Économie bleue : une croissance en eaux troubles
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Le sommet mondial sur les océans s’ouvre à Nice. Objectif : mobiliser États, entreprises et finance pour faire émerger une économie bleue durable. Un potentiel colossal estimé à 25 000 milliards de dollars, mais des investissements encore loin du compte.
L’économie bleue regroupe l’ensemble des activités liées aux mers et aux océans : pêche, transport maritime, énergies marines renouvelables, biotechnologies, tourisme côtier ou encore câbles sous-marins. Selon l’OCDE, elle représente déjà 2 500 milliards d’euros par an et emploie plus de 30 millions de personnes.
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Mais ce secteur reste vulnérable : surpêche, pollution plastique, montée des eaux ou encore dérèglement climatique menacent son développement.
Réunis à Monaco puis à Nice, gouvernements et investisseurs ont promis plus de 50 milliards d’euros pour financer des projets durables. Un début, alors que les Nations unies estiment que plus de 175 milliards par an seraient nécessaires d'ici 2030 pour préserver les océans tout en exploitant leur potentiel économique.