Juste un Enfer
Update: 2025-04-17
Description
aujourd'hui, cette émission est désorientée : qu’est-ce que cette pièce ? un salon, avec des meubles de style second empire (ce n’est pas ce que je préfère) ? mais il n’y a pas de fenêtres ? Et qui êtes-vous ? Pourquoi sommes-nous ici tous les trois ?
Inès : “Je vois. Pour qui jouez-vous la comédie ? Nous sommes entre nous.”
Estelle : “Entre nous ?”
Inès : “Nous sommes en enfer, ma petite, il n'y a jamais d'erreur et on ne damne jamais les gens pour rien.”
Estelle : “Taisez-vous.”
Inès : “En enfer ! Damnés ! Damnés !”
Garcin, : “Est-ce que vous vous tairez ?”
Inès : “Ha ! Attendez ! J'ai compris, je sais pourquoi ils nous ont mis ensemble.”
Garcin : “Prenez garde à ce que vous allez dire.”
Inès : “Vous allez voir comme c'est bête. Bête comme chou ! Il n'y a pas de torture physique, n'est-ce pas ? Et personne ne doit venir. Personne. Nous resterons jusqu'au bout seuls ensemble. C'est bien ça ? En somme, il y a quelqu'un qui manque ici : c'est le bourreau.”
Estelle : “Qu'est-ce que vous voulez dire ?”
Inès : “Le bourreau, c'est chacun de nous pour les deux autres.”
Bon, n’abusons pas des bonnes choses, cette adaptation en théâtre amateur de Huis Clos doit suffire à faire comprendre à nos auditeurs ce qui se passe : JUC est en Enfer, enfin, JUC évoque l’Enfer en chanson. et donc évidemment s’ouvre sous les pieds de nos vaillants animateurices et de nos auditeurices des gouffres immenses : les paroles qui décrivent l’enfer (mais qui en serait alors revenu ?), des musiques démoniaques, des mélodies diaboliques, des ritournelles dont l’écoute serait un supplice diaboliques ou, au contraire, un moyen de survivre dans l’enfer moderne ?
Bref, théologie et métaphysique, désert glacé, supplices dantesques et thermostat déréglé : tout cela en 3’ 50” trois couplets et deux refrains : le garçon d’étage de Jean Paul Sartre ne répondra pas à vos questions inquiètes mais nous, on veut bien vous rassurer : vous êtes dans… Juste Une Chanson !
Inès : “Je vois. Pour qui jouez-vous la comédie ? Nous sommes entre nous.”
Estelle : “Entre nous ?”
Inès : “Nous sommes en enfer, ma petite, il n'y a jamais d'erreur et on ne damne jamais les gens pour rien.”
Estelle : “Taisez-vous.”
Inès : “En enfer ! Damnés ! Damnés !”
Garcin, : “Est-ce que vous vous tairez ?”
Inès : “Ha ! Attendez ! J'ai compris, je sais pourquoi ils nous ont mis ensemble.”
Garcin : “Prenez garde à ce que vous allez dire.”
Inès : “Vous allez voir comme c'est bête. Bête comme chou ! Il n'y a pas de torture physique, n'est-ce pas ? Et personne ne doit venir. Personne. Nous resterons jusqu'au bout seuls ensemble. C'est bien ça ? En somme, il y a quelqu'un qui manque ici : c'est le bourreau.”
Estelle : “Qu'est-ce que vous voulez dire ?”
Inès : “Le bourreau, c'est chacun de nous pour les deux autres.”
Bon, n’abusons pas des bonnes choses, cette adaptation en théâtre amateur de Huis Clos doit suffire à faire comprendre à nos auditeurs ce qui se passe : JUC est en Enfer, enfin, JUC évoque l’Enfer en chanson. et donc évidemment s’ouvre sous les pieds de nos vaillants animateurices et de nos auditeurices des gouffres immenses : les paroles qui décrivent l’enfer (mais qui en serait alors revenu ?), des musiques démoniaques, des mélodies diaboliques, des ritournelles dont l’écoute serait un supplice diaboliques ou, au contraire, un moyen de survivre dans l’enfer moderne ?
Bref, théologie et métaphysique, désert glacé, supplices dantesques et thermostat déréglé : tout cela en 3’ 50” trois couplets et deux refrains : le garçon d’étage de Jean Paul Sartre ne répondra pas à vos questions inquiètes mais nous, on veut bien vous rassurer : vous êtes dans… Juste Une Chanson !
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