Stephan Eicher 4/5 - De Berne à Grauzone
Description
Quand on a créé un timbre pour la Poste suisse avec le Cervin, devient-on à son tour un symbole national ? A lui seul, Stephan Eicher incarne la pluralité de ce pays. Bernois dont le succès est passé par Paris et la langue française avant de remettre le dialecte au goût du jour en Suisse romande. Voyageur intimement lié à des paysages : Engelberg, la Camargue, le Léman cher à Hodler, la cité de Carcassonne ou lʹîle Saint-Pierre. Chanteur entre rock, folk et pop, venu du punk avant dʹenvahir les ondes les plus populaires avec lʹimparable " Déjeuner en paix ". Artiste lettré aussi, sorti dʹune école dʹart, alter ego chantant de deux écrivains renommés, le Français Philippe Djian et le Suisse Martin Suter. Quand il nʹenregistre pas, Stephan Eicher voyage — de préférence en train. Cʹest dʹailleurs à bord dʹun train, peu avant la sortie de son 18e album, " Poussière dʹor ", quʹil rencontre Thierry Sartoretti pour un entretien se déroulant au rythme des paysages défilant entre Coire et Bienne.
Une série proposée par Thierry Sartoretti.
On aimait la musique chez les Eicher, du côté de Berne. Et comme le papa était bricoleur, les jeunes Martin et Stephan se retrouvent dans la cave familiale avec des amplis, des boîtes à rythme et des oscillateurs faits maison. Cʹest parti pour un projet dans lʹair punk de lʹépoque : Grauzone. Pas facile, quelques mois plus tard, de devoir gérer un tube — cet " Eisbär " classique-culte immédiat alors que lʹon a à peine vingt ans. Comment passe-t-on de lʹunderground à la gloire tout en gardant la tête sur les épaules ?














