Juste dans la Forêt
Update: 2025-12-10
Description
Aujourd’hui, l’émission a des bottes (où des chaussures imperméables, enfin sauf Victor qui ne renonce pas à ses sneakers), elle marche sous des frondaisons mordorées qui obscurcissent le ciel, et ça fait un bruit si caractéristique de brindilles et de feuilles piétinées (oh Hélène, attention, une grosse chenille orange !). La mousse recouvre la face nord des troncs, des animaux se devinent dans les taillis. On entend le fouissement des hardes de sangliers, le gambadement des chevreuils, le hululement des oiseaux des bois (ouh ouh…). “oh, une biche” dirait Suzanne Pujol. Surtout, ça sent bon ! Ca sent l’humus, le bois humide, le chien mouillé et le champignon tout mou.
Nous nous enfonçons encore davantage dans la futaie et apparaît le paysage des contes : la maison de Hansel et Gretel, le semis régulier des cailloux blancs, la tanière de l’ogre. Et d’un coup la magie se rompt : des randonneurs avec des bâtons de marche nordique nous coupent le chemin, des adeptes du trail, entièrement vêtus de tissus techniques voyants passent en trombe et l’on devine les bribes des paroles qui s’échappent de leurs écouteurs sans fils (Victor dirait leurs pods). Mais quelles chansons écoutent-ils ? Ont-ils téléchargé la playlist officielle de l’ONF ? Est-ce une compilation qui alterne Anne Sylvestre, Ronny Wood et Marie Laforêt ? (et a-t-on encore le droit de faire des jeux de mots nuls dans le fond des forêts ? Autant de questions qui se posent alors que les Français n’ont jamais été aussi nombreux (92 %) à plébisciter la balade en forêt du dimanche comme loisir de prédilection. Nous entrons dans les bois et toutes ces pistes s’ouvrent à nous, comme autant de sentiers balisés par des petites marques de couleurs sur les troncs, il faudra y répondre en fredonnant car il ne s’agit après toute que de … juste une chanson (oh, un écureuil !)
Nous nous enfonçons encore davantage dans la futaie et apparaît le paysage des contes : la maison de Hansel et Gretel, le semis régulier des cailloux blancs, la tanière de l’ogre. Et d’un coup la magie se rompt : des randonneurs avec des bâtons de marche nordique nous coupent le chemin, des adeptes du trail, entièrement vêtus de tissus techniques voyants passent en trombe et l’on devine les bribes des paroles qui s’échappent de leurs écouteurs sans fils (Victor dirait leurs pods). Mais quelles chansons écoutent-ils ? Ont-ils téléchargé la playlist officielle de l’ONF ? Est-ce une compilation qui alterne Anne Sylvestre, Ronny Wood et Marie Laforêt ? (et a-t-on encore le droit de faire des jeux de mots nuls dans le fond des forêts ? Autant de questions qui se posent alors que les Français n’ont jamais été aussi nombreux (92 %) à plébisciter la balade en forêt du dimanche comme loisir de prédilection. Nous entrons dans les bois et toutes ces pistes s’ouvrent à nous, comme autant de sentiers balisés par des petites marques de couleurs sur les troncs, il faudra y répondre en fredonnant car il ne s’agit après toute que de … juste une chanson (oh, un écureuil !)
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