La Dinguerie Room de R. Jonathan Lambert.
Description
Amelle reçoit celui qui fuit au maximum la gravité et le sérieux. R. Jonathan Lambert.
Débuter à 19 ans dans une émission de télé à l’ancienne comme on l’aime, puis n’avoir qu’une envie : celle de rejoindre de grands débiles qui s’éclatent dans l’immeuble d’en face. Le tournant des premiers sketchs écrits de manière professionnelle et le souvenir impérissable de la première scène comme d’un dépucelage heureux. La perte d’un père qui fuyait comme la peste la gravité et le premier degré, et l’ajout de ce petit R comme d’un clin d’oeil qui lui est envoyé. Être un caméléon qui aime surprendre, utiliser un langage châtier puis sortir de nulle part un truc bien trash mais au bon moment. Le moteur de se remettre en question en permanence et cette validation qu'on cherche encore. Être animé par l’envie de faire du bien et par la curiosité. Les dingueries heureuses et celles moins heureuses sur scène. L’amour de la musique, dans laquelle en mode rouflaquettes et cheveux longs on se voyait à 17 ans devenir une rock star. La famille, la transmission, l'éclectisme, le partage avec les enfants qui grandissent et qui régénèrent sans faire de jeunisme. Cette règle de ne jamais rien imposer. L'amour de la bonne bouffe. On parle de Jean-Pierre Coffre, Arthur, Stéphane Courbit, Dominique Farrugia, Kad et Olivier, les Robins des Bois, Manu Levy, Fabrice Éboué, Bun Hay Mean, Arnaud Lemort, les Oliviers, Coluche, Raymond Devos, Farid Chopel, Philippe Katerine, Ramzy Bedia, Fred Testot, Florence Foresti, Morgane Cadignan, Prince, Trippy Red, Kendrick Lamar mais aussi de Comédie!, de la Grande Emission, des séries The Characters et Better Call Saul, en passant par le Trévise, l’Européen, le Joke Comedy Club, le studio Ornano, le Jardin Sauvage, le Splendide ou encore la Comédie de Paris.