Une nuit à New York (Episode 5)
Update: 2025-09-26
Description
Ces quelques notes de piano sur lesquelles viennent se poser un harmonica, ce n’est pas banal. C’est vrai, dans notre inconscient collectif, la guitare et l’harmonica sont inséparables pour un chanteur folk. Si le chanteur Billy Joël voulait se faire remarquer, il a mis dans le mille. Mais bon, c’est surtout de sa propre histoire dont il est question dans cette chanson, qui est en tout point singulière et rappelle que le succès est parfois, souvent, le résultat de nos échecs. Je vous raconte.
En 1973, lorsque les Américains et les Européens découvrent ce qui est le premier tube de Billy Joël, qui pour se douter que ce musicien de 34 ans a déjà plusieurs vies derrière lui. Tout a commencé dans son New Jersey natal, à un saut de puce de New York où jeune pianiste et organiste surdoué, Billy, dopé par la musique des Beatles connaît dans les années 60 son premier hit local avec un groupe de bal. Et ça change tout dans leur existence : les voilà qui passent des salles de fêtes à la télé, locale aussi, mais enfin New York et le New Jersey, c’est déjà pas mal !
Ils ne gagnent pas des fortunes, alors Billy loge dans la maison du batteur du groupe qui est aussi son meilleur ami, et de sa famille. Ils en profitent pour y installer le local de répétition et l’ont surnommé logiquement The rock house. Mais voilà catastrophe, Billy tombe amoureux de la femme de son logeur et meilleur pote, une femme qui répond à ses sentiments. Vous imaginez le drame, la séparation du couple et du groupe, tout le monde finit par se retrouver seul et Billy, rongé par la culpabilité, lâche prise, fait une tentative de suicide, se retrouve SDF, avant de remonter la pente car, coup de bol, un producteur de Los Angeles a entendu ses chansons et veut le signer.
Billy qui s’est finalement mis en ménage avec la femme de son pote, qui lui a entretemps pardonné, fait le grand saut avec elle jusqu’à L.A. et enregistre un album en 1971 qui ne le mène nulle part. La firme de disques ne suit pas, le groupe en tournée n’est pas payé, bref, il se retrouve à nouveau sans le sou mais avec cette fois, une famille à nourrir et une maison à payer. Alors, pour gagner sa vie, il se fait engager comme pianiste du bar d’un hôtel, sous le nom de Bill Martin, au cas où quelqu’un le reconnaîtrait. Évidemment, avec un talent pareil, pas une semaine sans qu’un gars ne lui dise, je suis agent, je suis producteur, je pourrais produire votre disque. Billy se garde bien de dire qu’il a déjà un contrat, et dont il voudrait sortir. Mais voilà, il tire de la faune qu’il fréquente dans ce bar tous les samedis soirs une histoire qui devient une chanson bouleversante, un premier tube qui lui permet de revenir dans sa ville, New York, à la Columbia, la firme qui édite déjà d’autres grandes incarnations de cette ville : Bob Dylan, Simon & Garfunkel et à présent, Bruce Springsteen.
Alors, il va la raconter, la vie et la faune new yorkaise, avec ses gens simples, ses bars et restaurants italiens. Et parmi tout cet extraordinaire répertoire, une chanson montre à quel point il est fier et heureux d’être revenu dans sa ville. C’est celle qu’il a écrite dès son retour, dans un bus, le long de l’East River. A peine le temps de rentrer à la maison, la chanson était écrite, sa vie pouvait enfin commencer, à New York, de jour, comme de nuit, et où il retrouve les habitués de bars qui écoutent le pianiste pour oublier, le temps d’un morceau, tous les rêves qu’ils ont laissé s’échapper avec leur jeunesse.
En 1973, lorsque les Américains et les Européens découvrent ce qui est le premier tube de Billy Joël, qui pour se douter que ce musicien de 34 ans a déjà plusieurs vies derrière lui. Tout a commencé dans son New Jersey natal, à un saut de puce de New York où jeune pianiste et organiste surdoué, Billy, dopé par la musique des Beatles connaît dans les années 60 son premier hit local avec un groupe de bal. Et ça change tout dans leur existence : les voilà qui passent des salles de fêtes à la télé, locale aussi, mais enfin New York et le New Jersey, c’est déjà pas mal !
Ils ne gagnent pas des fortunes, alors Billy loge dans la maison du batteur du groupe qui est aussi son meilleur ami, et de sa famille. Ils en profitent pour y installer le local de répétition et l’ont surnommé logiquement The rock house. Mais voilà catastrophe, Billy tombe amoureux de la femme de son logeur et meilleur pote, une femme qui répond à ses sentiments. Vous imaginez le drame, la séparation du couple et du groupe, tout le monde finit par se retrouver seul et Billy, rongé par la culpabilité, lâche prise, fait une tentative de suicide, se retrouve SDF, avant de remonter la pente car, coup de bol, un producteur de Los Angeles a entendu ses chansons et veut le signer.
Billy qui s’est finalement mis en ménage avec la femme de son pote, qui lui a entretemps pardonné, fait le grand saut avec elle jusqu’à L.A. et enregistre un album en 1971 qui ne le mène nulle part. La firme de disques ne suit pas, le groupe en tournée n’est pas payé, bref, il se retrouve à nouveau sans le sou mais avec cette fois, une famille à nourrir et une maison à payer. Alors, pour gagner sa vie, il se fait engager comme pianiste du bar d’un hôtel, sous le nom de Bill Martin, au cas où quelqu’un le reconnaîtrait. Évidemment, avec un talent pareil, pas une semaine sans qu’un gars ne lui dise, je suis agent, je suis producteur, je pourrais produire votre disque. Billy se garde bien de dire qu’il a déjà un contrat, et dont il voudrait sortir. Mais voilà, il tire de la faune qu’il fréquente dans ce bar tous les samedis soirs une histoire qui devient une chanson bouleversante, un premier tube qui lui permet de revenir dans sa ville, New York, à la Columbia, la firme qui édite déjà d’autres grandes incarnations de cette ville : Bob Dylan, Simon & Garfunkel et à présent, Bruce Springsteen.
Alors, il va la raconter, la vie et la faune new yorkaise, avec ses gens simples, ses bars et restaurants italiens. Et parmi tout cet extraordinaire répertoire, une chanson montre à quel point il est fier et heureux d’être revenu dans sa ville. C’est celle qu’il a écrite dès son retour, dans un bus, le long de l’East River. A peine le temps de rentrer à la maison, la chanson était écrite, sa vie pouvait enfin commencer, à New York, de jour, comme de nuit, et où il retrouve les habitués de bars qui écoutent le pianiste pour oublier, le temps d’un morceau, tous les rêves qu’ils ont laissé s’échapper avec leur jeunesse.
Comments
In Channel