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À la Une: l’Ukraine pressée de faire des concessions pour parvenir à la paix

À la Une: l’Ukraine pressée de faire des concessions pour parvenir à la paix

Update: 2025-12-12
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« L’Ukraine est prête à accepter une zone démilitarisée dans le Donbass, une concession majeure pour mettre fin à la guerre », affirme le journal Le Monde, qui a interrogé le négociateur ukrainien MyKhaïlo Podoliak, selon lequel « cette zone imposerait un recul des forces ukrainiennes et russes des deux côtés de la ligne de front ». Pour le quotidien français, pas de doute : « Kiev cède sur l’un des points majeurs des négociations menées avec les Etats-Unis et la Russie en acceptant cette zone démilitarisée ». Interrogé, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, est moins définitif. Il explique « que les États-Unis souhaitent que l’Ukraine se retire du Donbass, et crée une "zone économique libre" », comme le rapporte ce matin le Guardian.

Concessions territoriales

Mais le président ukrainien n’est pas décidé. « Ce plan n’est pas équitable, dit-il, sans garantie que les troupes russes ne prennent tout simplement pas le contrôle du territoire, après le retrait ukrainien ». Et ce n’est pas tout, poursuit le Guardian, le président ukrainien estime que « pour accepter un tel plan, des élections ou un référendum sont nécessaires afin de le ratifier, seul le peuple ukrainien peut prendre des décisions sur les concessions territoriales ». En Ukraine, le Kiyv Post s’inquiète : « Les Européens craignent, nous dit le quotidien, que le Kremlin n’exploite la volonté de Trump d’obtenir une victoire rapide en matière de politique étrangère, avant d’entamer sa deuxième année de mandat, le président américain ayant laissé entendre en privé qu’il souhaitait que le problème soit réglé avant le Nouvel An. »

Voyage risqué

Le Wall Street Journal publie un article qui nous raconte comment la prix Nobel de la Paix vénézuélienne Maria Corina Machado a pu quitter son pays pour se rendre à Oslo, où l’attendait son prix Nobel. Selon le Wall Street Journal, le début de son voyage a été particulièrement périlleux. « Pendant 3 heures, Machado et son petit équipage ont dérivé à bord d’une embarcation de fortune (une simple barque de pêche) dans le Golfe du Vénézuéla. Le GPS de leur bateau était tombé à l’eau à cause d’une mer agitée ». Raison pour laquelle le bateau ne s’est pas rendu directement au point de rendez-vous convenu avec l’équipe de sauvetage, « déclenchant une course contre la montre pour retrouver Maria Machado ».

Opération de secours

Course contre la montre victorieuse : les secours aperçoivent dans le noir « une silhouette emmitouflée dans une grosse veste, couverte d’une casquette noire, et agitant les bras ». « C’est moi, Maria », crie la silhouette. Récit livré donc par le Wall Street Journal, qui cite également Brian Stern, vétéran américain à la tête de l’opération de secours. Brian Stern selon lequel, l’opération aurait été « financée par des donateurs privés, sans aucun fond du gouvernement américain ». Il précise toutefois qu’il a été « en contact permanent avec de hauts responsables américains avant et pendant l’opération ». La suite du voyage a été plus simple pour la prix Nobel de la paix, puisqu’un jet privé est ensuite « venu la chercher pour l’emmener à Oslo »

Traitement de faveur

En France, la sortie du livre de Nicolas Sarkozy sur ses trois semaines passées en prison continue de susciter des commentaires. Commentaires du Monde, notamment, selon lequel « ce qui marque surtout, c'est le témoignage de l’ancien président qui montre à quel point il a bénéficié d’un traitement carcéral hors norme ». « Après sa condamnation », rappelle le quotidien, « il bénéficie de plusieurs semaines pour se préparer. Quatre jours avant son incarcération, il est reçu à l’Elysée par Emmanuel Macron, prêt à intervenir pour améliorer la sécurité du prisonnier ». La suite est à l’avenant. Le Monde énumère : « À la prison de la Santé, il est accueilli par toute la hiérarchie pénitentiaire (…) les gardiens l’appellent "Président". Il peut voir ses avocats quasi quotidiennement, sa famille un jour sur deux. Le ministre de la Justice, son ami Gérald Darmanin, lui rend visite. Tous les soirs, le directeur de la prison s’entretient avec lui. Ils parlent peinture ».  Bref, un traitement de faveur qui n'est sans doute pas du goût de tout le monde... 

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