Dans l'archipel du Cap-Vert, une démocratie bien ancrée
Description
Décolonisation des colonies portugaises, naissance du PAIGC, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, retour sur la figure du militant panafricaniste Amilcar Cabral, relations avec le Portugal… Afrique, mémoires d’un continent retrace, ce dimanche, l’histoire de la démocratie du Cap-Vert, une histoire politique qui prend sa source dans la lutte pour l’indépendance et qui fait figure de modèle sur le continent africain.
Avec notre invité José Arlindo Barreto, recteur de l’Université du Cap-Vert
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Elgas : Pourriez-vous évoquer la naissance d'un parti, le PAIGC, le Parti africain de l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert ?
José Arlindo Barreto : Le Cap-Vert, par rapport à la question de la démocratie, est régulièrement cité comme un des pays exemples en la matière, grâce à la stabilité des gouvernements. Tous les dirigeants des gouvernements successifs qui ont pris le pouvoir au Cap-Vert depuis l'indépendance en 1975 jusqu'à aujourd'hui ont su regarder l'intérêt du pays avant celui des partis.