L'auteur qui parle à notre âme - Jacques Martel (1/2)
Description
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Aujourd’hui, j’accueille Jacques Martel dans La petite voix.
Peut-être que ce nom ne vous est pas inconnu. Vous avez peut-être déjà consulté Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, ou entendu parler de sa célèbre technique des "bonhommes allumettes" pour couper les liens d’attachement.
Ce Québécois, formateur, auteur, conférencier et bien plus encore, vous l’entendrez, a pourtant démarré son parcours comme ingénieur électricien pour s’accomplir dans le développement personnel et la spiritualité.
Bienvenue dans un échange riche et passionnant, tellement que j’ai décidé de vous proposer cette conversation en deux parties.
Dans cette première partie, avec Jacques, nous allons parler d’un enfant déjà très intuitif, d’étiquettes qui ne collent pas et d’une quête de sens qui l’a amené à se mettre au service des autres.
Rendez-vous dans une semaine pour la 2ème partie de cet échange.
Quelques notes sur cet épisode :
le site internet de Jacques : https://jacquesmartel.com/
la nouvelle et 3ème édition de son livre : Le Grand Dictionnaire des Maux et des Maladies
Jacques sera dans le sud de la France pour des conférence fin février / début mars 2025 - A voir sur son site internet
RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE 1/2 AVEC JACQUES MARTEL
Bonjour Jacques, et bienvenue dans La Petite Voix. Oui, bonjour ma belle. Je suis honorée de t'accueillir dans La Petite Voix et puis encore plus parce que c'est toi qui m'accueilles chez toi aujourd'hui. Oui, ça fait spécial de faire une entrevue chez moi à Saint-Jean, île d'Orléans, tout près de la ville de Québec. J'aime que le temps fasse un arrêt sur l'image. C'est magnifique. De là où on est, c'est magnifique. On est de chez toi, là. On a le fleuve Saint-Laurent juste là, à nos pieds. Et puis moi, je me retrouve en face de toi. Merci La Petite Voix de me faire vivre ces moments-là. Ce que j'ai découvert en préparant notre rencontre, toi, en France, tu es connue beaucoup, par exemple, pour les bonhommes allumettes.
Moi, combien de fois j'ai fait cet exercice-là, des bonhommes allumettes, puis on va en reparler plus en détail plus loin. Et bien sûr, t'es connue pour le grand dictionnaire des maladies et des malaises. Et donc moi, j'avais cette vision-là de toi. Et je ne sais pas pourquoi, je t'avais perçue comme un thérapeute, mais il y a toute une dimension un peu plus invisible que je n'avais pas perçue et puis que j'ai découverte en préparant notre entretien. Et puis là, déjà, les quelques minutes qu'on a passées ensemble, je me dis, OK, il y a toute une dimension de Jacques à côté de laquelle j'étais passée. Alors, on va découvrir tout ça ensemble aujourd'hui. Oui, certainement. Il y a une chose dans tout ce que j'ai découvert, c'est que toi, quand t'es arrivé dans cette vie-là, déjà, t'étais un enfant connecté.
Est-ce que tu peux parler de ce petit Jacques-là ? Disons que, naturellement, quand j'étais jeune, j'étais quelqu'un de curieux. Je cherchais à comprendre ce qui se passait à l'entour de moi. Je cherchais à comprendre qu'est-ce que je pouvais ressentir ou qu'on puisse m'expliquer ce que je ressentais, mais il n'y avait personne dans mon entourage pour expliquer ça. Alors, c'est pour ça que dans les années, plus dans la vingtaine, des débuts vingtaines, j'ai commencé à chercher, à être intéressé par l'aspect ésotérique, ne serait-ce qu'à l'âge de 15 ans où j'avais des soucis de constipation. On m'avait amené voir un radiesthésiste. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est un radiesthésiste, c'est comme le professeur Tournesol dans Tintin avec son pendule.
Et avec son pendule, il allait voir qu'est-ce qui allait, qu'il n'allait pas, ou quoi. Puis, quand il trouvait quelque chose, il allait chercher une petite bouteille de témoin pour savoir quelle plante, c'était mieux pour ça. Et là, je me souviens, à 15 ans, je disais « Wow ! On peut avoir plein d'informations comme ça, juste de cette façon-là. » C'est extraordinaire. Et à partir de là, j'ai été davantage conscient de toutes les possibilités qu'il pouvait y avoir. On appelle ça dans l'invisible. Le radiesthésiste dans l'invisible. Et j'ai continué ma recherche. Je reviens à cet enfant dont tu parlais parce que je trouve souvent qu'il y a tellement de choses à notre racine. Tu dis que tu avais cette intuition, cette sensibilité.
Est-ce que c'était des émotions exacerbées sur lesquelles tu avais du mal à mettre des mots et donc qu'il était difficile à gérer ? Ou c'était beaucoup plus fin que ça et c'était comme une ouverture à ce monde invisible-là déjà que tu avais ? Je te dirais que consciemment, c'était plus des ressentis que j'avais à l'entour de moi qui m'affectaient. J'avais mis ça sous le compte de « Je suis quelqu'un de sensible. » Je ne me posais pas plus de questions. Mais le temps passant, je m'étais mis à chercher. À chercher plus. Vous étiez une grande famille ? Tu avais beaucoup de frères et sœurs ? J'ai deux frères. Un qui est plus vieux, un qui est plus jeune. On n'était pas dans cette dynamique-là. Moi, oui, mais je passais un peu pour particulier.
Voilà, c'est ce que j'avais te demander. Est-ce qu'il y avait ce truc de se sentir un peu différent ? Oui, certainement. Et on me voyait comme ça aussi. J'avais eu comme un accident d'automobile, une auto qui m'avait frappé. Et c'est comme si, quand on me trouvait un peu bizarre, c'est comme si on n'osait pas dire que ça pouvait provenir peut-être de l'accident d'automobile que j'avais eu. Mais peut-être que ce n'est pas ça qu'ils pensaient. Ce n'est pas ça. La particularité, c'est que si quelqu'un, des fois, ça fait peur aux gens, mais si quelqu'un essaie de me mettre une étiquette. Jacques Martel, il est comme ci, il est comme ça. L'étiquette, elle ne colle pas sur moi. Des fois, ça fait peur aux gens parce que est-ce qu'il veut m'aider ou il veut me contrôler ?
Est-ce qu'il veut mon argent ? Ou est-ce que c'est ci ? Ou est-ce que c'est ça ? Ça fait qu'ils ont peur. Ça fait monter des peurs quand les gens ne me connaissent pas. Ou des fois, je suis très familier avec quelqu'un que je rencontre et tout ça. Surtout en France, c'est moins habituel. Ici, au Québec, tu rencontres quelqu'un sur la rue, tu vas parler des choses, tu vas même parler des trucs personnels, ça va. Mais en France, on va dire « Oui, comment ça se fait ? Il est si familier avec moi. Qu'est-ce qu'il y a derrière de la tête ? Qu'est-ce qu'il veut ? » Alors que non, pas vraiment.
Mais bon, les gens ne sont pas habitués. Les gens, c'était très important pour eux d'essayer de me comprendre. Ils ne sont plus là parce qu'ils n'ont pas réussi. Parce que même moi, je n'ai pas réussi. Quand on me connaît mieux, on sait mieux qu'on peut me faire confiance. Comme je fonctionne beaucoup, beaucoup avec l'intuition, l'intuition, c'est au-delà du mental. On me dit de faire quelque chose, je le fais. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais je le fais. Je le fais, je le mets en avant. Des fois, on peut avoir des réponses plus tard, mais je fonctionne beaucoup comme ça, y compris dans mes ateliers. Des fois, je fais des trucs avec des gens que je n'aurais pas jamais faits ou des mots que j'utilise. Pas habituellement.
Il y a une personne, à un moment donné, je m'écoute beaucoup intérieurement, ça fait réagir, mais ça fait monter en moi des émotions. Ce n'est pas moi qui contrôle. J'étais devant une personne et je me suis mis à parler fort, avec un certain ton de voix, avec des mots que je n'utilisais jamais. Et là, la personne dit, voilà, comme mon père. J'ai manifesté l'énergie de son papa pour ce qu'elle avait à prendre conscience. Mais moi, je n'ai pas besoin de savoir que c'était l'énergie de son père au point de départ. J'ai juste besoin de savoir que je dois être à l'écoute de ma voix intérieure. C'est tout. Le reste, tant mieux si on sait pourquoi. Sinon, c'est ma voix intérieure. Voilà, j'écoute.
Ça veut dire que du coup, si je reviens à ton enfant, ce truc de faire confiance à cette intuition-là, qu'importe si peut-être ça dérange ou ça crée des incompréhensions autour de toi. Déjà petit, tu avais cette conscience-là que c'était OK et qu'il fallait que tu fasses confiance à cette intuition-là ? Des fois, je ne savais pas trop si c'était de l'intuition ou si c'était de la schizophrénie. Ah mince, il vaut mieux un côté que de l'autre quand même. J'ai décidé que c'était plus le premier et j'ai fait des démarches dans ce sens-là pour essayer vraiment de comprendre ce qu'est-ce qui se passait ou comment le développer. Ça m'a permis de trouver mon chemin. Mon chemin avec des choses qui se manifestaient en moi parce que c'était utile.
Et puis, les personnes, les perceptions que j'ai, c'est des perceptions dont j'ai besoin à l'occasion, mais pas, je me souviens, pendant des années, il y a des années, quand je donnais des ateliers, j'avais une personne, une dame qui, elle, quand elle donnait des consultations à Reiki, le Reiki, c'est une technique de guérison par imposition des mains, utilisant l'énergie universelle neutre sans intention, donc je suis maître Reiki aussi,