concert de ce soir à samedi au Duc des Lombards. Et pour se chauffer, il s'installe sur la scène du Deli Express, en compagnie de Laurent Vernerey à la basse, Stéphane Huchard à la batterie et Pedro Segundo aux percussions.
Mais pour ouvrir notre émission, que diriez-vous d’un Keith Jarrett inédit ? Ça ne se refuse jamais.
Son label, ECM, a fouillé dans ses archives et ressort un recueil de titres inédits captés au même moment que son Live At the Deer Hand, sorti il y a trente ans, avec Gary Peacock à la contrebasse, et Paul Motian à la batterie. Ou si vous préférez un mix entre des membres de son trio fin 60/début 70 et celui avec lequel il a rencontré un immense succès dès les années 80. Cet inédit sortira le 8 novembre sous le titre de « The Old Country ». En voici déjà un extrait sur TSFJAZZ.
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