La guérisseuse qui nous connecte à notre âme - Fabienne Laredo
Description
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Aujourd'hui, j'accueille Fabienne, ancienne directrice du développement durable chez Maisons du Monde devenue guérisseuse et médium. Son histoire est celle d'une femme qui a osé tout quitter pour suivre sa véritable voie, guidée par ce qu'elle appelle sa "petite voix intérieure". Une voix qui ne l'a jamais trompée, même si elle lui a fait emprunter des chemins qu'elle n'aurait jamais imaginés. Vous serez sûrement touchés vous aussi par la façon dont la maladie de sa meilleure amie Alexandra a été le déclencheur d'une profonde transformation, comme un dernier cadeau qu'elle lui aurait fait avant de partir. Bienvenue dans un épisode puissant, bouleversant et lumineux. Aujourd'hui, avec Fabienne, nous allons parler de messages mystérieux reçus pendant le confinement, de coming out spirituel en entreprise, et de cette foi qui déplace des montagnes.
Pour en savoir plus sur Fabienne :
- son site internet : https://fabienne-laredo.fr/
- son compte Insta : www.instagram.com/fabienne_laredo/
- son conseil lecture : Terre d' émeraude de Daniel Meurois et Anne Givaudan
- son rituel bien-être : aller se promener avec ses animaux
RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FABIENNE LAREDO
Bonjour Fabienne et merci de me recevoir chez toi. Bonjour Herbine. Merci. Avec plaisir. Alors, on est en pleine nature, en pleine campagne. C'est. Est tout ce que j' aime, donc merci. Ça me fait une sortie au grand air. Je vais commencer par te présenter rapidement. Pour les personnes qui nous écoutent, tu t' appelles Fabienne Laredo. Tu as 45 ans et je viens de le dire, tu es installée dans la campagne et c' est la campagne qui est près du danger. Après, normalement, je suis censée te présenter et présenter ton job de thérapeute. Sauf que je te dis ce qui me vient là. Moi, j' ai envie de dire que tu es chamane, guérisseuse, énergéticienne, sorcière. Qu' est-ce qui est le plus juste ? Comment tu te présentes, toi ?
Comment je me présente ? C' est un vrai sujet de se définir. Moi, j' aime bien le mot messagère. J' aime bien le mot médium aussi et j' aime bien le mot guérisseuse. C' est un mot que j' ai eu beaucoup de mal à assumer au démarrage parce que j' ai l' impression qu' il génère tellement d' attentes. Mais en même temps, lorsque je me connecte à ma petite voix intérieure, à mes guides, c' est ce que j' entends. J' entends tu es guérisseuse. Je fais ce travail de reconnexion à l' âme, de lecture d' âme, pour donner le message que la personne a besoin de mettre en lumière dans sa vie actuellement. Déjà, tu vois, dans ce que tu nous donnes, la grignotée en tout début d' échange, moi, j' Ai envie de te demander, ils sont là avec nous, là, tout de suite, et puis ils sont contents d' être là ?
Il y a pas mal de monde, en règle générale, dans cette maison. Mais bien sûr, oui, c' est une sensation de présence, d' enveloppement. Donc, c' est cet état-là un peu, tu vois. Cet état où on va capter les messages du subtil, ça oblige à une montée de taux vibratoire. Donc, on est présent, mais en même temps, il y a tout un espace qui s' ouvre et qui monte vers le ciel. Voilà, et donc, cette sensation est très présente, là. Bon, alors, écoute, on va être les oreilles toutes grandes ouvertes. Pour le coup, je suis venue avec un défi à relever pour comprendre comment celle qui a été un jour directrice du développement durable de Maisons du Monde a claqué la porte de ce qui me semblait être de l' extérieur d' une belle entreprise pour se consacrer à la guidance.
Je le vois maintenant avec. Le recul, tu sais, ça n' a pas été évident. On ne claque pas la porte, comme tu dis, à une carrière, à une entreprise sans se poser mille questions, sans avoir peur, sans craindre la folie, la légitimité. En fait, c' est comme si je n' avais pas le choix. J' ai vraiment adoré mon expérience dans le développement durable. J' ai pris vraiment beaucoup de plaisir. Ça a duré 11 ans. J ' ai eu la chance de monter une fondation, de voyager beaucoup, de rencontrer des personnes fabuleuses. Et en même temps, j ' avais toujours un vide à l ' intermédiaire. À l ' intérieur de moi, à remplir, j ' étais remplie de projets.
J ' avais besoin de tout le temps d ' être la meilleure, de performer, de représenter l ' entreprise, de la faire bouger. Et c ' est extrêmement fatigant, voire épuisant, ce métier de développement durable parce que tu passes ta vie à convaincre pour faire bouger les choses, pour que l ' entreprise soit plus écologique. Et même si elle a des convictions, même si les dirigeants l ' Apportent, cette conviction, il y a des contraintes financières qui prennent toujours le dessus. Et donc, tu es toujours en train de batailler, batailler pour convaincre en interne, batailler pour les budgets. Et batailler pour emmener avec toi. Et en fait, c' est un travail de solitaire. Tu peux avoir des relais, tu peux avoir une équipe, mais c' est un peu David contre Goliath.
Tu es un peu seul. Et donc, moi, j' avais besoin de me remplir par une multitude de projets, des personnalités inspirantes. J' ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois Pierre Rabhi, Andana Shiva, des gens vraiment qui m'inspiraient. Et en même temps, je me suis rendu compte que ces personnes, elles tournaient en boucle dans leurs discours. Et je me suis dit que c' est épuisant, en fait, de faire ce travail -là où il faut répéter tout le temps pour convaincre et prêcher. Et je ne me posais pas trop de questions sur quel était le sens de ma vie. Je considérais que j' étais plutôt accompli, en fait, parce que j' avais un métier stimulant, un métier de sens. J' étais très sollicité. C' est ça, en fait.
C' est un super compromis entre je reste dans un monde corporel et en même temps, j' oeuvre pour une plus grande cause que juste le business de l'entreprise. Exactement. Je m' aide à la transformation et j' ai ce sentiment d' utilité. Voilà, ça, ça mea beaucoup animé, vraiment passionné, même passionné. En fait, j' ai eu plusieurs déclencheurs, déjà une forme de lassitude avec le temps. Je ne n' ai pas vu arriver le sentiment de toujours devoir tout recommencer. En plus, dans les entreprises, les gens changent, les postes de direction changent. Donc, il faut toujours recommencer, reembarquer. Et en fait, j' ai eu des déclencheurs précis. Alors moi, je ne arrives pas vraiment à me rappeler si j' ai toujours eu ces capacités de connexion.
Moi, je ne viens pas du tout d' Une culture ou d' une famille ou de cartomanciens ou d' une famille ou de gens qui se passent des dons quelconques. Non, non. J' ai une famille avec un père qui est toujours en activité à 76 ans, qui est business, business, business. Ma mère n' a pas travaillé, mais ma mère est extrêmement pieuse, catholique. Et ça a été un poids, une énclume pour moi, ça. Donc, évidemment, il n' y a pas du tout cette ouverture pour autre chose. Et puis, vraiment, le déclencheur, je le dis, ça a été ma meilleure amie Alexandra, qui est très présente dans mon parcours de vie. Qui est décédée maintenant, il y a quelques années. Donc, on était très, très proches. On avait le même âge, des enfants du même âge.
On se connaissait depuis l' âge de 7 ans. Elle a appris qu' elle avait un cancer du pancréas et qu' elle était condamnée. Elle avait 38 ans. Et la question qu' elle m' a posée juste avant de savoir le diagnostic, elle m' a dit : ' Je sens que j' ai quelque chose de grave.' Elle avait des douleurs énormes et personne ne trouvait. Elle passait des examens. Elle était en Angleterre à l' époque. Et moi, je pensais qu' elle psychosomatisait parce qu' il y avait des choses dans sa vie personnelle. Donc, j' ai un peu nié cela. Et puis, pour moi, on ne meurt pas à 38 ans. Quand elle me A raccompagnée à la gare pour que je prenne mon train puis l' Eurostar,
elle me dit : ' Je sens que c' est quelque chose de grave et je suis passée à côté de ma vie.' J' ai dit : ' Comment tu peux dire ça ?' Et elle me dit : ' Mais en fait, je n' ai pas fait les études que je voulais. J' ai fait les études pour faire plaisir à mes parents.' Je suis devenue ingénieure. Je me suis forcée à rentrer dans le cadre. Moi, tout ce que je voulais, c' est faire de la pâtisserie, c' est faire des gâteaux. J' ai un mariage qui ne me convient pas, etc., etc. Elle me retourne la question et me dit : ' Toi, est-ce que tu es passée à côté de ta vie ?' Et en fait, moi, je ne m' étais jamais posé la question.
Et en fait, ça me traversa. Je lui ai dit mais j' ai tout en fait. J' ai un mari avec deux enfants qui me remplissent. J' ai un métier avec du sens. Je n' ai pas de rêve que je n' ai pas réalisé. Enfin, en tous les cas, je me remplis quotidiennement. Vraiment, sur le moment, ça ne m' a pas parlé. Et puis, quelques semaines après, elle m' appela. Elle était en larmes. Elle me dit bon, c' est une tumeur. C' est un cancer stade 4. C' est métastasé partout. Les médecins disent que je ne passerai pas Noël. Et là, ça a été une espèce de scission à laquelle Intérieur de moi, comme un effondrement, comme de la colère.
Je