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La petite voix
Author: Herveline Denis
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© Herveline Denis
Description
La petite voix, c’est le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui nous font du bien. Chaque semaine, un thérapeute se confie à mon micro, nous offrant un témoignage précieux pour éclairer notre cheminement et prendre soin de nous. Ma conviction, c’est que l’on peut parler de bien-être, de développement personnel et même de spiritualité sans blabla et parfois même avec humour. En tout cas, promis, toujours avec émotion.
Un podcast imaginé et animé par Herveline Denis, ni journaliste ni thérapeute... juste (très) curieuse !
Alors prêt à écouter La petite voix pour entendre la vôtre ? 😊🎧
289 Episodes
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Nous retrouvons aujourd’hui Sandy Kaufman, love coach, qui nous aide à apaiser nos insécurités relationnelles à travers une série d’exercices très pratiques.Son site web : https://sandykaufmann.ch/Son compte Instagram : @sandykaufmann_lovecoachRETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC SANDY KAUFMANN, LOVE COACH00:00:59Bonjour Sandy et bienvenue à nouveau dans La Petite Voix. Bonjour Héroline, bonjour tout le monde. Alors je suis ravie de te retrouver, on a parlé la semaine dernière de ton parcours et de ton métier de Love Coach et de thérapeute psycho-corporelle. Moi j'aime bien dans cet épisode BIS donner des conseils concrets et quand je t'ai demandé s'il y avait un sujet qui te parlait plus qu'un autre, toi tu m'as dit j'aimerais donner des clés pour travailler sur notre insécurité en relation. Comment on fait quand on a cette sensation-là, quand on se sent très ou tout simplement un peu insécure en relation, comment on fait pour travailler là-dessus ? Et je crois que tu as pour ça un plan en trois grandes étapes, c'est ça ?00:01:39Oui, avec trois étapes et puis surtout pour comprendre ce qui se passe en fait. On va essayer de décortiquer tout ça et puis je vais poser une certaine série de questions où vous proposez un peu des exercices. On peut mieux cerner ce qui se passe. Ok, chouette. Juste avant qu'on se lance, moi j'aimerais comprendre pourquoi c'est ce thème-là que tu as voulu évoquer aujourd'hui. Est-ce que c'est quelque chose que tu retrouves très régulièrement dans tes accompagnements ? Oui, l'insécurité émotionnelle, ce que l'on ressent, c'est un signe de dérégulation de son système nerveux et donc c'est là où ça vaut la peine d'aller creuser, de se dire ok, pourquoi je ressens cette insécurité ? D'où est-ce que ça vient ? Je me suis dit que ça pouvait servir au plus.00:02:26Un grand nombre de personnes, qu'elles soient en relation ou que ça soit aussi dans le processus de rencontre. Et bien allons-y alors. Première étape, dis-nous tout Sandy. Alors c'est de repérer vraiment le moment où ça arrive. Quand vous vous sentez en insécurité, première chose, c'est de repérer le moment. Est-ce que c'est quand quelqu'un me dit quelque chose ? Qu'est-ce que la personne me dit ? Qu'est-ce que je me dis dans ma tête ? Quelles sont les pensées qui sont en train de venir ? Est-ce que c'est peut-être des fois une non-action ? Qu'est-ce que la personne ne fait pas ou ne dit pas ? Et vraiment, notez ce mécanisme le plus précisément possible et puis notez votre réaction à vous. Est-ce que j'arrive à dire quelque chose ou pas ?00:03:12Et qu'est-ce que je ressens à l'intérieur de mon corps ? Et c'est là où ça va déjà vous donner une indication des mécanismes qui vont déclencher ça. Vous pouvez aussi être attentif à certains déclencheurs. Est-ce que c'est lorsque la personne hausse la voix ? Est-ce que c'est la personne lorsqu'elle est dans un moment de silence qui vous génère de l'insécurité ? Donc, donnez-vous vraiment le droit d'aller identifier les déclencheurs le plus précisément possible. En fait, ce que je comprends, c'est qu'il faut vraiment tenir un journal de ces moments-là, en fait. Garder une trace écrite, visuelle, concrète, quoi. Ce n'est pas juste « Ah tiens, je suis en train de ressentir ça », non. Non, vraiment, faire un journal. Et ça va vous en apprendre énormément, en fait, sur votre manière de fonctionner dans le lien.00:04:03Et vous pouvez le faire dans votre relation amoureuse, avec votre date, mais aussi famille, amis, travail. Il n'y a pas de limite, mais ça va vous aider à vous comprendre, en fait, qu'est-ce qui déclenche cette insécurité. Une fois que vous l'avez repéré, repérez au niveau de votre corps les sensations. Qu'est-ce que je ressens quand j'ai de l'insécurité ? Est-ce que j'ai une douleur, une boule dans le ventre ? Est-ce que j'ai la sensation que le sol y part sous mes pieds ? Est-ce que je ressens une accélération de mon rythme cardiaque, de ma respiration ? Est-ce que c'est une espèce de douleur localisée à un endroit ? Est-ce que ça bouge ? Est-ce que c'est chaud ? Est-ce que c'est froid ? Prenez conscience des sensations.00:04:48Rien que le fait de faire ça, ça apporte de la sécurité à votre système nerveux parce qu'il se rend compte que c'est un système nerveux. C'est plus une perception à l'intérieur que forcément une guerre ou un ours qui nous fonce dessus à l'extérieur. Donc, se focaliser là-dessus. Alors, pour simplifier pour l'épisode, je dirais qu'il y a deux gros types de réactions. Il y a ce fameux état sympathique où on peut sentir une forme d'accélération à l'intérieur de soi. En fait, le cœur s'emballe, la respiration s'emballe, on peut avoir un peu les joues qui rougissent. On sent un peu plus de chaleur, donc une espèce d'emballement. Ou bien l'état dorsal qui est l'état où on se sent plutôt bloqué, on se sent impuissant. C'est souvent aussi cette sensation d'être déconnecté.00:05:43On voudrait faire quelque chose, mais on n'y arrive pas. On ressent moins les choses. Donc, on peut être anesthésié aussi. C'est souvent une sensation qui arrive. Et puis, vraiment des pensées dans la tête, type désespoir. Il n'y a pas de solution, c'est la fin et on rentre vite dans cette spirale de pensées pas très sympas. Première invitation, est-ce que je suis plutôt dans cette accélération ou plutôt dans cet effondrement ou figement où je me sens totalement bloqué ? Est-ce qu'on peut être les deux en même temps ? Oui. Alors, on passe, avant d'aller dans l'état dorsal, tu passes souvent par une phase d'activation de ton état sympathique. Et en fait, c'est quand ton corps, il a le sentiment qu'il n'y arrive plus, qu'il s'effondre. Et c'est super important.00:06:33Et merci d'avoir posé la question parce que justement, en fait, quand tu es dans l'état sympathique pour accueillir ton insécurité, tu vas essayer d'aider, de soutenir ton système nerveux pour revenir à ton état de sécurité. Tu peux aller presque directement, ça prend plus ou moins de temps, alors que quand tu es dans l'état dorsal, en fait, quand tu commences à te réguler, tu peux avoir justement, tu retournes par cet état de sympathique avant de retourner à ton état de sécurité. Ça, c'est la hiérarchie polyvagale, l'échelle polyvagale. Tu ne peux pas passer directement à ton état de sécurité. Et donc, c'est justement important de savoir ça. Déjà, pour ne pas paniquer, tu peux te dire, oh là là, mais ce que je fais, c'est en fait dans le bon sens. Et aussi.00:07:24Comprendre qu'il y a ces deux phases, en fait, qui se passent. Donc, vraiment, cette étape de prise de conscience. Quel est mon mécanisme ? Et dans mon corps, je suis plutôt dans le sympathique, je suis plutôt dans le dorsal. Et en fonction de ce que vous avez identifié, d'abord, passez par le corps. Apportez de la sécurité à votre système. Donc, si vous êtes dans cet état sympathique, agitation, anxiété, ou j'ai envie de faire la cocotte minute et d'exploser. Accueillez cet état. Par exemple, un outil qui est vraiment tout simple que vous pouvez faire, c'est aller pousser un mur. Les bras tendus, vous appuyez avec les jambes pour vraiment faire comme si vous voulez le pousser ce mur. En fait, le but, c'est de libérer cette agitation à l'intérieur, de la faire sortir à l'extérieur.00:08:18Donc, c'est ce qui est le plus important, c'est d'avoir ce sentiment de fatigue physique. Vraiment de pousser jusqu'à ce qu'on ressente une forme de fatigue physique pour que cette activation du sympathique puisse se libérer. Et pour vérifier ça, à nouveau, ce n'est pas je fais mon exercice et je me dis, ouais, c'est bon, c'est fait, ça doit être passé. Revenir dans le corps et puis de se dire, OK, est-ce que là, comment elle est ma respiration ? Est-ce qu'elle est un peu plus calme ? Est-ce que ça va au niveau de mes fréquences cardiaques ? Est-ce que c'est un petit peu mieux ? Et de continuer. Jusqu'à ce qu'on ait ce sentiment de revenir à son état de sécurité, où la respiration, elle est plus fluide, il y a un espèce de ralentissement dans le corps, d'apaisement.00:09:08On sent aussi des fois, c'est un peu un relâchement au niveau des mâchoires, puis on est un peu plus dans l'ouverture comme ça, un petit peu dans la chaleur, peut-être plus au niveau du haut de la poitrine. Ça, c'est pour l'état sympathique. Pour l'autre état, ça se fait souvent en deux. Il y a une technique que j'aime beaucoup qui est issue du Brain Gym qui s'appelle la méthode ECAP. Donc, c'est quatre mouvements qu'on peut faire. Le premier, ça aide à se reconnecter à son corps. C'est quelque chose de tout bête. C'est boire un verre d'eau en conscience. En prenant l'eau dans la bouche, en fait, on prend conscience de notre corps, de nos sensations et ensuite, on avale l'eau. Pour moi, en fait, c'est un petit peu lentement.00:09:54L'environnement me fait du bien parce que l'eau, c'est plutôt bénéfique. Et après, on va essayer de reconnecter à nouveau avec son corps et avec son cerveau rationnel en massant les points du cerveau. Donc, c'est des points qui se trouvent au niveau de vos clavicules. Donc, massez ces points-là jusqu'à ce que l'on ressent à nouveau son corps, en fait. Et donc, la troisième étape de cette méthode. C'est de se mettre en mouvement en faisant les mouvements croisés, donc coudes, genoux opposés, devant ou derrière. Et là, vraiment de se donner le droit d'être dans le mouvement et de aussi laisser sortir cette agitation qui peut se présenter. Et une fois que cette étape est finie, en fait, passer par une étape de retour à la sécurité d'ancreage en croisant les bras, croisant les pieds et en revenant à soi en respirant.00:10:54Et ça, c'est souvent, en fait, nécessaire de passer un certain temps parce que, justement, l'état dorsal, tu passes par ces deux états avant de pouvoir revenir à ta sécurité. Là, c'est vraiment de passer par le corps et à nouveau de regarder ces sensations. OK, est-ce que là, je sens que ma respiration, elle est plus profonde ? Est-ce que je sens les contours de mon cor
Ah l’amour… Un mot universel, mais qui cache des défis profondément personnels. Et si nos histoires d’amour, qu’elles soient passionnées ou compliquées, étaient aussi celles de notre histoire personnelle ?Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Sandy Kaufman, love coach. Sandy a traversé des épreuves personnelles, depuis ses jeunes années marquées par des troubles alimentaires jusqu’à la répétition d’un schéma amoureux peu épanouissant.Ce voyage intérieur l’a finalement guidée vers une transformation incroyable, autant personnelle que professionnelle.Bienvenue dans un épisode puissant, intime et inspirant.Avec Sandy, nous allons parler de ce que notre passé imprime dans nos relations, de l’importance d’écouter notre corps pour dénouer les blocages, et du rôle essentiel de notre système nerveux dans nos relations.Quelques notes à propos de Sandy :Son site web : https://sandykaufmann.ch/Son compte Instagram : @sandykaufmann_lovecoachSon conseil lecture : “Le corps n'oublie rien” de Bessel van der KolkSon rituel bien-être : aller courir dans la nature ou faire du yogaRETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC SANDY KAUFMANN, LOVE COACH00:02:10Eh bien, bonjour Sandy, bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour Hervéline, bonjour à tout le monde. Sandy, j'ai l'impression qu'on se connaît un peu, puisqu'on se suit sur Instagram depuis le début de La Petite Voix, ou quasi. Et puis, c'est ce que je te disais dans Off. L'autre jour, je suis tombée sur une de tes vidéos, et je me suis dit : 'Bien sûr, j'ai envie de parler d'amour', et bien sûr, du coup, que je vais interviewer Sandy. Parce que voilà, ce dont on parle avec toi, quand on te consulte, on parle d'amour, mais pas l'amour universel qu'on évoque dans La Petite Voix ; mais là, on parle vraiment de l'amour amoureux, puisque tu es Love Coach, coach et thérapeute psychocorporelle, c'est bien ça ? Oui, c'est exactement ça.00:02:50On parle de toutes les peurs finalement, qui nous séparent de l'amour. Parce que je pense que l'amour est là pour tout le monde, à portée de tout le monde, quel que soit l'âge, quelle que soit la situation où on est. Et voilà, c'est ce que j'aime essayer de, cette petite graine d'espoir, l'insérer dans toutes les personnes que j'ai l'honneur d'accompagner. Ah, j'adore, parce que tu sais, moi aussi j'adore mettre beaucoup d'optimisme à la Petite Voix. Je suis obligée de te poser la question, comment on va parler d'amour ? J'espère que ce n'est pas trop intime, mais j'ai envie de te demander : quel est le dernier échange que tu as eu avec ton mari ? Si c'était ce matin, si c'était hier ?00:03:28C'était ce matin, et puis il m'a dit, bonne journée ma chérie, puis essayez de vous imaginer avec un petit accent au Roger Federer. Est-ce que vous vous parlez français entre vous ? On parle, je dirais un peu l'espéranto, c'est-à-dire que quand on s'est connus, je ne parlais pas assez bien l'allemand, et lui ne parlait pas assez bien le français, on a commencé avec l'anglais, et puis maintenant, en fait, on met le mot qui nous est le plus facile à sortir, donc ça peut être en une phrase, on a les trois langues. La particularité, je dirais, des couples expats, c'est que tu pars, et je trouve que c'est une grande force, c'est que tu pars du principe que l'autre ne te comprend pas forcément, et donc t'accordes vraiment une importance à est-ce que ce que j'ai dit, il l'a bien compris en fait ?00:04:16Finalement, c'est un gros travail, cette communication dans le couple. Bon, on va en reparler, mais j'aimerais qu'on commence par évoquer ton parcours. Est-ce que tu me disais en off, quand on a préparé l'entretien ensemble, c'est que finalement, c'est ton corps, toi, qui t'a amené à là où tu es aujourd'hui, et malheureusement, tu n'as pas toujours eu un rapport doux avec ce corps ? Non, en fait, mon corps, dès toute petite, il m'a beaucoup crié, beaucoup fait des appels à l'aide. Ça a commencé assez tôt, en fait. J'avais énormément d'allergies, ce qui causait, en fait, énormément d'asthme. On va dire que pendant deux ou trois mois chaque année, je me réveillais toutes les nuits avec des crises d'asthme à ne pas pouvoir dormir, donc c'était assez fort.00:05:03Le cri le plus fort, ça a été quand j'ai commencé avec mes crises de boulimie. Si tu veux, mes parents se sont séparés quand j'avais trois ans et demi ; conflictuellement, une grosse dispute. Ils sont venus aux mains. J'ai une image qui m'a énormément, énormément marquée. J'ai très, très, très peu de souvenirs de mon enfance, mais ça, c'est normal. C'est un moyen de protection du système nerveux. Et une des rares images que je me souviens, c'est une crise de boulimie chez ma grand-mère, vraiment en étant petite, en fait. On va dire que ça s'est empiré vers l'âge de 11 ans, où là, en fait, si tu veux, à l'extérieur, j'étais vraiment la petite fille modèle qui réussit bien à l'école. Oui, alors OK, elle est un peu timide, mais elle ne dérange pas.00:05:50Elle est facile, etc. Et tous les soirs, c'était ma crise de boulimie. Je faisais en sorte de manger des choses qui ne se remarquaient pas trop. Après, j'allais bien sûr rejeter tout ça dans les toilettes. Et ça augmentait, ça augmentait. Ça a augmenté à un point où, à 19 ans, quand j'ai commencé mes études, j'étais en colocation, tu vois, dans une maison d'étudiantes avec 4-5 personnes. Et en fait, je pensais que le fait de prendre mon envol, prendre ma liberté, ça allait régler tous mes problèmes. Et en fait, cette dose d'inconnus en plus, cette dose de non-contrôle en plus, ça les a plutôt exacerbés. Je me souviens de cette soirée où j'ai vidé, et au sens littéral du terme, le placard de nourriture. Alors, cette partie-là, c'est l'hyperphagie.00:06:45La boulimie, c'est après, tu te fais vomir quand tu as trop mangé. Mais si tu veux, quand tu fais d'abord l'hyperphagie, tu perds toute notion de tes limites. Ça aussi, c'est vraiment un symptôme de dérégulation de ton système nerveux. Tu n'as plus la satiété. Si tu veux, ça ne communique plus du tout avec ton cerveau. Donc, tu peux manger beaucoup plus que ce que tu peux physiquement. Tu t'en rends compte, bien sûr, après coup. Donc, tu as les douleurs. Tu as vraiment des conséquences physiques. Et là, en fait, quand j'ai vidé ça, et franchement, j'ai mangé des choses que je n'aimais pas manger, c'était vraiment un moment difficile. Et je me suis mise à pleurer parce que déjà, la honte du lendemain, avec tous les colocataires qui se rendent compte de ça, j'avais encore jamais vécu ça.00:07:32Et puis, je me suis dit, Sandy, il faut que tu fasses les choses, en fait. Il n'y a personne à part toi qui va te sauver. Il n'y a personne à part toi. Il n'y a personne à part toi qui va te sauver. Il n'y a personne à part toi qui peut remédier à ça. Et tu vois bien que ça ne s'améliore pas, en fait. Qu'il faut faire quelque chose. Parce que là, ça a duré une très longue période. Tu dis, ça a recommencé vraiment autour d'une petite dizaine d'années, enfin 11 ans. Tu nous parles d'une scène à 19 ans. Donc là, il y a une énorme plage de vie. Tu vivais avec ta maman, avec ton papa à l'époque ? Donc, mes parents ont divorcé. Je vivais avec ma mère.00:08:04Je pense qu'elle se doutait que j'avais un rapport à la nourriture, mais je ne pense pas qu'elle a compris que j'avais des crises. Ça veut dire qu'il y a beaucoup de stratégies à mettre en place pour se cacher. C'est ce que j'entends dans ce que tu dis, parce qu'en fait, on a honte quand on fait ça. Moi, j'avais le masque de la petite fille parfaite. Et c'était mon moyen de gérer, si tu veux, toutes mes peurs, toutes mes insécurités, toute la partie vulnérable ou faible de moi. En fait, je me suis rendue compte après coup que, si tu veux, je ne voulais pas apporter de problèmes ou de charges supplémentaires à ma mère. Et puis, pour mon père, c'était plus « j'ai envie de lui plaire, j'ai envie de lui montrer que je suis capable de ».00:08:51Et en fait, ces deux mécanismes, ces deux masques-là, ont fait qu'à l'extérieur, c'était « tout va bien », et puis à l'intérieur, c'était les montagnes russes. Mon corps, ça se voyait. J'avais beaucoup de tensions, j'avais beaucoup de rigidité dans le corps. Je m'étais fait la peau dure, si tu veux. Pour moi, en fait, c'était tellement clair que c'était dans le corps, c'était tellement clair que c'était par ici, en fait, que mes insécurités se réveillaient. Je suis allée naturellement vers des approches plutôt par le corps. Donc, ce qui m'a sauvée de la boulimie, j'ai fait une thérapie cognitive comportementale. C'est très basé sur la conscience de tes sensations, c'est-à-dire que le gros travail qui est en trois mois, moi, j'ai réussi à arrêter les crises et je me suis dit : « Mais punaise, Sandy, mais t'as été bête, quoi.00:09:48Pourquoi tu ne l'as pas fait avant ? » Moi, ça a été le moment où je me suis dit : « Ben, c'est fini, quoi. Je ne vais pas reperdre cette année de ma vie, quoi. Je vais vraiment m'occuper de moi et faire en sorte que ce que je vis à l'intérieur, en fait, j'en prends soin. » » Cette thérapie, ça m'a vraiment dit « ok, c'est changeable, en fait. » Tu as atterri le fond, mais maintenant, tu peux. Tu peux remonter, en fait. J'ai toujours eu ce côté volonté, mais là, je voyais vraiment que la volonté, ça ne suffisait pas, en fait. J'ai compris, et je l'ai compris a posteriori, que, en fait, tous tes mécanismes de ton système nerveux, ce n'est pas lié à ta volonté, c'est vraiment des automatismes de survie.00:10:28Et, en fait, c'est ça qui m'a redonné espoir, parce que je me suis dit « mais tu n'es pas folle. Il y a vraiment une logique à ça et tu ne fais pas exprès. » Et puis, c'est parce que je me suis dit « mais tu n'es pas folle. C'est parce que tu as vécu des choses. Parce que, si tu veux, pour moi, quand j'ai commencé tout ce travail et puis que j'ai commencé aussi à faire les thérapies que je pratique maintenant, à un moment donné, mon thérapeute, j'étais en séance, il me dit « tu as quand même eu une enfance chargée.
Allez on retrouve aujourd’hui Caroline Obled, psychologue et coach, pour un thème dont on entend malheureusement souvent parler : les pervers narcissiques. Alors comment les identifier ? comment se comporter face à ces personnalités manipulatrices ? on en parle avec Caroline.le site internet de Caroline : www.alchimie-associes.com RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CAROLINE OBLED00:01:08Alors, on se retrouve pour cet épisode BIS qui est finalement dans la lignée complète de notre échange de la semaine dernière. Pour ceux qui n'ont pas entendu, vous avez dans votre parcours rencontré plusieurs fois des manipulateurs, des pervers narcissiques. Et donc, la logique, c'est qu'on évoque ce thème-là aujourd'hui dans cet épisode où on va donner des conseils hyper concrets. Avant d'en venir justement à ces conseils concrets, est-ce qu'on peut juste replacer un petit peu le contexte ? C'est-à-dire, ce que c'est un pervers narcissique ? On en entend beaucoup parler, mais là, qu'est-ce que c'est ? Alors, il faut faire la différence déjà entre la manipulation et la perversion narcissique. C'est-à-dire que la perversion narcissique, c'est un haut degré de manipulation. C'est-à-dire, quand vous vous référez, on peut aller regarder les 30 critères du manipulateur sur Internet.00:01:48Vous allez avoir, ça va être quelqu'un qui va prêcher le faux pour savoir le vrai. Ça va être quelqu'un qui va culpabiliser au nom de soi-disant valeurs. Un des principes, c'est qu'on passe beaucoup par de la valorisation au départ, mais très vite de la dévalorisation. Valorisation, notamment verbale. Ça va être quelqu'un qui va produire, moi, ce que je dis souvent aux personnes que j'accompagne, c'est qu'ils me disent, oui, mais comment je peux en repérer un facilement, etc. Déjà, au-delà de j'ai le feeling ou je n'ai pas le feeling avec quelqu'un, la personne, elle rentre dans la pièce, vous n'êtes pas à l'aise. Déjà, il y a un sentiment, ça produit un sentiment de malaise, de je ne suis pas bien.00:02:21Alors, bien sûr, ce n'est pas une histoire uniquement de, ah tiens, lui, je le sens bien ou je ne le sens pas bien. Ce n'est pas que ça. Il va faire croire beaucoup aux autres que les autres doivent être parfaits, doivent être irréprochables. Des gens qui sont très exigeants envers eux-mêmes. Envers eux-mêmes aussi ? Oui, oui. Alors, pas les peines, les victimes, on va y venir après. Ah, ok, d'accord. Il va faire croire à ces personnes-là qu'elles doivent être irréprochables, qu'elles doivent être parfaites, qu'elles doivent être toujours au top. Donc, une grande pression. Une grosse pression. Une grosse pression, mais qui peut être prise comme, ah ben, il me fait confiance ou elle me fait confiance. C'est dans le domaine prochain. Crois en moi. Il y a une très grande incongruence.00:02:56Moi, j'aime bien cette notion d'incongruence. La définition, c'est vraiment être en congruence, c'est être en adéquation entre ce que je pense, ce que je dis, ce que je montre de moi, cette authenticité. On est chez quelqu'un qui ne va pas incarner, qui va nous sortir des grands principes, des grands préceptes. Tu devrais être comme si, tu devrais faire comme ça, mais qui ne les incarnera jamais. En fait, ce que j'entends, moi, ce que ça m'évoque, c'est une grande insécurité. C'est quelqu'un qui nous met en grande insécurité, j'ai l'impression. C'est une grande insécurité. Parce qu'on ne sait jamais comment ça va se passer, ce qui va arriver. On peut avoir la dévalorisation totale à un moment donné, avec le petit cadeau qui va bien après, après, pour calmer le jeu.00:03:31On souffle le chaud et le froid. Exactement. Le pervers narcissique souffle le chaud et le froid. C'est une très bonne définition. Il va y avoir toujours cette notion d'abus et de dévalorisation. Et on est d'accord, parce que moi, j'associe beaucoup, parce qu'on en entend beaucoup parler, le fameux PN, les pervers narcissiques. On l'entend beaucoup dans la relation amoureuse, mais en fait, ça marche partout. Et vous l'avez dans la relation familiale, filiale, professionnelle, partout. Et vous les rencontrez même souvent dans des hauts postes en entreprise. Et vous les en avez beaucoup. Beaucoup dans la politique. Il y a souvent un charisme. Il y a souvent des compétences. Il y a souvent quand même un haut niveau intellectuel. On parle du PN, là. Je vous invite à regarder les 30 critères.00:04:08Et j'invite les auditeurs à regarder les 30 critères. On les trouve très facilement. Et ils sont aidants. Pour décoder très facilement. OK. Et ce que vous me disiez en préparant notre entretien, c'est finalement ce qui est intéressant, même si là, on a redressé rapidement le portrait, mais c'est de se positionner du point de vue de la victime, puisqu'on se le dit en off, un pervers narcissique n'écoute pas la petite voix et ne se remet pas en question. Donc, ce n'est pas à eux qu'on s'adresse, là, mais plutôt à ces potentielles victimes qui sont justement des personnes sensibles à l'écoute, dans une forme de cheminement vers elles-mêmes et donc parfois de vulnérabilité. Tout à fait. Là, on commence à dresser un début. Juste un début. Il y a d'autres critères, mais un début de portrait.00:04:45Un début de portrait. De victime du pervers narcissique. Oui. Ce qui est intéressant, moi, je me suis plus intéressée aux victimes, comme on disait en off tout à l'heure. Pour moi, c'est le défi de l'estime de soi. Ce que j'ai compris, c'était ça. C'est-à-dire, j'ai une valeur que je ne parviens pas à avoir. Donc, la première étape, pardon, c'est celle-ci. Comprendre qu'on a affaire à un pervers narcissique. Décoder. Qu'est-ce que ça vient de dire de moi ? Moi, je dis toujours que toutes les choses viennent nous dire un truc sur nous. Ouais, peut-être que j'ai confiance, mais je n'ai pas d'estime. Et souvent, les gens me disent « Comment on peut avoir de la confiance et pas de l'estime ? » Ah, mais on peut.00:05:13Avec l'expérience, on peut acquérir de la confiance. J'ai réussi, si je sais que ça, je suis capable. Mais l'estime, c'est l'acceptation de nous-mêmes. C'est totalement autre chose. C'est « Est-ce que je m'accepte avec mes qualités et mes défauts ? Et est-ce que j'ai encore besoin d'être validée par les autres ? » Donc, je dis toujours aux personnes, tant que vous avez besoin de reconnaissance et d'être validée par les autres, c'est que l'estime, ce n'est pas bon. Validez-vous vous-même. Plus facile à dire qu'à faire, mais c'est un cheminement qu'on fait. Ensuite, très concrètement, référons-nous au triangle de Karpman, c'est-à-dire victime-bourreau-sauveur. C'est-à-dire que quoi fait que j'accepte que quelqu'un prenne l'ascendant sur moi ?00:05:43Donc, si je continue malgré le décodage, quel est mon bénéfice secondaire à être dans l'abus ? À subir cet abus ? Alors que j'ai décodé et que j'ai conscience. Donc, faire ce travail d'identifier ça, ensuite identifier qu'il y a quelque chose que j'ai à travailler, et donc travailler sur l'estime de soi. Et ça, ça se fait très bien. J'ai l'impression qu'il y a une forme de dépendance affective qui va pouvoir se faire, parce que comme on manque de confiance en soi, qu'on ne se trouve pas de valeur, et que tout d'un coup, dans les yeux de quelqu'un même mal intentionné, il nous renvoie cette valeur-là, on dépend de ça. On dépend de ça. Au-delà de dépendre de l'autre, on dépend de sa validation. C'est ça. C'est parce qu'il se met dans cette position de valideur.00:06:21Je te valide, mais pour mieux pouvoir te détruire derrière ou te déposséder. Parce que dans perversion narcissique, il y a narcissique. C'est-à-dire que le pervers narcissique, c'est comme s'il voulait vous voler votre propre valeur, parce qu'au fond de lui, il sait que c'est compliqué, que c'est pathologique. Donc, il y a d'abord cette partie d'identifier, d'accepter qu'on est dans ce type de relation. Mais finalement, j'entends que ce n'est pas aussi simple, une fois qu'on l'a compris, de s'en débarrasser. Parce qu'il faut après faire tout ce chemin vers soi et la confiance retrouvée pour ensuite se dire « Ok, je n'ai plus besoin de cette validation-là. » Exactement. Et s'accorder de la valeur. S'accorder de la valeur. Et on a une fleur de Bac magnifique pour ça, c'est l'Arche. L'Arche, elle va travailler à plusieurs niveaux.00:07:03Et l'Arche va aider, accompagnée d'un travail sur soi, à travailler sur cette estime. Ok. Et donc là, c'est ça, ça, les étapes, c'est le décodage et la réhabilitation de la valeur, en fait. Oui. Aller travailler aussi sur le transgénérationnel. Pourquoi ? Parce qu'on a souvent un pervers narcissique dans l'arbre. Ou féminin, je dis aussi. Oui, oui. J'ai l'air de parler en russe. Est-ce que d'ailleurs, il y a une caractéristique plus masculine que féminine ? Dans mes observations, en tout cas, c'est un langage que moi ; il y a plus d'hommes pervers narcissiques, mais les femmes sont plus dangereuses. Il y en a quantitativement, à ma connaissance, moins. Mais elles sont d'une forte perversion narcissique. Donc, exactement. D'un coup, quoi. C'est un peu kiff-kiff, ouais.00:07:42Donc, aller décoder, aller trouver l'aïeul, lui restituer, lui restituer ce qui lui appartient. Parce que cette histoire de transgénérationnel, c'est je passe la patate chaude, je n'ai pas réglé mes problèmes, donc je te la passe, puis on verra si celui d'après, il règle le problème. On va aller l'identifier aussi. Très souvent, on va avoir quelqu'un dans l'arbre. On va avoir un aïeul dans l'arbre. Il y a d'autres points qu'on peut creuser comme ça ? Oui, les blessures de l'âme. Souvent, la blessure d'injustice. Ça va créer ou il va y avoir déjà une blessure d'injustice. Ce qu'il faut qu'on sache, c'est que dans la blessure de l'âme, elle peut être liée à une précédente incarnation. Et donc, du coup, on se la traîne, mais le défi, ça se fait.00:08:13Sans savoir comment la travailler quand on ne sait pas à quoi on se bat. Exactement. Et du coup, le défi peut être de la travailler dans cette incarnat
Aujourd’hui, j’accueille Caroline Obbled.Caroline, c’est une femme au parcours singulier, façonné par une enfance tumultueuse et un besoin viscéral de comprendre. Diplômée en psychologie dès 24 ans, elle a choisi très jeune d’investir le terrain du travail et des entreprises, avant de se réinventer pour explorer d’autres dimensions de l’accompagnement humain.Bienvenue dans un épisode puissant, profond et résilientAvec Caroline, nous allons parler de cette petite fille qui trouvait du calme chez les autres, de rencontres - trop fréquentes - avec des manipulateurs, et de ce don particulier qu’elle a découvert en nageant avec des requinsQuelques notes à propos de Caroline :son site internet : www.alchimie-associes.comSes conseils lecture : Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle et Conversation avec Dieu » de Neil Donald WalshSon conseil bien-être : visualiser une bulle de protection autour d’elle chaque matinRETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CAROLINE OBLED00:01:46Bonjour Caroline, merci de me recevoir dans votre cabinet près de Lyon pour cet entretien. Bonjour Hervéline, merci à vous de venir à moi. Alors, comment vous présenter pour commencer ? On va faire un peu classique. Je vais dire que vous êtes psychologue et coach professionnel. Je trouve que c'est un bon début, on est d'accord ? Oui, c'est un bon début. Mais en vrai, et ça, nos auditeurs vont très vite s'en rendre compte, vous êtes un petit peu plus que ça, mais allez, on n'en dit pas trop pour le moment, c'est un peu teasing. Ok. Quand même, on peut juste dire à ceux qui nous écoutent et qui connaissent un peu La Petite Voix qu'on s'est rencontrés par le biais de Valérie Durdilly.00:02:22Valérie, elle est médium, elle communique avec les morts et on avait fait un épisode incroyable avec elle au début de La Petite Voix. Donc, je me dis que déjà, quand on a dit ça, peut-être que ça va donner quelques indices. Ça va donner quelques indications et je pense qu'en parlant, vous allez vite vous rendre compte, mais je pense que vous le savez déjà, mais pour les auditeurs, qu'il y a vraiment des matchings forts entre nous. Alors, on se lance. Allez, on se lance. On se lance et puis on commence avec votre parcours, Caroline. Oui. Vous avez, je trouve, une particularité dans votre parcours que je ne retrouve pas souvent chez mes invités. C'est que votre formation initiale, c'est déjà la psychologie. En quoi a consisté cette formation que vous avez suivie à la fin des années 90 ?00:03:00C'est ma formation initiale. Donc, je suis partie directement dans le système suisse sur mon secondaire et puis j'ai choisi de partir de chez moi, d'aller à l'internat et donc j'ai commencé mes études de psychologie juste après mon bac. Voilà, donc j'ai fait mes cinq années de psychologie et donc, à l'issue, j'ai eu mon titre. J'avais, oui, 24 ans. Évidemment, choisir une telle formation quand on a quoi, 19 ans, ce n'est pas anodin. Donc, je suis obligée d'aller gratter déjà un peu dans votre enfance, dans votre parcours de toute jeune femme, pour comprendre ce qui vous a dirigé vers ça. Oui, pas mal d'épreuves au niveau de l'enfance, pas mal de défis à dépasser. Donc, il y avait une maman qui a quand même des troubles, psychologiques notamment, au niveau de la bipolarité.00:03:47Un papa qui n'avait pas forcément de troubles en tant que tel, mais qui était beaucoup dans la manipulation et beaucoup dans la dissimulation, les mensonges, etc. Donc, voilà, j'ai eu une enfance que je qualifie assez de, à la fois d'austère, mais aussi d'assez troublée. Voilà, donc beaucoup de comportements, on va dire, où moi, j'ai dû aller trouver la norme, une forme de normalité ailleurs, chez mes amis ou quand j'allais dans d'autres foyers. Moi, je me souviens, la première fois que j'ai dormi, chez une femme, j'ai trouvé que j'allais dans d'autres foyers, je me suis dit, qu'est-ce que c'est normal, calme, tranquille ici ? C'est-à-dire que voilà, il y avait cette notion-là. Il y avait une forme de laxisme, on peut le dire comme ça, mais en même temps, quand je rentrais à la maison, ça pouvait être très violent, très dur, très agressif, très dévalorisant.00:04:29Mon père a été violent, ma mère a été violente verbalement, plutôt verbalement et dévalorisante. Je pense beaucoup en lien, sans trouver d'excuses, mais beaucoup en lien avec sa maladie, qui n'était pas d'ailleurs détectée. Ma planche de salut, ça a été l'amitié pendant très longtemps. Donc, j'ai compris. J'ai compris très vite qu'il fallait que je parte, que j'investisse l'extérieur. J'entends à la fois la solitude de cette petite fille-là et quelque chose de l'ordre de : il n'y avait pas de place pour vous, en fait, parce que vos parents, pour des raisons différentes, n'avaient pas l'espace psychologique pour vous accueillir. Oui, oui, tout à fait. Chez moi, dans ma famille, l'enfance n'est pas valorisée. Donc, moi, j'ai pris des responsabilités aussi très, très tôt, parce que ma mère n'était pas en mesure, en fait, de les prendre, ces responsabilités.00:05:12Ils étaient beaucoup centrés sur eux, beaucoup centrés sur leurs propres problèmes, sans forcément les régler, d'ailleurs. Vous avez eu ce rôle de mère pour votre propre mère ? Bien sûr. En psychologie, on appelle ça la parentalisation et c'est exactement ça. Je suis devenue la maman de ma maman et je suis devenue un peu la maman de ma sœur, qui a 32 ans de moins que moi et qui était petite au moment où mes parents se sont séparés, puisqu'elle avait 6 ans et moi, j'avais 10 ans. On vivait à Paris. Ma mère a souhaité se séparer de mon père. Elle est partie en Suisse où elle a rencontré un autre homme qui était tout autant, dysfonctionnel, on va dire comme ça.00:05:46Mon père était à Lyon, s'est installé à Lyon pour le travail et une fois tous les 15 jours, ma sœur et moi prenions le train pour aller voir mon papa et nous revenions le dimanche soir. Mais le quotidien, c'était auprès de cette maman-là. Qu'est-ce qui se passait dans la tête de cette petite fille-là ? Vous l'avez très bien définie, une grande solitude. On ne voyait jamais les choses arriver. Moi, ce que je disais, c'était que c'était imprévisible. J'en ai développé quelque chose de très contrôlant et après, j'ai dû faire un travail adulte sur décontrôler. Mais il a fallu, d'abord, que je contrôle en disant qu'il peut arriver le pire à chaque fois. Tu rentres, tu ne sais pas comment va être ta maman, tu ne sais pas dans quel état elle va être, tu ne sais pas ce qu'elle va dire, tu ne sais pas ce qui va se passer, les choses peuvent voler.00:06:24Donc, j'ai été très seule. Je me souviens même m'être retrouvée plusieurs fois alors que j'étais très peu dans l'aspect religion. Je viens d'une famille catholique, mais j'ai très vite rejeté tout ça. Je me retrouvais à genoux dans ma chambre, les bras vers le ciel, à demander de l'aide. Ça, oui, j'ai des images comme ça qui sont encore assez présentes. Et un papa qui a refait sa vie assez peu de temps après et qui est avec une femme qui était une manipulatrice. Donc, du coup, qui a fait beaucoup pour que ma sœur et moi soyons très en dehors de sa vie. Elle vous éloignait au maximum. Là encore, quelqu'un qui vous empêchait de prendre votre place. Exactement. Qui nous refusait notre place. Et donc, le salut se trouvait à l'extérieur.00:07:03Vous évoquez le fait qu'à l'adolescence, vous êtes partie en internat. Exactement. Il y a eu une renaissance, une reconstruction qui a pu vraiment commencer. Oui, parce que je fais ce choix. J'ai 17 ans. J'ai fait ce choix qui me permettait de rentrer dans un cadre de normalité avec des horaires, avec des gens où je n'y avais pas eu cette imprévisibilité, pardon pour le mot un peu long, mais des comportements. Donc, pour moi, ça a été une vraie renaissance. En fait, c'est un cadre hyper rassurant tout d'un coup. Hyper rassurant. On va manger à telle heure, on dort à telle heure. On n'a pas ce côté imprévisible. Il y a ce cadre-là. Et puis, je rencontre des gens extraordinaires. Je rencontre mes premiers piliers. J'ai envie de dire que j'ai gardé, d'ailleurs, que j'ai toujours aujourd'hui en habitié.00:07:47J'ai trouvé beaucoup plus le soutien en dehors de ma famille qu'à l'intérieur. Donc, je me suis créé ma propre famille. Et donc, du coup, évidemment, ce recul que vous allez prendre pendant ces années d'internat, vous prenez en entant conscience avec le recul des dysfonctionnements à la maison. Et c'est donc assez naturellement que vous allez vers ces études-là de psychologie. Bien sûr. J'étais déjà un peu la psychologue de ma maman. Donc, voilà, la nuit, souvent le soir. La nuit, c'était des discussions qui duraient très longtemps, souvent pour beaucoup discréditer mon père. Je pense que ça a été une suite logique pour moi. C'était quelque chose de naturel. Et puis, j'ai quelque chose depuis quand même très jeune, c'est cette recherche de sens. Tout doit avoir un sens. On me renvoyait.00:08:31Oh, mais tu te prends trop la tête. Tu cherches trop des réponses. Il y a des fois, il faut arrêter de chercher. Je n'ai jamais arrêté de chercher et je ne l'ai jamais regretté. Est-ce que, du coup, dans cette quête de sens-là, vous avez entamé à ces jeunes un travail sur vous-même ? Très, très tôt. Très, très tôt. Même quand j'étais encore à Genève, j'avais 15 ans, j'allais voir un médecin généraliste qui s'improvisait un peu psy le samedi. J'allais le voir le samedi matin. Je l'ai très vite demandé à ma mère. Effectivement, cet homme a été assez aidant. Aidant aussi en mode soutien, pilier. Ensuite, quand je suis venue à Lyon pendant mes études, j'ai entamé une psychanalyse qui a duré deux ans, qui a été presque, on va dire, plus destructrice qu'aidante, avec cette solitude.00:09:14Ça m'a renvoyée à cette solitude. Vous savez, sur le canapé, face au mur. Une femme qui a dû me renvoyer, peut-être en trois ans, trois phrases. Donc, je repartais. Je le dis honnêtement. Des fois, je repartais, j'avais plus envie de me mettre sous le bus. Donc, j'ai arrêté.
Allez on retrouve aujourd’hui Fabienne Laredo, guérisseuse, qui nous parle de l’un de ses sujets de prédilection : la lithothérapie. Fabienne nous donne des clés pour comprendre l’énergie des pierres, ou plutôt comme elle le dit joliment pour dialoguer la conscience minérale…Pour en savoir plus sur Fabienne :son site internet : https://fabienne-laredo.fr/son compte Insta : www.instagram.com/fabienne_laredo/RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FABIENNE LAREDO00:01:05Bonjour Fabienne. Bonjour Evelyne. Et bien, bienvenue à nouveau dans La Petite Voix. On se retrouve une semaine après cet épisode hyper intéressant. Tu nous as parlé de ton parcours et puis de comment tu vis ton rôle de guérisseuse et de messagère. Et dans cet épisode-là, moi, j' aime bien qu' on donne des conseils concrets. Et toi, tu as vraiment un sujet, ton dada. Ma passion. Ta passion, c' est la lithothérapie. Et en plus, on a une approche qui est assez différente. C' Est différent de ce qu' on entend d' habitude. Donc, on va refaire le B . A . B. A. B. C' est quoi la lithothérapie ? Et puis après, tu nous expliques comment c' est pour toi. Oui, merci.00:01:40Je ne suis même pas sûre que j' utiliserais le mot lithothérapie, mais c' est effectivement le mot qui est convenable aujourd' hui, c' est-à-dire la thérapie par les pierres. En fait, moi, je parle de conscience minérale, de dialoguer avec la conscience minérale. Je pense qu' on est complètement débutant, complètement junior dans notre approche avec les pierres. Et puis, on est dans un espèce de brouhaha spirituel. Spirituel, culturel, où on s'y perd. Il y a des tas de bouquins qui sortent sur le sujet. On ne sait plus quelles sont les vertus supposées des pierres. Lorsqu' on va voir un lithothérapeute ou une boutique de pierres, on a tendance à faire confiance à la personne. On dit, par exemple, j' ai tel besoin. Et on va nous dire, c' est telle pierre qu' il te faut.00:02:19Ça, c' est très, très présent dans nos sociétés, d' attendre le conseil, d' attendre que' on nous dise c' est quoi qu' il faut prendre. Un peu comme si on prenait un médicament. Oui, c' est ça. Oui, c' est la pierre magique. Oui, la pierre magique. Elle va te guérir, elle va machin, t' as besoin de ça. Trouvez-moi mon prochain mec, hop, donne-moi la pierre d' amour et voilà. Donne-moi confiance en moi, permet-moi de ceci, cela. Et ensuite, on acquiert une pierre. Alors, comme on est grand consommateur, on achète des pierres, des bracelets. Après, on ne sait pas quoi en faire. On ne sait pas comment les entretenir. C' est trop compliqué, blablabla. Bref, donc, il y a besoin de clarifier la relation avec la pierre.00:02:48Et pour cela, il y a besoin d' un profond respect. Pour moi, c' est la base. Dans toute thérapie, c' est un profond respect pour le cadeau de la terre. C' est un cadeau de la terre, la pierre. Elle va arriver du jour au lendemain. Pour tenir la pierre dans vos mains, il a fallu qu' elle soit en gestation pendant des millions d' années, nourrie, abreuvée par les courants telluriques, donc nourrie au sein de la terre-mer, qu' elle soit ensuite extraite de manière souterraine dans des carrières, façonnée, taillée, polie, transportée, arrivée dans un magasin. Donc, l' information originale, c' est-à-dire ce que j' appelle la signature vibratoire de la pierre, à l' origine, a été transformée par les diverses manipulations. Donc, elle a perdu déjà sa force, sa vibration.00:03:31Donc, la première chose, quand on achète une pierre, déjà, se pose la question, est :ce que j' en ai besoin ? Et ensuite, c' est de faire le Ho' oponopono, de demander pardon à la pierre pour toutes les mémoires. Ça peut paraître bizarre, mais on demande bien pardon à un animal ou à un autre être humain. Donc, remercier la pierre et lui demander pardon. Pardon pour toutes les mémoires d' extraction. Ça revient à faire briller son argenture. C' est je redonne le pouvoir à la pierre, sa vibration originelle. Donc, je reconnais. C' est un cadeau de la terre. Je la remercie pour cela. Je lui demande pardon pour la douleur lorsqu' elle est sortie du ventre de la terre-mère. Je lui demande pardon pour l' extraction, la taille.00:04:08Et voilà, pour effacer l' ardoise, en fait, de toutes ses mémoires. Et merci, chère pierre, de rejoindre mon foyer et de m' accompagner. Donc, premier principe, c' est ça. Le nettoyage énergétique. Alors, on peut se dire, oui, moi, j' ai fait l' assaut, je l' ai posé sur une fleur de vie. Non, le dialogue avec la conscience, c' est ce que j' appelle le processus d' accueil. J' accueille la pierre. Je remercie le cadeau de la terre. J' enlève les mémoires et je l' accueille un peu comme un être vivant. Mais en fait, c' est un être vivant. Tu sais, quand tu commences à ouvrir les portes de l' inconscient, tu te rends compte que tout parle, tout est vivant. L' arbre, la pierre, le papillon, l' animal, tout est vivant, tout communique.00:04:44On fait partie d' un grand tout. Et la pierre, pour moi, c' est la sagesse de la terre-mère. C' est vraiment une densité qui te ramène à la présence, qui te ramène à la sagesse, qui te ramène aux enseignements des origines. Et ensuite, il y a une multitude de fréquences. Donc, de pierres, on ne connaît pas toutes. On découvre encore des nouvelles pierres. Là, j' ai vu sur un live, il n' y a pas si longtemps, le jaspe unicorne. Je me suis dit, qu' est-ce que On ne va pas inventer ? Donc, on découvre des nouvelles pierres encore. Et donc, on doit un profond respect à la terre, au lieu de vouloir se servir tout le temps comme ça.00:05:15Et une fois qu' on a la pierre, qu' on l' a purifiée par ce protocole d' accueil, poser ses intentions. Poser ses intentions, c' est tout d' un coup demander le soutien de la pierre. Et alors, vous allez me dire, comment on fait ? Comment on fait pour poser une intention ? Évidemment, il y a, comme je dis, une signature vibratoire originelle de la pierre. Par exemple, là, pendant que je te parle, je tiens une septaria dans la main. Septaria du Maroc, parce que Il existe des septarias de Madagascar. Alors ça aussi, je ne vais pas rentrer dans cette complexité, mais suivant la provenance, ce n' est pas la même fréquence. Et c' est logique que ce ne sont pas les mêmes courants telluriques. Ce n' est pas la même information qui est donnée.00:05:49Donc là, j' ai une septaria du Maroc. Donc, la septaraie du Maroc, elle travaille plus précisément sur nos liens à nos racines, à nos ancêtres, à nos fondations. Donc, évidemment, je ne peux pas poser une intention qui n' a rien à voir avec comment elle est censée m' accompagner. Je peux lui demander, à cette pierre, de m' aider à voir clair dans mes ancêtres, à dénouer les liens familiaux. S' il y a un nœud familial dont j' ai connaissance, de m' aider à dénouer ce problème. Je peux lui demander de m' aider à trouver ma place, parce que la question de la place, c' est pas seulement le plexus solaire, c' est aussi trouver mes racines, trouver mes fondations. Donc, je peux lui dire ça. Je lui dis.00:06:26Je t' ai choisi, je te fais intervenir dans ma vie parce que tu me plais. Et j' ai besoin d' être accompagnée sur ce sujet-là, en particulier. Et c' est là aussi, je reprends ton exemple tout à l'heur. Heure, de quand tu arrives dans la boutique et tu demandes la pierre pour avoir confiance en soi. C' est là où on va pouvoir poser l' intention, parce qu' à priori, c' est la pierre qui a la bonne vibration pour le sujet. Mais on va en plus y apporter notre propre intention. Que ce soit dit à haute voix, ou ça peut être, jeimagine, fait uniquement dans notre tête. La connexion à la pierre se fait. Oui, tu fais bien.00:06:56Je veux préciser, c' est -à -dire que, alors quand on est dans une boutique, évidemment, on n' a pas envie de passer pour une folle. Oh, dans ce genre de boutique, ça passe. Et de le dire à haute voix. Mais c' est ça la base, effectivement. Alors c'est. Est bien, moi, je trouve, de le formuler à haute voix, au moins quand on est rentré chez soi. Quand on est dans une boutique, il y a effectivement une intervention d' un vendeur. Enfin, s' il fait bien son boulot, il va venir à vous, de quoi vous avez besoin, il va faire un conseil. Ne faites pas confiance aveuglément au conseil. C' est -à -dire, sentez la pierre. Moi, je vois des choses chez les gens.00:07:23Je vois la structure énergétique des gens et je vois la pierre qui est appropriée. Mais je leur dis toujours, prends la pièce, la pierre ressent là. Parce que peut-être qu' elle ne va pas te convenir. Peut-être qu' elle va forcer un peu la porte. Et d' ailleurs, récemment, c' est marrant, j ' ai une personne qui m ' a, alors, bon, je réponds quand c ' est des clientes et voilà, je ne peux pas répondre à toutes les demandes non plus. Voilà, notamment sur un message privé sur Instagram ou quoi. Mais une personne, elle achète un Larimar. Elle ne l ' achète pas à moi. Elle me pose la question. Le Larimar est censé travailler sur une fluidité de la communication, sur la gorge.00:07:55Mais depuis que je l ' ai, j ' ai super peur. Je suis super en colère. Je ne me sens pas bien. Donc, sa première idée, c ' est est -ce que la pierre est polluée ou est -ce que la pierre est maléfique ? Je lui dis non, la pierre n ' Est-ce pas maléfique, mais c' est intéressant que tu le crois. La pierre est portée d' une information vibratoire. Par contre, ce que tu as fait, c' est que tu as remis ton pouvoir. Tu as pris la pierre pour ses vertus supposées, mais que tu n' as pas créé le dialogue. Donc, simplement, reprends ta pierre, accueille-la et dis-lui : en fait, j' ai besoin de toi pour me soutenir dans ma communication.00:08:21Est-ce que tu acceptes de faire cela pour moi et avec moi ? Sinon, la pierre va rentrer en confrontation avec tes énergies. Elle peut passer en force avec sa vibration et là, ça va être inconfortable. Il ne faut pas se le rire, il y a des pierres qui sont hyper inconfortables, hyper challenging. Tu les prends, elles sont censées te faire
Aujourd'hui, j'accueille Fabienne, ancienne directrice du développement durable chez Maisons du Monde devenue guérisseuse et médium. Son histoire est celle d'une femme qui a osé tout quitter pour suivre sa véritable voie, guidée par ce qu'elle appelle sa "petite voix intérieure". Une voix qui ne l'a jamais trompée, même si elle lui a fait emprunter des chemins qu'elle n'aurait jamais imaginés. Vous serez sûrement touchés vous aussi par la façon dont la maladie de sa meilleure amie Alexandra a été le déclencheur d'une profonde transformation, comme un dernier cadeau qu'elle lui aurait fait avant de partir. Bienvenue dans un épisode puissant, bouleversant et lumineux. Aujourd'hui, avec Fabienne, nous allons parler de messages mystérieux reçus pendant le confinement, de coming out spirituel en entreprise, et de cette foi qui déplace des montagnes.Pour en savoir plus sur Fabienne :son site internet : https://fabienne-laredo.fr/son compte Insta : www.instagram.com/fabienne_laredo/son conseil lecture : Terre d' émeraude de Daniel Meurois et Anne Givaudanson rituel bien-être : aller se promener avec ses animauxRETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FABIENNE LAREDO00:02:07Bonjour Fabienne et merci de me recevoir chez toi. Bonjour Herbine. Merci. Avec plaisir. Alors, on est en pleine nature, en pleine campagne. C'est. Est tout ce que j' aime, donc merci. Ça me fait une sortie au grand air. Je vais commencer par te présenter rapidement. Pour les personnes qui nous écoutent, tu t' appelles Fabienne Laredo. Tu as 45 ans et je viens de le dire, tu es installée dans la campagne et c' est la campagne qui est près du danger. Après, normalement, je suis censée te présenter et présenter ton job de thérapeute. Sauf que je te dis ce qui me vient là. Moi, j' ai envie de dire que tu es chamane, guérisseuse, énergéticienne, sorcière. Qu' est-ce qui est le plus juste ? Comment tu te présentes, toi ?00:02:47Comment je me présente ? C' est un vrai sujet de se définir. Moi, j' aime bien le mot messagère. J' aime bien le mot médium aussi et j' aime bien le mot guérisseuse. C' est un mot que j' ai eu beaucoup de mal à assumer au démarrage parce que j' ai l' impression qu' il génère tellement d' attentes. Mais en même temps, lorsque je me connecte à ma petite voix intérieure, à mes guides, c' est ce que j' entends. J' entends tu es guérisseuse. Je fais ce travail de reconnexion à l' âme, de lecture d' âme, pour donner le message que la personne a besoin de mettre en lumière dans sa vie actuellement. Déjà, tu vois, dans ce que tu nous donnes, la grignotée en tout début d' échange, moi, j' Ai envie de te demander, ils sont là avec nous, là, tout de suite, et puis ils sont contents d' être là ?00:03:32Il y a pas mal de monde, en règle générale, dans cette maison. Mais bien sûr, oui, c' est une sensation de présence, d' enveloppement. Donc, c' est cet état-là un peu, tu vois. Cet état où on va capter les messages du subtil, ça oblige à une montée de taux vibratoire. Donc, on est présent, mais en même temps, il y a tout un espace qui s' ouvre et qui monte vers le ciel. Voilà, et donc, cette sensation est très présente, là. Bon, alors, écoute, on va être les oreilles toutes grandes ouvertes. Pour le coup, je suis venue avec un défi à relever pour comprendre comment celle qui a été un jour directrice du développement durable de Maisons du Monde a claqué la porte de ce qui me semblait être de l' extérieur d' une belle entreprise pour se consacrer à la guidance.00:04:14Je le vois maintenant avec. Le recul, tu sais, ça n' a pas été évident. On ne claque pas la porte, comme tu dis, à une carrière, à une entreprise sans se poser mille questions, sans avoir peur, sans craindre la folie, la légitimité. En fait, c' est comme si je n' avais pas le choix. J' ai vraiment adoré mon expérience dans le développement durable. J' ai pris vraiment beaucoup de plaisir. Ça a duré 11 ans. J ' ai eu la chance de monter une fondation, de voyager beaucoup, de rencontrer des personnes fabuleuses. Et en même temps, j ' avais toujours un vide à l ' intermédiaire. À l ' intérieur de moi, à remplir, j ' étais remplie de projets.00:04:48J ' avais besoin de tout le temps d ' être la meilleure, de performer, de représenter l ' entreprise, de la faire bouger. Et c ' est extrêmement fatigant, voire épuisant, ce métier de développement durable parce que tu passes ta vie à convaincre pour faire bouger les choses, pour que l ' entreprise soit plus écologique. Et même si elle a des convictions, même si les dirigeants l ' Apportent, cette conviction, il y a des contraintes financières qui prennent toujours le dessus. Et donc, tu es toujours en train de batailler, batailler pour convaincre en interne, batailler pour les budgets. Et batailler pour emmener avec toi. Et en fait, c' est un travail de solitaire. Tu peux avoir des relais, tu peux avoir une équipe, mais c' est un peu David contre Goliath.00:05:25Tu es un peu seul. Et donc, moi, j' avais besoin de me remplir par une multitude de projets, des personnalités inspirantes. J' ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois Pierre Rabhi, Andana Shiva, des gens vraiment qui m'inspiraient. Et en même temps, je me suis rendu compte que ces personnes, elles tournaient en boucle dans leurs discours. Et je me suis dit que c' est épuisant, en fait, de faire ce travail -là où il faut répéter tout le temps pour convaincre et prêcher. Et je ne me posais pas trop de questions sur quel était le sens de ma vie. Je considérais que j' étais plutôt accompli, en fait, parce que j' avais un métier stimulant, un métier de sens. J' étais très sollicité. C' est ça, en fait.00:06:01C' est un super compromis entre je reste dans un monde corporel et en même temps, j' oeuvre pour une plus grande cause que juste le business de l'entreprise. Exactement. Je m' aide à la transformation et j' ai ce sentiment d' utilité. Voilà, ça, ça mea beaucoup animé, vraiment passionné, même passionné. En fait, j' ai eu plusieurs déclencheurs, déjà une forme de lassitude avec le temps. Je ne n' ai pas vu arriver le sentiment de toujours devoir tout recommencer. En plus, dans les entreprises, les gens changent, les postes de direction changent. Donc, il faut toujours recommencer, reembarquer. Et en fait, j' ai eu des déclencheurs précis. Alors moi, je ne arrives pas vraiment à me rappeler si j' ai toujours eu ces capacités de connexion.00:06:41Moi, je ne viens pas du tout d' Une culture ou d' une famille ou de cartomanciens ou d' une famille ou de gens qui se passent des dons quelconques. Non, non. J' ai une famille avec un père qui est toujours en activité à 76 ans, qui est business, business, business. Ma mère n' a pas travaillé, mais ma mère est extrêmement pieuse, catholique. Et ça a été un poids, une énclume pour moi, ça. Donc, évidemment, il n' y a pas du tout cette ouverture pour autre chose. Et puis, vraiment, le déclencheur, je le dis, ça a été ma meilleure amie Alexandra, qui est très présente dans mon parcours de vie. Qui est décédée maintenant, il y a quelques années. Donc, on était très, très proches. On avait le même âge, des enfants du même âge.00:07:20On se connaissait depuis l' âge de 7 ans. Elle a appris qu' elle avait un cancer du pancréas et qu' elle était condamnée. Elle avait 38 ans. Et la question qu' elle m' a posée juste avant de savoir le diagnostic, elle m' a dit : ' Je sens que j' ai quelque chose de grave.' Elle avait des douleurs énormes et personne ne trouvait. Elle passait des examens. Elle était en Angleterre à l' époque. Et moi, je pensais qu' elle psychosomatisait parce qu' il y avait des choses dans sa vie personnelle. Donc, j' ai un peu nié cela. Et puis, pour moi, on ne meurt pas à 38 ans. Quand elle me A raccompagnée à la gare pour que je prenne mon train puis l' Eurostar,00:07:52elle me dit : ' Je sens que c' est quelque chose de grave et je suis passée à côté de ma vie.' J' ai dit : ' Comment tu peux dire ça ?' Et elle me dit : ' Mais en fait, je n' ai pas fait les études que je voulais. J' ai fait les études pour faire plaisir à mes parents.' Je suis devenue ingénieure. Je me suis forcée à rentrer dans le cadre. Moi, tout ce que je voulais, c' est faire de la pâtisserie, c' est faire des gâteaux. J' ai un mariage qui ne me convient pas, etc., etc. Elle me retourne la question et me dit : ' Toi, est-ce que tu es passée à côté de ta vie ?' Et en fait, moi, je ne m' étais jamais posé la question.00:08:18Et en fait, ça me traversa. Je lui ai dit mais j' ai tout en fait. J' ai un mari avec deux enfants qui me remplissent. J' ai un métier avec du sens. Je n' ai pas de rêve que je n' ai pas réalisé. Enfin, en tous les cas, je me remplis quotidiennement. Vraiment, sur le moment, ça ne m' a pas parlé. Et puis, quelques semaines après, elle m' appela. Elle était en larmes. Elle me dit bon, c' est une tumeur. C' est un cancer stade 4. C' est métastasé partout. Les médecins disent que je ne passerai pas Noël. Et là, ça a été une espèce de scission à laquelle Intérieur de moi, comme un effondrement, comme de la colère.00:08:50Je' ai parlé à pas mal d' infirmières qui sont en soins palliatifs, qui disent que les gens sont pleins de regrets à l' aube de leur mort et des choses qu' ils n' ont pas réalisées. Donc, ça a été un peu ma question. Si je meurs demain, à côté de quoi je suis passée ? Qu' est-ce que je ne me suis pas autorisée à faire ou à vivre parce que j' avais peur ou que je pensais que ça serait plus tard ? Et en fait, la réponse tout de suite, je la réentends là, c' est un livre. Je voulais écrire un livre. Je voulais écrire un livre depuis que je suis adolescente, en fait. J' écrivais, je participais à des concours de nouvelles. Je me prenais pour un écrivain.00:09:18J' avais vraiment envie de faire ça. Et ça m' est revenu comme une claque. À l' âge de 20 ans, j' écrivais des portraits sur les gens, des amis ou des connaissances. Et j' écrivais trois, quatre pages qui parlaient d' eux. Et en fait, je ne savais pas si c' était de la canalisati
Dans cet épisode qui clotûre (en beauté !) cette série en immersion au Québec, j'interviewe Isabel Rancourt, organisatrice du stage en immersion au Québec. Elle nous raconte l'histoire de son chalet familial, un sanctuaire en pleine nature hérité de son père, et partage la symbolique de son tambour sacré, qu’elle a elle-même confectionné pour accompagner ses rituels de guérison. Isabel nous ouvre les portes de son parcours unique, fait de transmission, de rituels et de quête intérieure. Un échange touchant et inspirant.Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.caDéveloppement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelle Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
Un mois après mon retour du Québec, je fais le bilan de cette immersion unique. Chaque instant passé dans la nature et avec les femmes du stage a laissé une empreinte profonde. Du rendez-vous improvisé avec Jacques Martel au concert de Starmania, ces moments de légèreté et de spontanéité continuent d'influencer mon quotidien. Je me sens plus alignée, prête à ralentir, et à donner davantage de place à l'être plutôt qu’au faire. Entre gratitude pour ce voyage et ces rencontres et nouveaux élans professionnels, je partage mes apprentissages (toujours en cours !).Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.caDéveloppement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelle Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
Après une semaine intense de partage et de reconnexion en pleine nature, le dernier jour de stage s'achève dans un mélange de nostalgie et de gratitude. Entre baignade matinale, cercle de clôture sous le tipi, marche introspective en forêt et rituel du bâton de pouvoir, cette journée de transition est l’occasion de poser nos intentions pour l’avenir. Le retour à Québec, avec ses conforts modernes, contraste fortement avec l’immersion. Cet épisode explore la fin d’un cycle et les défis d'intégrer cette expérience dans le quotidien.Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.caDéveloppement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelle Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
En ce sixième jour, je vis des expériences de connexion et de libération intenses. La journée débute par une cérémonie du cacao, me surprenant par sa force et me plongeant dans une profonde introspection. Puis, un atelier nous invite à tresser des bandeaux ornés de plumes, ce qui me questionne sur l’appropriation culturelle. L’après-midi, nous réalisons un rituel en forêt pour libérer des blessures du passé. Chacune dépose ce dont elle veut se délester, dans une ambiance de tambours, de chants, et d'émotions fortes. La journée se termine par un repas en silence, un moment de calme bienvenu après cette journée puissante.Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.caDéveloppement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelle • soin énergétique • rituel de libération • cérémonie du cacaoVous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
Pour ce cinquième jour de la série, je commence la journée par une baignade au lever du soleil, réveillée par le son du tambour.Nous continuons avec une marche pieds nus en forêt, sous la pluie, pour pleinement ressentir la nature. L’après-midi, un soin énergétique au tambour nous amène à des émotions intenses. La soirée se termine par des récits de vie inspirants de chaque participante, des histoires de résilience et de force qui dévoilent la beauté de l’authenticité. Entre partage et introspection, cette journée est un hommage à la puissance des connexions humaines.Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.caDéveloppement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelle • soin énergétiqueVous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
En cette première journée de stage, je plonge dans un moment de grâce en me baignant seule dans le lac, une expérience magique de connexion à la nature. L’après-midi, le groupe se forme et nous entamons les premiers échanges, puis une soirée rituelle avec un cercle d’ouverture chamanique. Un exercice sur notre “petite fille” intérieure m’amène des souvenirs heureux, une belle surprise dans ce cadre de nature bienveillante. La journée se termine par une relaxation intense, posant une belle énergie pour la suite du stage.Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.caDéveloppement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelleVous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
Pour ce troisième jour, je m’installe enfin dans le cadre idyllique de ma retraite, un lac entouré de forêts denses, pour entamer cette immersion que j’attends depuis longtemps. Le décor, avec ses vastes étendues d’eau et ses sapins majestueux, est un véritable refuge propice à la paix et à la contemplation. Je ressens ici une grande sérénité qui m’incite à ralentir, respirer, et apprécier chaque instant. Ce jour-ci est aussi l'occasion de rencontrer Isabel, l'organisatrice du stage qui commence demain, et de vivre à ses côtés un soin énergétique étonnant !Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.caDéveloppement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelleVous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
Aujourd'hui, je vous emmène à Montréal pour une rencontre passionnante avec Jean Rivet, une figure incontournable du développement personnel au Québec. Ensemble, nous plongeons dans les différences culturelles qui façonnent l’approche québécoise du bien-être et de la spiritualité. Jean nous partage sa vision : une quête de bien-être simple et profonde, ancrée dans la nature et un rapport sincère à soi. Cet échange nous ouvre à une perspective unique, bien loin des tendances parfois surfaites, et illustre la sagesse québécoise d'un bien-être au naturel et sans chichi.Développement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelleVous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
Dans ce premier épisode, je vous embarque avec moi au Québec, destination rêvée depuis longtemps. Après un road trip en famille, je débute un voyage en solo pour une exploration plus personnelle et introspective. Je partage mes premières impressions et mes réflexions sur comment les voyages nous invitent à une reconnexion intérieure. Loin de mon quotidien, je découvre à quel point l’éloignement peut être une belle opportunité pour réfléchir, s’écouter, et, surtout, écouter cette “petite voix” qui guide nos vies. Rejoignez-moi pour ce premier pas dans une aventure empreinte de nature et de découverte de soi.Développement personnel québec • spiritualité québec • féminin sacré • stage en pleine nature • stage développement personnel • stage féminin sacré • voyage intérieur • retraite spirituelle • stage de guérison du féminin • croissance personnelleVous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
A partir de mardi, je vous embarque pour une série exceptionnelle. Venez avec moi en immersion au Québec pour vivre un stage de développement personnel. ................................................🎙 Pour tout savoir des épisodes, des invités, des coulisses, suivez-moi sur Instagram, Facebook, Youtube et Tiktok et en recherchant simplement « La petite voix le podcast ». Ou rendez-vous sur mon site lapetitevoix.co 📌 Vous pouvez aussi vous abonner à ma newsletter (un mardi sur deux) ici : https://lapetitevoix.co/newsletter/. En vous inscrivant, vous recevrez une méditation que j'ai préparée rien que pour vous ! Si vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Ça aide beaucoup à faire découvrir ce podcast à d'autres auditeurs 🙏 🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.
Aujourd’hui, on va parler d’un geste simple mais essentiel : bien s’hydrater.Pour en parler, on retrouve Christine Bouchard, thérapeute Bowen qui nous rappelle pourquoi et comment l’hydratation peut vraiment faire la différence pour votre corps et votre esprit.Le site internet de Christine : www.acupuncture-bowen.comRETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CHRISTINE BOWEN00:01:09Bonjour Christine et bienvenue à nouveau dans La Petite Voix. Bonjour Hervéline. Alors on se retrouve pour ce nouvel épisode dans lequel on donne des conseils hyper concrets aux personnes qui nous écoutent et, quand on a évoqué cet épisode-là, vous m' avez dit assez vite, il y a un sujet qui me tient énormément à cœur et qui est parfois presque la seule ordonnance que je donne entre guillemets à mes clients. C' est l'éducation. L ' hydratation. Donc pourquoi est -ce si important déjà ? C ' est ce qui va permettre à votre corps de fonctionner, c ' est vraiment le carburant le plus simple que vous avez sous la main en permanence dans nos pays et votre corps fonctionnera beaucoup mieux, de façon beaucoup plus optimale, avec une hydratation correcte et vous allez éviter un max de désagréments au niveau de la santé et du bien -être.00:01:57Lesquels par exemple ? La constipation. La constipation. Si par hasard vous êtes constipé. Et de sel sèche, parce qu ' il y a des constipations qui ne relèvent pas de ça, donc voilà. Tout ce qui va être tendinite, vous ne pouvez pas couper à une bonne hydratation, vous n' y arriverez pas sans une bonne hydratation. Ok. Donc siil y a des nécessités d' infiltration, tout ça, si derrière vous ne vous hydratez pas, c' est très très dommage. Tout ce qui est céphalée, tout ce qui va être aussi de l' ordre de la mémoire, la concentration, la confusion mentale, ça peut être largement amélioré avec une bonne hydratation. Tout ce qui va être de l' ordre de l' ostéo-articulaire aussi. Parce que vos os, globalement, ils ont tous à un moment donné, ils rencontrent tous une articulation.00:02:39Sur ces articulations, il y a des poches de synovie ou des disques intercartilagineux qui contiennent une sorte de gel. Et ce gel, il est fait à partir de l' eau du corps. S' il n' y a pas assez d' eau, ça va se tasser, ça va devenir plus fin et les articulations vont un peu plus frotter et ça va créer de l' inflammation et faire mal. Et surtout, celui qui a besoin d' eau, c' est le cerveau qui baigne dans le duvet. C' est du liquide céphalo-rachidien. Si le liquide céphalo-rachidien, si le niveau commence à ne pas être correct, dites-vous que le cerveau, lui, il est prioritaire sur tout. Donc, il va aller chercher l' eau ailleurs, dans vos articulations et dans vos cellules aussi.00:03:19Parce qu' il y a différents compartiments pour l' eau. Il y a le compartiment intracellulaire, c' est-à-dire dans la cellule, il y a cette sorte de gel aussi qui est fait à base d' eau. Et le compartiment extracellulaire, qui est la circulation, le plasma, etc., où l' hydratation est nécessaire aussi. Quand le liquide cérébro-rachidien, quand le cerveau trouve que là, on devient un peu sec, on va chercher l' eau où on la trouve. Et donc, il va l' appuyer ailleurs. Donc, apportez-lui de l' eau. Ça, vous n' avez pas de nulle part parce qu' il va l' appuyer dans les articulations. Donc, à nouveau, ça va se tasser, ça va frotter, ça va faire de l' inflammation. Et vous avez aussi les maux de tête, etc.00:03:55Parce que je crois que notre corps est composé en grande majorité d' eau, c' est ça ? Combien ? Alors, à chaque fois, j' ai peur de me tromper. Je crois que c' est 70%. C' est énorme. C' est énorme, ok. Et quand vous êtes déshydraté aussi, il y a des échanges entre la cellule et le compartiment extracellulaire de ce qu' on appelle des électrolytes. Le but, c' est toujours d' arriver à ce qu' on appelle l' homéostasie, c' est-à-dire la concentration d' électrolytes à l' extérieur de la cellule et dans la cellule. Ça doit être la même concentration, ça doit être égal. Bon, si vous êtes déshydraté, il y a des appels d' électrolytes entre compartiments pour essayer de régler. Réguler l' hydratation.00:04:33Donc, à un moment donné, vous allez arriver à des déséquilibres à force d' aller pomper dans un compartiment. Donc, c' est ce qu' on appelle la pression aquatique. Bref, on ne va pas rentrer là-dedans, c' est un peu complexe. Mais donc, la nécessité de l' hydratation, là, elle est essentielle. Alors, très bien, on a compris pourquoi. Mais alors, comment on fait maintenant ? Alors, sur les tips, sachant que le meilleur tip, c' est celui que vous trouvez pour vous-même. D' Accord ? On adapte, vous voulez dire. Oui. Ok. Mais moi, je vais vous livrer ceux que j' ai pu voir mis en œuvre par mes patients et ceux que je connais. Vous n' aimez pas l' eau. Très bien. Dans l' hydratation, vous pouvez mettre l' eau, les tisanes, le thé blanc et vert.00:05:13Ok. À partir du moment où on passe à rouge et noir, on n' y est plus. Ok. Le café ne fait pas partie. Bon, évidemment, l' alcool n' en fait pas partie, même la bière. Le sirop, c' est un peu dommage. Ok. Parce qu' il y a du sucre, en fait, c' est ça ? Voilà, exactement. Si vous n' aimez pas l' eau et que, franchement, les eaux chaudes du type tisane, ça ne vous parle pas. Il y a aussi des choses très bien qui sont faites. Alors, il y a plein de choses différentes dans le commerce. Ça peut être des cubes qui parfument votre eau, mais qui ont zéro colorant, zéro additif, zéro sucre. Ça peut être, je trouve ça pas bête aussi, des sortes de capsules qui se visent sur des gourdes.00:05:50Oui, exact, exact. Qui parfument l' eau, mais en fait, ça parfume l' air que vous inhalez. Enfin, vous voyez ? Et donc, ça vous donne l' impression que l' eau est parfumée, alors que non, il y a zéro. Oui, c' est dans l' air aspiré, en fait. Exactement. Si vous insistez sur le fait qu' on puisse ne pas aimer l' eau, c'est. Est-ce que souvent, vous entendez ça comme argument pour vous dire, ah bah, moi, je ne bois pas parce que je n' aime pas l' eau. Oui, ça m' arrive de rencontrer des personnes qui me disent, moi, je veux bien, mais franchement, l' eau, mais qu' est-ce qu' on lui reproche à l' eau ? Parce que c' est neutre.00:06:21Justement, il y a des personnes que ça gêne, que ça n' est pas de goût. Et je crois que quand on a pris l' habitude de ne pas suffisamment boire pendant l' été, pendant longtemps, on a un peu l' impression de se sentir comme une baudruche. Ah, ça nous gonfle un peu. Oui. D' accord. Alors, justement, autre tips, l' eau, c'est Est un peu moins utile si vous en consommez une grande quantité d' un coup. Donc, il ne s' agit pas à 18 heures en se disant, oh merde, je n' ai pas bu aujourd' hui, je me file une gourde d' un délit de 5. C' est beaucoup moins efficace que si on a tout au long de la journée bu régulièrement. Exactement. L' hydratation, c' est quelque chose qui doit être régulière en petite quantité.00:06:58Alors, quand je dis petite quantité. Ça peut être un verre, mais un verre d' eau. Alors, voilà, parmi les tips que je propose, il y a les adeptes de la bouteille. C' est ça, d' avoir toujours sa gourde avec ça, en fait. Soit vous avez votre litre et demi et vous vous dites, c' est ça que je dois boire pour la journée. Soit il y a les adeptes du verre. Ils posent, par exemple, c' est valable pour les personnes qui travaillent chez elles ou qui sont à la retraite ou qui, avec beaucoup de sédentarité ou même au bureau, ça peut fonctionner le verre d' eau. Et donc, ils laissent un verre d' eau sur la table basse du salon. De façon à ce que quand ils passent, ils maintiennent le verre d' eau.00:07:32Ah ouais, de l' avoir toujours sous le nez, sur un bureau, sur la table de la cuisine, du salon. Et comme ça, quand on passe, on boit le verre. Oui, exactement. OK. Alors, ces personnes -là, il faut peut-être quand même qu' il y ait la bouteille d' un litre et demi quelque part pour qu' elles puissent contrôler la quantité qu' elles ont bu. Déjà, il y a des personnes qui vont préférer avoir deux petites bouteilles et puis ils savent qu' ils doivent la remplir à la moitié de la journée. Donc, d' abord, il faut déjà qu' ils en aient bu une petite bouteille à la moitié de la journée. OK. Il y a des personnes qui, même avec le verre, ça ne marche pas, ils se mettent des rappels, des alarmes.00:08:05Ah, carrément, des alarmes ? OK. Mais si ça marche. Mais c' est uniquement le temps que le coup soit pris. Oui. Après, ça se fait naturellement. Une fois que vous avez fait cela pendant un mois, c' est bon, votre eau, vous la buvez. Je pense aussi beaucoup aux personnes, typiquement les infirmières, qui n' ont pas le temps d' aller faire pipi. Oui. Donc, évidemment, elles n' ont pas le temps de boire non plus. Exactement. Les assistantes dentaires, là même. Vous êtes bien pressées. Et il y a des tas d' autres métiers auxquels je pense. Je ne pense pas, mais pour qui celaest valable aussi. Je dois dire que je suis un peu en peine, là, pour un tips de ce côté-là.00:08:34Et je ne peux que poser le fait qu' il y a un moment, ça devient une priorité. C'est. Est-ceà -dire, si vous êtes infirmière, que vous avez un genou complètement flingué, qui vous fait super mal, et qu' en plus de ça, vous êtes déshydratée, de toute façon, il y a un moment, vous ne pourrez pas continuer à être infirmière. Mais c' est ça. Vous allez être, enfin, vous serez infirmière, mais vous aurez un arrêt. Arrêté, oui. Donc, histoire de vous sentir bien, parce qu' un arrêt maladie, c' est super, mais on n' est pas bien. Non. On a mal. Et puis, on est à peine rétabli, qu' il faut y retourner. Donc, parfois, ça se dégrade derrière. Donc, à un moment donné, essayez de poser, je sais à quel point c'est.00:09:08Est difficile, mais essayez de poser la priorité sur cette nécessité d' hydratation. Quand on dit qu' il faut boire, il faut boire combien ? Alors, il y a un calcul un peu savant à poser avec le ratio taille-poids. Honnêtement, je ne me souviens pl
Aujourd’hui, j’accueille Christine Bouchard.Christine est praticienne en énergétique chinoise et en méthode Bowen.On pourrait penser qu’avec des parents passionnés de spiritualité, le chemin a été simple et tout tracé. Il n’en est rien : Christine s’est cherchée, a vécu plein de métiers différents, des jobs alimentaires à d’autres dans lesquels elle pensait trouver l’épanouissement.Bienvenue dans un épisode riche et plein de détours, comme la vie finalement !Aujourd’hui, avec Christine, nous allons parler d’un cabinet qui n’est vraiment pas un lieu comme les autres, d’une liste qui change tout et d’émotions qui parlent sous ses mains.Quelques notes sur cet épisode :Le site internet de Christine : www.acupuncture-bowen.comSon conseil lecture : Autobiographie d'un Yogi de Paramahansa Yogananda et Dialogue avec l’ange de Gitta MallasRETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CHRISTINE BOUCHARDAujourd'hui, j'accueille Christine Bouchard. Christine est praticienne en énergétique chinoise et en méthode Bowen. On va y revenir. On pourrait penser qu'Avec des parents passionnés de spiritualité, le chemin était simple et tout tracé. Il n' en est à rien. Christine s' est cherchée, a vécu plein de métiers différents, des jobs alimentaires et d' autres dans lesquels elle pensait trouver l' épanouissement. Alors bienvenue dans un épisode riche et plein de détours, comme la vie finalement. Avec Christine, nous allons parler d' un cabinet qui n' est vraiment pas un lieu comme les autres, d' une liste qui change tout et d' émotions qui parlent sous ses mains.00:01:32Bonjour Christine et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour Hervéline. Merci de me recevoir. Merci à vous de me recevoir puisque vous m' accueillez dans votre cabinet à Aix-en-Provence. Avant de donner plus de détails sur votre cabinet, quand même, je vous présente rapidement pour les personnes qui nous écoutent. Vous vous appelez Christine Bouchard, vous avez 49 ans et vous êtes praticienne en énergétique chinoise, mais aussi en méthode Bowen, que l' on va découvrir ensemble aujourd' hui. Et donc, je l' ai dit, vous êtes, vous êtes à Aix-en-Provence. Absolument. Et non seulement vous êtes à Aix-en-Provence, mais ce fameux cabinet où on se retrouve aujourd' hui, c' est quand même pas n' importe quel lieu, puisqu' au moment où on enregistre, on est dans une pièce qui peut-être 40 ans en arrière,00:02:12était en fait la chambre de vos parents, puisqu' on est là dans l' appartement où vous avez grandi et que vous avez complètement réhabilité, rénové pour devenir en fait un centre de soins où vous et d' autres thérapeutes exercent. Absolument. On est plus d' une dizaine, on doit être 13 à peu près à ce jour. Et j' ai fait réhabiliter cet appartement dans lequel j' ai grandi de mes 4 ans à mes 19 ans. J' ai été là. Je trouve la symbolique est très jolie et vous m' avez même montré à l' accueil la bibliothèque ésotérique et la bibliothèque de votre papa. Enfin, oui, il a eu cette phrase qui, moi, m ' a beaucoup marquée. Mon père a eu un épisode de vie où il était légionnaire et il m ' a dit moi, je cassais des corps et toi, tu les répares.00:02:55C ' est magnifique. Bon, moi, je n ' avais pas du tout prévu de commencer comme ça, mais ce n ' est pas grave. C ' est ça la magie aussi du direct, enfin, de comment là où nous emmène l ' entretien. Du coup, on va démarrer sur votre enfance parce que quand même, c ' était une enfance que j ' ai envie de qualifier d ' atypique. Est -ce que vous pouvez m ' en dire plus sur ce contexte dans lequel vous avez grandi ? Oui, alors, je dirais que au niveau des apparences extérieurement, c' est extrêmement classique. Je vis dans une ville de province avec des parents qui se sont séparés que lorsque j' ai été adulte. Par contre, au niveau des personnes et de leur personnalité, on n' est pas sûr du classique.00:03:31Donc, je crois que ce qui fait lien dans ma famille, en tout cas entre mon père, ma mère et moi, ça a été vraiment la spiritualité. Donc, mon père s' est intéressé très tôt aux philosophies d' Asie. On rappelle qu' il était quand même légionnaire. On imagine, alors pardon, moi, je suis hyper cliché, mais un légionnaire spirituel. Un légionnaire spirituel, un légionnaire qui avait un amour pour la langue française et qui parlait extrêmement bien le français. C' est lui qui m' a donné le coup d' oeil. On sent la pression. C' est l' amour qui va avec. C' est l' amour partagé. Parce que ce n' est pas par hasard que j' ai fait aussi des lettres modernes. Oui, alors c' est quelqu' un qui offre des visages qui paraissent pas tout à fait conciliables, alors qu' en fait, si, tout est conciliable.00:04:12Et je pense que ce queil a ouvert à la spiritualité, c' est les situations de danger extrême où plane la potentialité de mourir à tout moment et en plus de façon violente dans les exercices de légionnaire. Mais vous me Avez-vous même dit, je pense qu' il a vécu une expérience de mort imminente, justement, sur le terrain. Oui, il a été blessé au combat. Donc ça, c' était en Algérie. Il a reçu des éclats de grenades dans le ventre. Donc, il a fallu le rapatrier sur des routes chaotiques, dans des jeeps sans amortisseurs, avec pardon pour le détail, mais il était éviscéré. Et ensuite, il est arrivé dans un hôpital des années 50, avec les moyens de l' époque. Donc, il a connu une expérience de mort imminente sur la table d' opération.00:04:55Et c' est-ce que c' est cette expérience-là, aussi, qu' il a ouverte à la spiritualité ? Est-ce qu'il Il a vécu ce fameux le tunnel, la lumière, tout ça ? Oui, il a vécu ça, mais il y avait déjà l' ouverture. Elle était déjà là parce qu' il était en état de privation de sommeil, en Indochine, en état de danger extrême, etc., il avait déjà fait des sorties dans l' astral. Et donc, tout ça, c' est arrivé avant votre naissance. Donc, ça veut dire que lui, quand il est devenu votre papa, il avait déjà tout ce parcours et cette richesse -là. Mais votre maman, quant à elle, c' est déjà bouddhiste ? Absolument. Alors, elle est devenue bouddhiste dans les années 80.00:05:32Par contre, leur voyage de noces en 73, c' est en Inde. Ah oui, donc là, on était à fond dans la période hippie. Ils ne Étaient pas du tout hippies dans leur tête, ni l' un ni l' autre. Mais, par contre, il y avait cet attrait pour la spiritualité et particulièrement pour la spiritualité asiatique. Puisque ma mère qui était dans une famille vraiment provençale, enfin, c' était une famille tout ce qu' il y a de plus classique, eh bien, elle, déjà, un jour, avait trouvé sur un marché un disque de mantras. Elle l' avait acheté, ça l' avait énormément touché et il se trouve que ces mantras étaient, il y avait quelque chose avec Kalurin Poche. Quand elle s' est inscrite dans une démarche dans le bouddhisme, eh bien, la voie qu' elle a suivie Elle a suivie était affiliée à Kalurin Poche.00:06:17Votre mère s' est ouverte à la spiritualité bouddhiste quand vous êtes vraiment en pleine enfance, quoi. Oui, j' avais cinq ans à peu près. Donc vous, vous avez grandi avec, donc vous êtes fille unique et vous avez grandi avec ces deux parents qui, évidemment, ça a influé certainement votre éducation et puis l' adulte que vous êtes maintenant, quoi. En tout cas, moi, je suis hyper heureuse d' avoir eu cette éducation-là parce que je vois tout ce dont elle est riche, je vois en quoi elle n' est pas classique et en quoi le fait de ne pas être classique ouvre totalement l' Esprit et la capacité aussi à recevoir l' autre et le différent. Mais en fait, ça devient des valeurs de vie, en fait. C' est ça que j' entends.00:06:57Du coup, est-ce que ça veut dire qu' on méditait à la maison ? Déjà, moi, depuis que je suis petite, j' ai des rêves qui sont hyper forts au niveau symbolique, qui peuvent être parfois prémonitoires, c' est plus rare. Depuis que je suis petite, quand je me lève le matin, je raconte mes rêves et alors pas de problème, quoi. Quand à cinq ans, je dis, écoute, j' étais dans un bus scolaire et puis alors, c' était une sortie avec l' école et puis on montait en haut d' une montagne. Puis alors, c'est Est rigolo parce que ce rêve, il était complètement tout en violet, tout était en dégradé de violet. Et puis moi, tu vois, quand j' arrive dans ma chambre avec les amis, eh bien là, il y a une dame qui me reçoit.00:07:37Elle me dit que je ne suis pas là par hasard, je suis là pour grandir. Ces récits -là sont reçus avec toute la capacité à entendre ce que ça peut être et donc, il y a de l' espace pour ça, quoi. Et est-ce que vous vous sentiez peut-être différente des autres enfants quand vous alliez dans d' autres familles ? Est-ce que vous sentiez que ben voilà, on baignait pas dans la même philosophie de vie ? Oui. Alors ça, c' était pas, j' Avais pas de ressentiment de différence à ce niveau-là. Je voyais bien que la philosophie n' était pas pareille, c' est comme ça, soit. C' est plutôt entre pères, c' est-à-dire entre enfants. En revanche, j' étais parfois assez proche de mes émotions.00:08:14Je trouvais qu' il y avait une grande brutalité dans l' enfance. J' étais assez rêveuse. Donc vous grandissez. Au moment de faire des choix pour des études, vous avez votre père, donc amoureux des lettres, et donc vous, vous dirigez vers des études de lettres modernes. C' est vraiment un vrai choix conscient, une envie, ou est-ce que c' est aussi un truc un peu par défaut ? C' est un vrai choix. Un vrai choix. En cinquième, je voulais essayer de lire Les Fleurs du Mal. Je les lisais pendant mes cours de maths. Je vous laisse imaginer mon niveau de maths. Puis donc, j' avais déjà un amour pour les lettres. Et il y eut aussi la rencontre décisive avec un professeur en seconde.00:08:55Tout le regard que je portais sur la littérature, j' avais l' impression de sentir que le même amour, le même regard, était porté par cette femme-là sur les lettres. Et c' est fabuleux. Moi, quand j' avais français, ma journée a été gagnée. Et d' ailleurs, c' est ce que vous allez faire. Vot
Retour aujourd’hui chez Florence Servan-Schreiber, auteure de “3 kiffs par jour” et tout simplement “enseignante de bonheur”. On se retrouve pour parler de la lettre à son futur moi, un super outil pour se projeter dans notre vie de rêve !Ecrire à son futur soi Florence Servan-Schreiber, avec professeur de bonheurRetour aujourd’hui chez Florence Servan-Schreiber, auteure de “3 kiffs par jour” et tout simplement “enseignante de bonheur”. On se retrouve pour parler de la lettre à son futur moi, un super outil pour se projeter dans notre vie de rêve !Pour en savoir plus :le site de Florence : www.florenceservanschreiber.com l'exercice de la lettre du futur soi www.florenceservanschreiber.com/3kifsacademie/produit/lettre-au-futur-soi/RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FLORENCE SERVAN-SCHREIBERBonjour Florence, merci à nouveau de me recevoir. On se retrouve pour cet épisode BIS où l'idée c'est de donner des conseils très concrets à nos auditeurs et là, la piste qui vous vient quand on en parle ensemble, c'est l'écriture, mais pas n'importe laquelle, c'est la lettre au futur soi.00:01:20 L'écriture déjà, c'est un sujet qui vous tient à cœur, on l'a rapidement évoqué dans le dernier entretien. Pourquoi c'est un vrai outil de développement personnel ? L'écriture est un prolongement de ce qui se passe dans notre tête, ça met à l'extérieur de nous. Ce qui en général Marine à l'intérieur. Alors quand je dis Marine, c'est parce qu'il y a des choses qui vont mariner pour avoir plus de goût et puis il y a des choses qui vont mariner pour carrément devenir rance. Donc il faut parfois, il faut souvent d'ailleurs sortir des choses de nous et l'écriture permet de le faire car on n'a pas toujours à sa disposition les bonnes oreilles pour dire ce qu'on a à dire. Quand on a un thérapeute, c'est chouette parce qu'on peut lui dire tout un tas de choses.00:01:56 Quand on a des copines, il y a des choses qu'on ne peut pas leur dire. Quand on a un conjoint, il y a plein de choses qu'on ne peut pas lui dire. Donc il nous faut un endroit où on peut être exactement comme on est. Cet endroit, c'est un journal intime et ma recommandation absolue, c'est d'en tenir un de manière régulière et régulière, en voix note, en ce que vous voulez, si vous n'avez pas envie d'écrire, taper à la machine avec un stylo. Ce n'est vraiment pas le média qui est important. Ce qui est important, c'est l'exercice de laisser sortir tout ça. Et l'avantage quand on a une pratique un peu régulière de ce genre, c'est qu'en plus de ça, on retrouve des traces de ce qu'on a vécu. Absolument.00:02:34 Je vous le confirme, moi qui ai écrit maintenant depuis plusieurs années, c'est très étonnant parfois de se replonger dans les archives de notre être le plus profond et le plus intime, effectivement. Oui, il y a maintenant des médiums qui vont consulter les archives akashiques. Oui, c'est vrai. On peut faire ses propres archives. On n'a pas besoin des akashiques. Voilà, on peut commencer par là. C'est un bon début. L'exercice dont vous voulez nous parler aujourd'hui, c'est celui de la lettre au futur soi. Alors, en quoi ça consiste ? Donc ça, c'est quelque chose, c'est un exercice qui est très, très surprenant, car nous prenons rarement le temps de nous projeter, d'imaginer les transformations ou les confirmations que nous voulons apporter à notre vie. On se débat avec le présent, on se débat avec le passé, avec ce journal intime.00:03:24 Mais qu'est-ce que j'ai envie d'être ? Comment est-ce que j'ai envie d'être ? Comment ai-je envie que mes relations soient ? Quelles sont mes relations ? Est-ce qu'il y a des créations que j'ai envie de faire ? Est-ce qu'il y a des choses que j'ai envie de comprendre, d'apprendre, de goûter, de visiter ? Et quand on écrit une lettre au futur, soi l'exercice est le suivant. C'est-à-dire que vous vous imaginez dans une période donnée, donc un an, trois mois, six mois, cinq ans. C'est vous qui décidez. Un an, c'est pas mal. C'est une unité contrôlable. Et vous vous dites d'ici un an. De quoi ai-je envie ? Mais c'est vraiment pas ce que je veux faire ? Ce n'est pas une lettre de résolution de début d'année. C'est pas une to-do list.00:04:09 Non, mais ça va prendre peut-être un peu cette forme-là. Mais on descend profondément en se disant que je me sens comment ? Si je me sens vraiment bien, qu'est-ce qui s'est produit ou passé ? Ou comme je vous disais, confirmé ou qui a changé, pour que je puisse me sentir comme ça. Donc c'est dans une espèce de projection idéale de là où j'ai envie. Peut-être dans un an. Oui, on ne va pas projeter des catastrophes. Elles viendront toutes seules, pas besoin. Alors, une fois qu'on a fait ça, c'est une lettre qui s'écrit au présent. C'est-à-dire, on se met dans cette date-là. Donc si on est dans un an, on se met à cette date-là et on écrit à notre moi d'aujourd'hui. Donc je m'écris à Florence aujourd'hui en disant : alors franchement, bravo et merci.00:04:58 Parce que depuis un an. Voilà, tout ce que j'ai vu, alors faire, devenir, advenir, goûter, etc. Et à ce moment-là, je mets ces idées-là. Et puis, cette lettre, alors il faut trouver une petite ruse. Donc, il y a deux ruses qui existent aujourd'hui. La première existe parce que la ruse, c'est que quelqu'un vous envoie cette lettre dans un an. C'est qu'on la scelle, on la ferme et dans un an, il faut la recevoir. Donc, soit quelqu'un l'emporte pour vous. Et il faut qu'il l'emporte. Ou elles s'en souviennent. Soit, j'ai donc sur mon académie qui s'appelle la 3KIF Academy, prévu un endroit qui s'appelle la lettre au futur soi, où en effet, vous venez consigner ce texte et il disparaît de votre environnement. Et à la date que vous avez décidé, moi, je ne les vois jamais vos lettres.00:05:50 À la date que vous avez décidé, vous recevez ce texte par mail. Et évidemment, vous avez oublié et vous retrouvez tout ça. L'autre possibilité, c'est qu'il y a. J'ai vu à Ouvert à Paris, un café dans lequel on se rend. Maintenant, il y a quelqu'un qui a ouvert un café où on fait ça et où on écrit sa lettre. Et ce sont eux qui vont vous les renvoyer. Vous trouvez sur Internet. Donc, c'est vraiment un. Pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça et pourquoi est-ce que j'ai fait ça? Surtout, c'est parce qu'il y a un processus psychologique qui fait que lorsqu'on a fixé ce que l'on cherche à obtenir, notre cerveau, à partir de là, va prendre les micro-décisions qui nous emmènent vers là.00:06:34 Donc, plutôt que d'être complètement balotté par les événements, puisque de toute façon, nous le sommes, il y a une toute petite portion que nous pouvons inconsciemment contrôler. Pour qu'elle soit contrôlée, il faut les avoir posées quelque part et donc posées par écrit. Il y a deux choses qui me viennent, c'est que là, ça nous oblige à avoir une vision un peu long terme, c'est-à-dire sortie du brouhaha, du quotidien. Là, on essaie de se projeter sur plus loin. Donc, ça nous donne des axes. Et puis, il y a l'histoire de la loi de l'attractivité, non? C'est ça aussi? Alors, oui, je suis moins spécialiste parce que les preuves existent moins. Mais, oui, oui, oui, bien sûr. En fait, la loi de l'attractivité, c'est la même chose.00:07:12 C'est que dès lors que j'ai identifié ce que je souhaite, je vais m'orienter vers ça sans m'en rendre compte. Donc, on va retrouver ça, bien sûr. OK, donc on est d'accord. C'est vraiment un exercice à faire sans aucune censure. On peut tout faire. Aucune censure. Aucune censeur imaginée, tout rêvé. Donc, on ne dit pas, ah oui, mais non, parce que, ah mais non, mais parce que. Il n'y a pas de mais non, mais parce que. C'est à quoi j'aspire ? Vous avez tous les droits. C'est dans votre tête et votre esprit et votre cœur et vos muscles. Je aspire à quoi ? Et justement, ça nous libère. On retrouve la même mécanique que dans un journal intime où il n'y a pas de censure. C'est ça.00:07:53 Et quand il n'y a pas de censure, quand on peut être complètement comme on est, même dans ce journal, on peut dire des horreurs. On sent les gens, on peut dire des trucs qui ne se disent pas. On a aussi besoin de les lire parce que ça fait partie des choses qu'on se dit. Voilà, l'idée, ça prend quoi ? Dix minutes, un quart d'heure. On se pose, on fait ce courrier. Alors, si vraiment on est pressé, ça prend un quart d'heure. Si on est moins pressé, on commence une petite liste comme ça, un peu quand même sur son iPhone ou je ne sais quoi, pour ensuite s'asseoir et le formaliser. C'est pas mal de se donner un peu de temps quand même. On n'est pas obligé de le faire devant la feuille blanche intimidante.00:08:29 OK. Moi, je le fais plus tôt, en marchant. Je me dis, tiens, quelles sont les choses que j'aimerais faire ? C'est vraiment le principe. Tous les ans, à mon anniversaire, toute l'année, je pense à des trucs qui me feraient hyper plaisir et je me dis, ah bah oui, ça, ça me ferait plaisir. Tiens, à mon anniversaire, ce serait super. Et quand on me dit, qu'est-ce que tu veux pour mon anniversaire ? Je n'ai pas la moindre idée. Oui, je comprends. On peut aussi le faire comme ça. Après, on continue en notant des choses. Et puis, un jour, on se pose et on écrit la lettre. OK. Et donc, évidemment, le pro, le perso, tout. Tout mélanger, tout mélanger, tout mélanger, tout mélanger.00:08:58 Les trucs les plus inavouables, les trucs les plus fantastiques, les trucs les plus osés, les plus minables. En fait, tout a sa place dans cette lettre puisque c'est vraiment ce qui nous tient à cœur. Génial. Lettre à notre futur soi. C'est ça. Merci beaucoup, Florence._______________________________________Lettre au futur soi • Semaine de la santé mentale • journaling • écriture thérapie • écriture thérapeutique • visualisation_______________________________________Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Change ma vie (Clotilde Dusoulier) • Grand bien vous fasse (Ali Rebeihi) • Se sentir bien (Esther Taillifet) • Salut ça va • Psychologie et Bien-être |Le podcast de Psychologue.net.........................
Aujourd’hui, j’accueille Florence Servan-Schreiber, pour un épisode qui je l’espère, va vous faire kiffer !Avec ses livres “3 kifs par jour” ou “Power patate” et plein d’autres activités dont on va parler ensemble dans cet épisode, Florence a fait du bonheur son terrain d’expérimentation.A l’occasion de la Semaine de la Santé Mentale, nous allons voir de ce qui se cache derrière ces moments de bonheur. Parce que parfois, avant d’en arriver aux kiffs, il y a aussi des tempêtes à traverser. Nous allons découvrir son parcours entre son exil forcé en Californie à 19 ans, sa découverte de la psychologie transpersonnelle et son parcours en entreprise. Un parcours atypique qui n’a qu’un seul moteur : l’envie de défricher, de découvrir le nouveau - même en psychologie - et de le transmettre.Bienvenue dans un épisode à la fois lumineux, inspirant et intimiste.Aujourd'hui, avec Florence, nous allons parler de l’art de se faire un prénom, de ridologie (et ce n’est peut-être pas ce que vous pensez!) et de cultiver la fantaisie au quotidien.Quelques notes sur l’épisode :Le site de Florence : www.florenceservanschreiber.comLivre : “Mange Prie Aime” de Elizabeth GilbertRituel : méditer dès le réveil au litRETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FLORENCE SERVAN-SCHREIBER00:02:14 Bonjour Florence, merci de me recevoir chez vous à Paris. Bonjour tout le monde. Merci d'être là dans La Petite Voix. J'ai souhaité vous rencontrer pour une occasion particulière, puisque c'est la semaine de la santé mentale, et il me sembla que vous étiez la parfaite interlocutrice pour en parler. Je vous explique un peu ma démarche. En fait, pour moi, vous avez deux casquettes qui sont intéressantes par rapport à ce sujet-là. C'est que d'un côté, vous avez une formation en psychologie transpersonnelle, en PNL, en psychologie positive, donc quelque chose pour moi. D'académique, mais en même temps, et c'est ce que j'aime chez vous, et c'est pour ça que je vous suis, c'est que vous avez une approche très décomplexante par rapport à ça. Plutôt fun, puisque vous êtes la mère des trois kiffes par jour, du power patate.00:02:56 Et donc, vous savez, nous amener ces sujets-là de santé mentale de manière assez fun. Donc voilà, voilà pourquoi je suis contente de vous recevoir aujourd'hui. Du coup, je suis obligée de commencer par cette question-là. Florence, c'était quoi votre dernier kiff ? Mon dernier kiff, quelque chose pour lequel je me souviens, j'ai ressenti beaucoup de choses, c'est la sortie d'une série qui s'appelle La Maison sur Apple TV+, qui a été produite par mon mari. Il y a des kiffes transitifs, c'est-à-dire que quelqu'un peut vivre quelque chose, et ça nous fait de l'effet, ça m'a fait beaucoup d'effet pour lui, pour tous ces gens qui ont travaillé là-dessus. J'aime la création, j'aime cet homme aussi, je vois la difficulté qu'il a traversée. J'éprouve beaucoup de gratitude parce que la série, le produit est magnifique, donc ça m'épathe.00:03:42 Ah, c'est beau. On va parler de vous, Florence, et de votre parcours. J'ai lu qu'à seulement 19 ans, vous avez eu envie de partir. Il y a deux choses intéressantes. Non seulement vous êtes partie en Californie, mais pour y faire des études de psychologie. Pourquoi ces deux choix-là ? Vous voulez la vérité ? S'il vous plaît, on est là entre nous. J'ai été exilée par mes parents. J'étais une adolescente bien trop turbulente et tourmentée, il n'en pouvait plus. Donc ils ont décidé de m'expédier en Californie. Je suis partie pour faire des études de cinéma, parce que ça, ça m'intéressait, ça avait l'air vivant, c'était un métier debout, c'était de l'image de la création. Et arrivée en Californie, je suis tombée sur et dans tout le mouvement du développement personnel, de la connaissance de soi, de ce vocabulaire qu'ont les Californiens pour décrire ce qui se passe à l'intérieur d'eux, décrire ce qui se passe autour d'eux.00:04:38 Et c'était en fait l'univers qui m'attendait. C'est-à-dire que c'est ça dont j'avais besoin probablement à titre personnel. J'ai trouvé ça fantastique, et étant une adolescente tourmentée, parce que c'est ce que j'étais, de me dire : 'Ah, mais en fait, ça peut s'arranger.' Et si seulement j'avais su ça plus tôt. Voilà, et c'est comme ça que j'ai changé complètement la direction de mes études, et que depuis, je me consacre à ça. Donc le départ était un peu forcé, mais finalement, c'était un cadeau que vos parents vous ont fait. Le départ était accidentel. Si on regarde, beaucoup de nos départs sont accidentels. Enfin, on tombe sur des gens, on croise des choses. Je suis persuadée que nous avons toutes et tous un radar, qui est notre radar, et qui va fonctionner où que l'on nous mette.00:05:26 Je suis obligée de revenir sur ce moment où vous me dites que vous étiez une adolescente tourmentée. Qu'est-ce qui tourmentait l'adolescente que vous étiez ? Absolument tout. La définition de moi-même, la séparation de mes parents, les exigences familiales, la difficulté à savoir ce que je voulais faire dans la vie, comment on se fait des petits copains, tout, je ne sais pas. L'adolescence ? La vie, les études, mon Dieu, les études. Vraiment, je n'aimais pas l'école. Passer son bac, ce n'est pas facile. C'est un moment vraiment de mue qui est plein de problèmes. Et vous soulignez aussi un point, vous le survolez, mais j'imagine que ça faisait partie des sujets. Vous venez d'une illustre famille. Et avec un nom très beau, mais peut-être parfois difficile à porter quand on est cette adolescente et qu'il faut prendre la relève de votre père, de vos oncles, de vos tantes.00:06:18 Vous savez, c'est comme si vous dites à un poisson « Mais comment tu fais pour nager dans l'eau ? » Le poisson, il vit dans l'eau. Mais si vous voulez savoir, en effet, dans une famille comme la mienne, l'enjeu est plutôt de maintenir son prénom. Donc, ça a des avantages et ça a des inconvénients. Bien sûr. Au collège, c'est horrible. C'est horrible quand tout le monde connaît votre nom parce qu'il y a tout le monde se moque de vous pour des raisons complètement extérieures à vous-même. Et puis ensuite, si je prends, comme j'ai depuis écrit des livres, c'est vrai que dans ma famille, c'est pas tant « Est-ce que tu vas écrire un livre ? » mais c'est « Sur quoi vas-tu écrire un livre ? ». C'est ça.00:06:57 Mais chez les cordonniers, ce sera les réparations de chaussures. Donc, il y a des avantages et des inconvénients, mais absolument comme dans toutes les familles, sauf que ça se voit un petit peu de l'extérieur. Il faut se faire un prénom, en fait, puisque le nom est déjà bien installé. Il ne faut rien, mais c'est le job possible. Donc, c'est ce que vous avez commencé à faire à 19 ans en Californie. Soudain, le fonctionnement de l'être humain, j'ai trouvé ça incroyable. J'ai trouvé passionnant de voir comment un enfant devient un adolescent, devient un adulte, comment on meurt. Parce que j'ai fait des études de psychologie transpersonnelle. Donc, on alliait de la spiritualité, avec la psychologie clinique. Donc, on traitait absolument de tous les sujets, de deuil, de la mort.00:07:45 Ce n'était vraiment pas très classique. Je ne me destinais pas non plus à être thérapeute, mais je suis intéressée, je reste profondément, profondément intéressée par nos mécanismes. Combien de temps ont duré ces études en Californie ? Ça dure quatre ans ? Non, vraiment, la chance a voulu que, en effet, je rencontre tout ça. Et puis, c'est un moment, c'est un endroit du monde qui m'inspire profondément. Nous y avons vécu en famille lorsque j'avais sept ans. Et je crois qu'il y a quelque chose. Donc, j'éprouve là-bas une liberté que je ne ressens pas ici. Et donc, quand je l'ai retrouvé en partant faire ces études, par ailleurs, il y avait aussi cet univers totalement contemporain de la psychologie. Et c'est ça qui m'a plu.00:08:30 J'ai une bêtise si je dis que c'est tout le mouvement Palo Alto qui vient de Californie ? Alors, Palo Alto, c'était plutôt dans les années 60. Mais en effet, vous parliez de Palo Alto, de PNL tout à l'heure. Je me suis formée à la PNL à Palo Alto en étant l'esclave d'une femme qui s'appelait Ginny Laborde et qui était formatrice en PNL, qui elle-même avait été formée par Grinder, John Grinder, qui était le fondateur, l'inventeur et Bandler, qui étaient les deux fondateurs de la PNL. Donc, oui, c'est géographiquement à Palo Alto. Mais l'école de Palo Alto, c'est quelque chose de très précis que j'ai plutôt appris à l'université. C'est vraiment comme un creuset là-bas. Et il y a encore, j'en reviens, j'y étais cet été, il y a encore cet esprit très particulier.00:09:19 C'est comme si on s'occupait de son âme, en fait. Donc, il y a quand même effectivement cette dimension très spirituelle à laquelle on est peu habitué en psychologie classique, j'ai envie de dire. Spirituelle et pragmatique. Joli mariage. Les Américains sont très pragmatiques. C'est pour ça qu'ils parlent beaucoup plus facilement de leurs mécaniques intérieures et de leurs émotions que nous ne savons le faire dans notre culture qui est très tenue, et j'appartiens à cette culture très tenue. Donc, quand je vais là-bas, ça me permet d'ouvrir des petits portillons qui font que l'air est plus chaud et que ça passe mieux. Il y a comme une partie de vous qui vit là-bas. C'est ce que j'entends, la manière dont vous l'abordez. Il y a absolument une partie de moi qui se définit là-bas.00:10:02 Tout à fait. De toute façon, je suis plein de gens à l'intérieur de moi. Mais la flow californienne, clairement, est très, très présente chez moi. Et là, malgré tout, je reviens à vos études. Au terme des quatre années d'études, vous avez votre diplôme en psychologie transpersonnelle. La PNL, c'est à la même époque, je crois ? Oui, parce que pendant mes études, je travaille pour Ginny Laborde. Donc, si on résume l'affaire, quand même, peu de ce dont je me sers dans ma vie professionnelle a été appris à l'école. C'est sur le terrain, c'est dans cette expérience avec Ginny Labord
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Bonjour et merci à celles et ceux d'entre vous qui m'ont laissé des messages ces derniers mois, et que je ne découvre que maintenant.... Du coup je les découvre tous ensemble, et c'est très touchant, merci ! Herveline
Coucou Herveline ! Je viens d'écouter cet épisode et j'ai beaucoup aimé 🤗 J'ai trouvé qu'il y avait énormément d'informations et de messages très importants à mon sens 🙏 J'ai beaucoup aimé une phrase "La lumière vient à travers la conscience. Lombre n'est que de l'ignorance, c'est à dire, une absence de lumière." Je la trouve très belle et elle porte à méditer 😉 Le mot de la fin de ton invitée m'a donné des frissons et est tellement vrai ! Merci encore pour cette épisode et merci à toi 💖
J’ai commencé à écouter ce podcast une nuit où je n’arrivais plus à dormir et depuis je les écoute avec beaucoup d’intérêt. J’adore toutes ces personnes qui se dévoilent avec beaucoup de délicatesse et qui, un jour, ont eu le courage de prendre un autre chemin, celui de leur passion. Je suis fan et je vous remercie pour ce travail. Pas de problème d’écoute pour moi, tout est bien et je le suis abonnée
De beaux témoignages que je ne peux écouter jusqu'au bout tellement le son est mauvais. Je me desabonne.
Bonjour, j'apprécie beaucoup ce podcast. j'ai écouté 3 episodes pour l'instant et je trouve les sijets et les intervenants tres intéressant. Ce qu'ils disent parfois me touche profondément. Il est vrai que parfois le son est difficilement entendable. Pour un prochain episode, j'aimerai beaucoup entendre le témoignage d'un praticien reiki. Bonne continuation :)
Des témoignages passionnants , une fraîcheur très agréable dans la façon de mener l'échange et dans ma voix donc Herveline. ✨👍un point a améliorer : la qualité d'enregistrement de la voix de l'interviewé qui semble être réalisé dans un sous-marin !
C'est dommage la qualité du son est vraiment pas top..