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Author: Widoowin Cross Asset Solutions

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Bienvenue dans "What DAF’ck”, le rendez-vous hebdo pour celles et ceux qui veulent comprendre ce qui secoue l’économie mondiale et agite les marchés financiers.


Animé par l’équipe de Widoowin Cross Asset Solutions, ce podcast économique vous livre chaque vendredi une lecture claire, aiguisée et sans détour de l’actualité :

🇺🇸 États-Unis, 🇪🇺 Europe, 🇨🇳 Asie, taux d’intérêt, inflation, matières premières, géopolitique.


Chaque vendredi, nous vous résumons l’actualité économique et financière mondiale. 


📊 Ici, des faits, de l’analyse, du contexte. Le tout en moins de 5 minutes, pour prendre de la hauteur et anticiper ce qui vient.


Que vous soyez en train de conduire, de faire votre jogging ou sur votre lieu de travail, "What DAF’ck” vous accompagne partout grâce à son format podcast. 


🎧 Disponible sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer, et toutes les plateformes.


À écouter n’importe où : en voiture, au bureau, en marchant. 


💼 Pensé pour les DAF, RAF, trésoriers, investisseurs et tous ceux qui veulent comprendre avant les autres.

What DAF’ck, c’est l’économie mondiale, chaque semaine, sans filtre.



Un podcast imaginé, produit et réalisé par l’équipe Widoowin Cross Asset Solutions.


117 Episodes
Reverse
☁️ Shutdown

☁️ Shutdown

2025-10-0305:29

Cette semaine, les regards sont tournés vers les tensions budgétaires aux USA, la Chine reste au ralenti et l’Europe est dans le brouillard.    🇺🇸 États-Unis   Cette semaine, l’inflation monte côté US avec l’indice des prix à la consommation en progression à 2,70%, largement au-dessus de la cible de 2,00% fixée par la Fed. Même si ce chiffre était attendu, la situation pourrait échapper au contrôle de la Fed, dont la politique d’assouplissement alimente la hausse des prix.   L’absence d’accord au Congrès entre républicains et démocrates sur un texte budgétaire a provoqué le shutdown du gouvernement, c’est-à-dire la fermeture partielle des administrations fédérales faute de financement. Une situation inédite depuis sept ans, sous le premier mandat de Donald Trump. Ainsi, les agences fédérales ferment leurs portes et des milliers de fonctionnaires sont placés en congé forcé sans salaire. Dans ce contexte, la publication des statistiques économiques : emploi, inflation et PIB sont retardées. La Fed et les investisseurs avançaient déjà dans le brouillard, et la situation risque désormais de s’aggraver.   Dans ce contexte, le rapport ADP sur l’emploi est ressorti en dessous des attentes, avec 32 000 postes supprimés dans le secteur privé en septembre. C’est la deuxième fois cette année que l’économie américaine enregistre une perte nette d’emplois privés. Ainsi, l’assouplissement monétaire de la Fed tarde à produire ses effets, alors que l’inflation progresse en parallèle, transformant la situation en véritable course contre la montre, aggravée par le shutdown.     🇪🇺 Europe    Côté européen, Christine Lagarde la présidente de la BCE a affirmé que la hausse des droits de douanes américains n’a pas provoqué de choc économique majeur sur la croissance ou l’inflation.  Cette résilience s’explique notamment par les investissements massifs dans la défense et un euro qui s’est apprécié face au dollar. Cependant, elle soutient qu’il faut surveiller l’impact des droits de douanes dans les prochains mois. Du côté tricolore, l'activité dans le secteur manufacturier français s'est contractée en septembre, avec une baisse de la production et des nouvelles commandes, dans un contexte d'incertitude politique. Au global, cela augmente le climat d’instabilité, entre les tensions commerciales, les politiques douanières changeantes et les doutes liés aux dépenses de défense, qui alourdissent la dette publique. L’État français emprunte désormais plus cher que certains de ses fleurons tricolores comme LVMH. Ce renversement s’explique par la dégradation de la note souveraine par Fitch début septembre, combinés aux tensions politiques. Pour rappel, en 2025, l’État doit lever 300 milliards d’euros sur les marchés, soit 15 milliards de plus qu’en 2024 et 30 milliards de plus qu’en 2023. Dans cette situation, la dette publique pourrait ainsi franchir le seuil des 3 500 milliards d’euros d’ici décembre. Par ailleurs, les prix à la consommation ont progressé de 1,20% sur un an en septembre 2025, contre 0,90% en août. La France conserve l’un des taux d’inflation les plus faibles de l’Union Européenne et en dessous de la zone cible de la BCE.   Côté Royaume-Uni, le PIB du deuxième trimestre ressort en légère croissance de 0,30%, un rythme particulièrement faible. Le pays se retrouve tiraillé entre une inflation persistante et une croissance économique en berne, une situation qui devrait compliquer les décisions de politique monétaire dans les prochains mois.    🇨🇳🇯🇵 Asie    Côté asiatique, la Chine voit son indice PMI manufacturier rester en contraction pour le sixième mois consécutif en septembre, soulignant la faiblesse du secteur industriel. Toujours sous pression en raison de la faible demande étrangère, et l’impact des droits de douane américains sur l’économie, qui pèsent sur la confiance des entreprises. L’activité commerciale chinoise s’améliore peu ces derniers mois, et risque d’entraîner davantage de mesures de relance de la part de Pékin.  Concernant le dossier TikTok, il est au cœur des tensions sino-américaines. Washington exige depuis plusieurs mois que l’application soit cédée à un acteur américain, invoquant des risques pour la sécurité nationale liés à la gestion des données. Une rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping est prévue lors du sommet Asie-Pacifique, où la question pourrait avancer. À terme, l’issue de ce dossier aura un impact majeur sur l’avenir de TikTok aux États-Unis, mais aussi sur l’équilibre des relations commerciales et technologiques entre les deux puissances.    🛢️ Matières premières    Côté matières premières, l'or, grimpe à un nouveau record, entérinant son statut de valeur refuge. Son cours s'envole de plus de 47,00% cette année, le plaçant en bonne voie pour enregistrer sa plus forte hausse annuelle depuis 1979. Le baril de Brent, qui avait grimpé jusqu’à 70 dollars la semaine dernière avant de retomber autour des 65 dollars, évolue dans l’attente de la réunion de l’OPEP+ prévue ce dimanche. Les marchés anticipent une nouvelle augmentation de la production. Or, tant que celle-ci progresse, le risque demeure de voir une offre trop abondante par rapport à la demande.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
☕️ Big Bank Theory

☕️ Big Bank Theory

2025-09-2604:49

Cette semaine, les banques centrales se retrouvent au centre de l’actualité, entre enjeux politiques, orientations monétaires et risques inflationnistes.  🇺🇸 États-Unis Aux États-Unis, la Maison Blanche cherche à renforcer son emprise sur la Fed en tentant de limoger un gouverneur d’un autre bord politique et en poussant des proches du pouvoir comme Stephen Miran à occuper des postes stratégiques. À l’approche de la fin du mandat de Jerome Powell, le président des États-Unis pourrait accentuer cette pression, ce qui nourrit la crainte d’une institution plus dépendante et risque de fragiliser la confiance des investisseurs. Pour rappel, l’indépendance des banques centrales est essentielle pour garantir la stabilité des prix et agir dans l’intérêt des citoyens. Par ailleurs, la Réserve fédérale a abaissé ses taux directeurs la semaine dernière afin de relancer l’économie et redonner de l’élan à un marché de l’emploi fragilisé. Néanmoins, cette décision ravive aussi les craintes d’un retour de l’inflation. Dans ce contexte, le PCE core trimestriel est en hausse à 2,60%, au-dessus du consensus et de l’objectif des 2,00% de la Fed, renforçant les inquiétudes sur la dynamique des prix. Dans un environnement géopolitique et commercial tendu, la trajectoire de l’inflation pourrait devenir un enjeu central à moyen terme. Toutefois, L’OCDE estime que la Fed pourrait abaisser ses taux à trois reprises d’ici le printemps 2026, portant les taux à une fourchette de 3,25% à 3,50%. Ces baisses de taux exerceraient une pression à la baisse sur le dollar, ce qui risquerait de fragiliser les importations américaines.  🇪🇺 Europe  En Europe, la Banque centrale européenne est déterminée à maintenir l’inflation autour de 2,00%. Depuis le début de l’année, l’inflation recule, portée par la baisse des prix de l’énergie et des tensions sur l’offre de biens et services. Ce contexte pourrait favoriser une baisse des taux directeurs, afin de soutenir une économie au ralenti. Du côté de la Suisse, la Banque nationale a choisi de maintenir son taux directeur à 0%, une décision largement attendue en raison d’une hausse de l’inflation au cours des derniers mois. Il s’agit du premier statu quo depuis mars 2024, après une série de baisses consécutives. La BNS devra prêter attention à la hausse des droits de douane à 39%, sur les exportations vers les États-Unis. Ainsi, si l’inflation continue de progresser, l’institution pourrait être contrainte de resserrer sa politique monétaire. En France, la dette publique grimpe, tandis que les taux de rendement des obligations d’État 10 ans évoluent à des niveaux historiques. Face à cette situation, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, hérite d’un climat politique tendu et se voit confier la mission de trouver le remède miracle contre la dette. En l’absence de mesures concrètes, la pression sur les finances publiques risque de s’intensifier, fragilisant durablement la stabilité économique.  🇨🇳🇯🇵 Asie  Du côté asiatique, la Banque populaire de Chine a maintenu son taux préférentiel de prêt à un niveau historiquement bas, conformément aux attentes. Dans un contexte de ralentissement économique, Pékin pourrait poursuivre cette orientation et même assouplir davantage sa politique monétaire pour soutenir l’économie. Au Japon, la BOJ est scindée en deux camps, l’un en faveur d’une hausse pour juguler l’inflation, l’autre d’une baisse des taux pour stimuler l’activité économique. Par ailleurs, l’indice des prix à la consommation de base stagne à 2,00% sur un an, en ligne avec l’objectif de la Banque centrale. Cette stabilisation progressive des prix à moyen terme pourrait offrir un répit aux ménages et favoriser un regain de consommation après une période en berne.  🛢️ Matières premières  Côté matières premières, l’or atteint des niveaux historiques, porté par la montée des tensions en Europe de l’Est, ainsi que par l’orientation plus accommodante de la politique monétaire de la Fed. Du côté du pétrole, les cours repartent à la hausse, portés par trois évènements : la menace de nouvelles sanctions européennes contre Moscou, des frappes ukrainiennes sur des raffineries russes, et une baisse surprise des stocks de brut américain.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
Cette semaine, les yeux sont rivés sur les politiques monétaires mondiales et notamment celle de la Réserve fédérale américaine qui semble commencer un nouveau cycle monétaire.    🇺🇸 États-Unis Côté USA, tous les yeux étaient rivés sur la FED et sa baisse de taux qui était déjà actée. Pour la première fois depuis décembre 2024, l’institution a desserré sa politique monétaire de 25 points de base et commence un nouveau cycle d’une politique plus accommodante. Cette baisse va redonner de l’oxygène à l’emploi, qui risque d’être un facteur inflationniste de plus. Néanmoins, Jerome Powell, dans son discours, souligne un climat d’incertitudes économiques et avance au jour le jour. De son côté, le FOMC a communiqué ses projections économiques sur les taux d’intérêt via les dots plots qui projettent les perspectives des futurs taux d’intérêt. Le Comité fédéral anticipe d’autres détentes monétaires au cours du dernier trimestre de cette année, tout en se réservant la possibilité d’être un peu plus prudent en 2026.  On notera également, que le Sénat a approuvé lundi, un nouveau gouverneur à la Fed, Stephen Miran, l’un des principaux conseillers de Donald Trump. Son mandat, a été approuvé à 48 votes pour, face à 47 votes contres, autant dire qu’il ne fait pas l’unanimité. D’autant plus qu’il ne prévoit pas de démissionner de son poste actuel de conseiller du président. Une situation inédite pour un gouverneur, qui garde un lien avec la Maison Blanche, et soulève, une fois de plus, des inquiétudes sur l’indépendance de la banque centrale alors que la Maison Blanche accentue sa pression, en plaçant petit à petit ses pions au sein de l’institution américaine.    🇪🇺 Europe  Côté européen, on a vu vendredi dernier la dégradation de la note française par l’agence de notation Fitch. La France perd ainsi son double A, et passe de AA- à A+. Un évènement historique, jamais Fitch n’avait noté la France aussi bas. Avec une dette qui grossit à +113% du PIB, un déficit qui avoisine les +6,00% du PIB en 2024, loin des +3,00% prévus par Bruxelles, le tout dans un climat politique incertain. La situation devient incertaine et la France perd de la crédibilité sur le marché mondial. Outre-Manche, l’indice des prix à la consommation a progressé de +3,80% sur un an en août. La Banque d'Angleterre a maintenu son taux directeur inchangé à +4,00%, après l'avoir abaissé de 25 points de base en août. L'inflation reste plus élevée au Royaume-Uni, que dans la zone euro, loin de sa zone cible des +2,00% qu’elle s’est fixée. Comparé à ses voisins européens qui eux sont à +2,00% en rythme annuel en août. Cette inflation reste hors de contrôle, malgré une baisse des taux en août. Ce postulat amène à se poser la question d’une décision prématurée sur les taux directeurs, qui n’a pas eu l’effet escompté. On constate également que le marché du travail britannique montre des signes d’améliorations, même s’il continue d'exercer une pression à la hausse sur les prix, démontrant une spirale inflationniste, difficile à contenir.    🇨🇳🇯🇵 Asie  En Asie, Pékin reste sous pression, entre les négociations commerciales avec Washington et les restrictions américaines sur les semi-conducteurs, la situation est plus tendue. Le gouvernement interdit aux géants technologiques chinois, d’acheter des puces d’intelligence artificielle de Nvidia, ce qui marque une nouvelle étape dans la guerre technologique avec les USA. Ce tournant intervient alors que Pékin cherche à renforcer son industrie nationale.  Quant à la politique monétaire de la Banque du Japon, elle a gardé ses taux inchangés. Ce statu quo était anticipé par les marchés, au vu de l'assombrissement de l'horizon économique sur fond de guerre commerciale et d'une croissance atone. La prochaine hausse des taux pourrait n'intervenir qu'en 2026, compte tenu des incertitudes politiques liées à la formation du nouveau gouvernement.    🛢️ Matières premières    Côté matières premières, l’augmentation de la production de l’OPEP+ pèse sur les prix du pétrole à long terme, tandis qu’à moyen terme, les tensions géopolitiques soutiennent le cours. Par ailleurs, la demande devrait reculer au dernier trimestre, exerçant une pression baissière sur les prix.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
Mille milliards de dollars baby    Cette semaine, les regards sont tournés vers les banques centrales qui doivent composer avec des niveaux de dette élevés et un contexte géopolitique tendu.     🇺🇸 États-Unis Aux Etats-Unis, entre guerre politique et guerre économique, Donald Trump continue d’attirer l’attention. La Cour suprême doit trancher sur la légalité des droits de douane instaurés sous son mandat. Si le cadre juridique venait à être jugé non conforme, l’administration fiscale devrait rembourser près de 1 000 milliards de dollars, un décaissement sans précédent. Dans le même temps, la tentative de révocation de Lisa Cook, gouverneure de la Réserve fédérale, a été suspendue par une juge fédérale, estimant que les accusations portées contre elle ne sont pas suffisantes à ce stade. Ces deux affaires montrent que, face aux pressions politiques, c’est bien la justice qui fixe les limites et rappelle que l’indépendance de la Réserve fédérale doit être préservée face à la Maison Blanche.    Par ailleurs, l’attention se porte également sur le marché de l’emploi à l’approche de la réunion de la Réserve fédérale. Les dernières données montrent que les inscriptions au chômage ont nettement dépassé les attentes, atteignant un niveau historique depuis juin 2023. Ce chiffre vient s’ajouter aux statistiques déjà catastrophiques publiées la semaine dernière, qu’il s’agisse du rapport NFP, de l’enquête ADP ou encore des données JOLTS.    En parallèle, l’inflation accélère avec l’indice des prix à la consommation en progression de 2,90%, largement au-dessus de la cible de 2,00% fixée par la Fed. La dynamique est principalement portée par les services, ce qui traduit un risque inflationniste persistant. Le contexte pourrait donc devenir particulièrement tendu pour la Fed dans les prochains mois, tiraillée entre un marché de l’emploi qui ralentit et des prix à la consommation qui montent. Elle devrait malgré tout abaisser son taux directeur de 25 points de base le 17 septembre, ce qui redonnerait de l’élan au marché de l’emploi et à l’économie.      🇪🇺 Europe  En Europe, la Banque centrale européenne a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés pour la 3ème fois consécutive. Cette décision intervient dans un contexte où l’inflation en zone euro se maintient proche de la cible des 2,00% et où le chômage se stabilise. Néanmoins, il faudra surveiller l’instabilité politique en France et à la faiblesse de l’économie allemande dans les prochains mois, deux éléments susceptibles de compliquer les décisions de l’institution.  En France, on a assisté sans surprise à l’échec du gouvernement de François Bayrou. Aussitôt remplacé par un nouveau Premier ministre, chargé de la délicate mission de trouver le financement d’une des dettes les plus lourdes d’Europe. Dans ce contexte, le rendement de l’OAT à dix ans se stabilise à des niveaux historiques, pointant du doigt la méfiance des marchés sur le coût grandissant de la dette française. En l’absence de solution crédible, l’incertitude pourrait durer et les obligations souveraines risqueraient de voir leurs rendements grimper.     🇨🇳🇯🇵 Asie  Du côté asiatique, le Japon reprend des couleurs avec un Nikkei qui atteint des niveaux historiques et une croissance du PIB au deuxième trimestre meilleure qu’attendue, en nette progression par rapport au premier. Après une croissance en berne, ce retour de dynamisme pourrait redonner confiance aux investisseurs et offrir davantage de marge de manœuvre à la BOJ pour se concentrer sur la stabilité. Même si le statu quo est largement anticipé pour la prochaine réunion fin septembre, une hausse des taux reste envisagée d’ici la fin de l’année afin de renforcer le Yen et freiner durablement les pressions inflationnistes. Toutefois, la Banque du Japon devra arbitrer avec prudence, puisqu’une politique plus restrictive se traduirait par une augmentation du coût de la dette.    En Chine, le pays s’enfonce un peu plus dans la déflation, l’indice des prix à la consommation a reculé de 0,40% sur un an, bien en dessous des attentes. Cette situation s’explique par une série de déséquilibres qui secouent l’ensemble de l’économie. En effet, la consommation est faible, le pays vieillit, et la guerre commerciale avec les Etats-Unis renforce ce climat d’incertitude.     🛢️ Matières premières  Côté matières premières, l’OPEP+ a de nouveau relevé sa production de pétrole, alors que la demande mondiale ralentit traditionnellement au quatrième trimestre. Une stratégie visant à regagner des parts de marché, au risque de voir le baril passer sous la barre des 60 dollars à moyen terme.  Dans le même temps, l’or bat un nouveau record, soutenu par les anticipations de baisse des taux de la Fed, un dollar faible et des tensions géopolitiques persistantes.    ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
Cette semaine, la rentrée est marquée par des tensions obligataires mondiales, qui met en évidence une dette prête à exploser.    🇺🇸 États-Unis Aux États-Unis, la Réserve fédérale a jugé la trajectoire de l’emploi préoccupante et a ouvert la voie à une possible baisse des taux pour soutenir l’économie. En août, le Bureau of Labor Statistics a revu à la baisse ses estimations de mai et juin, retirant au total 258 000 emplois des bilans initiaux et révélant la faiblesse du marché du travail, une révision qui a coûté son poste à la directrice de l’agence. Par ailleurs, les données récentes renforcent cette perspective, puisque les rapports JOLTS, ADP et NFP traduisent un ralentissement des créations ainsi que des offres d’emploi. L’ensemble de ces éléments pourrait orienter la Réserve fédérale dans sa volonté d’assouplir la politique monétaire dès sa prochaine réunion.  En parallèle, les rendements obligataires du Trésor américain reculent très légèrement après avoir atteint des niveaux historiquement élevés. C’est paradoxal, car un emploi décevant est habituellement perçu comme un signal négatif, alors qu’ici il nourrit l’espoir d’une baisse de taux et redonne confiance aux marchés. D’ailleurs, selon l’outil FedWatch du CME, les investisseurs anticipent désormais à 99,40% une baisse des taux directeurs lors de la prochaine réunion de la Fed.  De plus, la décision de baisser les taux pourrait raviver l’inflation, d’autant que le PCE core indique une légère hausse des prix. C’est tout l’équilibre que devra trouver Jerome Powell dans les prochains mois, entre soutenir l’économie et contenir l’inflation dans un contexte de dette massive et de tensions avec la Maison-Blanche.     🇪🇺 Europe  En Europe, l’inflation repart légèrement à la hausse et atteint 2,10%, repassant au-dessus de l’objectif fixé par la Banque centrale européenne pour la première fois depuis avril. D’après les données d’Eurostat, cette accélération provient principalement de la hausse des prix des biens, liée en partie aux droits de douane. Cette dynamique renforce l’idée que la BCE optera pour un statu quo la semaine prochaine.  Dans l’Hexagone, c’est la rentrée et le rendement des obligations d’État françaises à 30 ans a atteint son plus haut niveau depuis 2009, poussé par des inquiétudes budgétaires grandissantes. Pour rappel, la dette publique représente 114% du PIB et le gouvernement cherche encore 44 milliards d’euros d’économies. Dans ce contexte, le Premier ministre François Bayrou cherche désespérément à éviter le renversement du gouvernement, alors qu’un vote de confiance se tiendra le 8 septembre et que l’échec paraît inévitable. Cette instabilité politique et budgétaire pourrait bien provoquer une nouvelle dégradation de la note souveraine française.  Cette situation n’est pas isolée, puisqu’elle s’étend à l’ensemble de l’Europe, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne où les taux atteignent des niveaux inédits depuis plusieurs décennies. Mais la situation de la France est vraiment préoccupante, car elle est désormais le troisième pays le plus endetté d’Europe derrière l’Italie et la Grèce, considérés comme les mauvais élèves en matière de dette. Si la tendance se poursuit, la hausse des taux de rendement des OAT pourrait fragiliser la France, en rendant son recours massif à l’endettement de plus en plus coûteux.     🇨🇳🇯🇵 Asie  L’Asie n’échappe pas non plus aux tensions liées à l’endettement. Au Japon, les rendements des obligations d’État atteignent des sommets historiques, sur fond de déficit public et de dépenses élevées. Avec une dette abyssale de 260% du PIB, il sera crucial de suivre l’évolution de l’inflation. En effet, si le Japon parvient à la contenir dans les mois à venir, cela donnera à la BOJ de la marge de manœuvre pour assouplir sa politique monétaire.     🛢️ Matières premières  Côté matières premières, l’OPEP+ envisage une fois de plus d’augmenter sa production pour gagner des parts de marché, provoquant ainsi une baisse du prix du baril de pétrole.   Sur le plan géopolitique, Donald Trump s’est dit déçu de Vladimir Poutine après leur rencontre en Alaska, qui n’a abouti à aucun progrès concernant la guerre en Ukraine. Face à l’intensification des bombardements, Washington envisage désormais de nouvelles options, ce qui pourrait menacer à la fois l’équilibre géopolitique mondial et les prix de l’énergie.  Pendant ce temps, l’or atteint des plus hauts historiques, profitant de la défiance des investisseurs face au marché obligataire, et entérinant de nouveau son statut de valeur refuge.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
Cette semaine, tous les projecteurs sont braqués sur les Etats-Unis et sur la France, tous deux confrontés à de fortes tensions institutionnelles et politiques.    🇺🇸 États-Unis Aux Etats-Unis, Donald Trump a créé la surprise en annonçant le limogeage de Lisa Cook, gouverneure de la Réserve fédérale, une décision inédite dans l’histoire américaine. On perçoit bien la volonté d’influencer l’institution monétaire afin qu’elle agisse selon les souhaits de la Maison Blanche. Dans ce contexte, Christine Lagarde rappelle que la Fed doit préserver son indépendance, puisqu’une baisse inappropriée des taux pourrait fragiliser durablement l’économie.  Par ailleurs, lors de la réunion de Jackson Hole la semaine dernière, Jerome Powell a évoqué une possible baisse des taux dès septembre, afin de soutenir un marché du travail en ralentissement. En contrepartie, cette décision pourrait affaiblir le dollar et donc être un facteur inflationniste. De plus, le PCE core annuel, indicateur privilégié par la Réserve fédérale, ressort à 2,90% conformément au consensus. Cette donnée pourrait conforter le président de la FED à engager l’assouplissement monétaire.    🇪🇺 Europe  De l’autre côté de l’Atlantique, la France est en pleine instabilité politique avec un gouvernement menacé de dissolution dès le mois prochain, après l’avoir déjà été par le passé. Dans la foulée, le taux de l’OAT 10 ans a nettement progressé et pourrait poursuivre sa hausse, au risque d’un abaissement de la note souveraine. Dans son dernier compte-rendu, la BCE met en évidence la progression de l’euro face au dollar ainsi qu’une inflation stabilisée autour de 2,00%, ce qui renforce les perspectives économiques. Toutefois, l’institution reste préoccupée par une croissance économique faible, alors que le récent accord commercial entre Washington et Bruxelles pourrait aggraver la situation.  De plus, les dernières données indiquent un léger repli de l’inflation en France comme en Allemagne, en rythme mensuel. Toutefois, il faudra rester vigilant face au risque de déflation à court terme.    🇨🇳🇯🇵 Asie  Côté asiatique, Pékin fait face à la menace de Donald Trump qui envisage d’imposer jusqu’à 200% de droits de douane si la Chine maintient ses restrictions sur les exportations de terres rares. Pour rappel, dans le cadre de la trêve en cours, les droits de douane sont fixés à 30% du côté américain et à 10% du côté chinois. La finalisation de l’accord sur les droits de douane contribuerait à apaiser les tensions sur les prix à l’échelle mondiale. Pendant ce temps, le Japon montre des signes encourageants avec une baisse considérable de l’inflation sous-jacente, atteignant la cible des 2,00%. Une bonne nouvelle qui devrait redonner un peu d’oxygène à son économie, tiraillée entre faible croissance et inflation persistante.     🛢️ Matières premières  Côté matières premières, les prix du pétrole brut baissent depuis plusieurs semaines, sous l’effet des hausses de production des pays de l’OPEP+. En parallèle, la Russie et l’Ukraine se montrent disposées à négocier, ce qui pourrait accentuer la baisse et aider à contenir l’inflation. Par ailleurs, l’or se maintient à des niveaux élevés, dû à l’affaiblissement du dollar et aux tensions géopolitiques. Les anticipations de baisses de taux de la Fed en septembre devraient renforcer cette dynamique.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
⌛️ Taux ou tard

⌛️ Taux ou tard

2025-08-0104:47

Cette semaine, tous les regards étaient tournés vers la Réserve Fédérale, tandis que l’Europe cédait du terrain à Washington.    🇺🇸 États-Unis Aux États-Unis, la Fed a maintenu ses taux inchangés entre 4,25% et 4,50%, pour la cinquième fois consécutive. Elle justifie ce statu quo par une inflation élevée et un marché du travail solide. En comparaison, la BCE a déjà entamé un assouplissement de sa politique monétaire, et le taux directeur américain est plus élevé que celui de la plupart des grandes banques centrales. À cela s’ajoutent les incertitudes liées aux droits de douane, poussant la Fed à conserver une approche prudente.   Côté macroéconomique, après un premier trimestre difficile, le PIB américain au second trimestre a connu une croissance significative. Parallèlement, les rapports ADP et NFP indiquent une progression des créations d’emplois, même si le NFP ressort en dessous du consensus. En revanche, l’indice PCE Core annuel montre une accélération de l’inflation en juin, dépassant les attentes des analystes. Dans ce contexte, la reprise de la croissance et la solidité de l’emploi renforcent les attentes d’un assouplissement en septembre, mais la hausse des prix pourrait compliquer la décision de la Fed.   Par ailleurs, les finances publiques des États-Unis se détériorent à un rythme préoccupant. D’après les projections, la dette publique pourrait atteindre 169% du produit intérieur brut d’ici 2055. Ce niveau est déjà élevé, mais ce qui inquiète surtout, c’est le poids des intérêts qui pourrait passer de 2,10% à 5,40% du PIB sur la même période.    🇪🇺 Europe  De l’autre côté de l’Atlantique, l’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis s’est conclu par une victoire écrasante pour Washington. Sous la pression, l’UE accepte de tripler les droits de douane, passant de 4,80% en début d’année à 15%. Elle s’engage aussi à augmenter ses importations d’énergie, ses investissements et ses achats d’armement, pour un total de plusieurs centaines de milliards de dollars. Pour l’instant, la faiblesse du dollar face à l’euro permet de compenser en partie l’impact des tarifs douaniers. Mais à plus long terme, cet accord pourrait freiner les exportations et ralentir la croissance.   Sur le plan macroéconomique, l’Europe est à l’arrêt, que ce soit au niveau du PIB, de l’inflation ou de l’emploi. Malgré les baisses des taux d’intérêt et le plan de relance allemand, l’activité peine à repartir. Cette situation fragile pourrait pousser la BCE à accélérer l’assouplissement de sa politique monétaire pour soutenir la croissance.    🇨🇳🇯🇵 Asie  Du côté asiatique, la Banque centrale du Japon a décidé de maintenir ses taux d'intérêt à 0,50%, comme prévu. Cette décision intervient alors que le Japon fait face à une croissance faible, une inflation persistante et des incertitudes sur les effets des tarifs douaniers. Du côté de Pékin, les négociations avec Washington se poursuivent et n’ont pas encore abouti à un accord concret. En effet, les deux camps ont discuté de la possibilité de prolonger la trêve tarifaire au-delà du premier août, mais aucune décision n’a été prise pour le moment. Dans ce contexte, la signature d’un accord pourrait redonner un nouveau souffle à l’économie chinoise, confrontée à une croissance en berne.    🛢️ Matières premières    Le président américain intensifie la pression sur le Kremlin en menaçant d’imposer des sanctions sur le pétrole russe afin d’accélérer la fin du conflit en Ukraine. Si la guerre économique semble lui avoir réussi, la paix en Ukraine, promise dès le début de son mandat, tarde à se concrétiser.   Par ailleurs, depuis que la Maison Blanche a annoncé la surtaxe de 50% sur le cuivre, son prix à New York dépasse de 26% celui de Londres. Cette situation entraînera une hausse des coûts pour les industriels américains, qui la répercuteront sur les prix finaux, alimentant l’inflation.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
Cette semaine, la date butoir des tarifs douaniers approche, l’Europe temporise et les marchés retrouvent un peu de sérénité avant la pause estivale.     🇺🇸 États-Unis Aux États-Unis, la date fatidique des tarifs douaniers se rapproche, à condition qu’elle ne soit pas à nouveau repoussée. D’ici le 1er août, d’autres accords devraient être conclus et rassurer les marchés après des semaines d’incertitudes. D'autre part, les résultats des entreprises américaines au second trimestre dépassent les attentes. Ainsi, la croissance du PIB du deuxième trimestre devrait s’avérer plus solide, et repousser les craintes de récession. Les données de la semaine prochaine permettront de vérifier si l’économie s’améliore après un premier trimestre en recul. Par ailleurs, le président des Etats-Unis s’est rendu à la Réserve fédérale, une première en vingt ans. Cette rencontre, marquée par de vives tensions, a relancé les spéculations autour d’une possible éviction de Jerome Powell et a ravivé les inquiétudes sur l’indépendance de l’institution.    🇪🇺 Europe  Cette semaine en Europe, après 8 baisses de taux consécutives, la BCE maintient sa posture attentiste et conserve ses taux d’intérêts à 2,15%, juste avant la pause estivale. La présidente de la BCE a confirmé que l’inflation restait sous contrôle, ce qui pourrait permettre aux pays européens de renforcer leur compétitivité face aux États-Unis et à la Chine.  Les indices PMI manufacturiers restent en contraction en zone euro, soulignant la faiblesse du secteur industriel. On commence à entrevoir l’impact des droits de douane américains sur l’économie, qui pèsent sur la confiance des entreprises.  Dans ce contexte, la conclusion attendue d’un accord commercial sur les droits de douane avec les États-Unis, pourrait soulager les industries européennes, et alimenter la croissance. En parallèle, l’UE prépare sa riposte avec une liste de biens taxés, pour un montant de 93 milliards d’euros en cas d’échec des négociations.    🇨🇳🇯🇵 Asie  Du côté asiatique, la Banque populaire de Chine a maintenu son taux préférentiel de prêt à un niveau historiquement bas, comme attendu par le marché. Face à une croissance en berne, elle pourrait conserver une politique accommodante et même abaisser davantage ses taux pour soutenir l’économie.  De son côté, le Japon a trouvé un accord commercial avec les États-Unis, réduisant les droits de douane sur le secteur automobile de 25% à 15%. Cette mesure soutient la faible croissance et offre à la Banque du Japon davantage de marge de manœuvre pour relever les taux et contenir l'inflation persistante. En parallèle, l’inflation sous-jacente est en baisse, en ligne avec celle de l’inflation globale observée récemment, ce qui renforce l’espoir d’un retour vers la cible des 2,00%.    🛢️ Matières premières    Depuis 2022, le prix des matières premières agricoles s’est envolé. En effet, les épisodes climatiques extrêmes se multiplient et pèsent sur les récoltes. Si cette tendance se poursuit, cette hausse des prix pourrait alourdir d’avantage la facture des ménages et risque de raviver les tensions inflationnistes.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
Cette semaine, l'inflation est sur toutes les lèvres et les économies mondiales ajustent leurs stratégies face à leurs croissances atones.   🇺🇸 États-Unis   Aux États-Unis, l’inflation continue d’alimenter les débats. L’indice des prix à la consommation (CPI) progresse à 2,70% sur un an, s’éloignant de la zone cible des 2,00%. Cette hausse, anticipée par les marchés, offre un répit à Jerome Powell jusqu’à la réunion de politique monétaire du FOMC en septembre.  Par ailleurs, l’économie américaine montre des premiers signes de stagflation, avec une croissance en berne et une inflation persistante. Après un premier trimestre en repli, un nouveau recul du PIB au second trimestre actera l’entrée en récession. Dans cette situation, la FED sera incitée à baisser les taux pour soutenir la croissance, au risque d’alimenter l'inflation.   Toutefois, à travers la publication du Livre beige, la Réserve fédérale apporte une lecture plus nuancée. Elle constate une croissance de l’économie à court terme, ce qui pourrait retarder l'entrée en récession. D’autre part, elle alerte sur les pressions inflationnistes qui devraient s’intensifier d’ici la fin de l’été.       🇪🇺 Europe     Sur le vieux continent, l’inflation remonte au niveau des 2,00%, cible de la Banque centrale européenne. La baisse des taux, opérée le mois dernier pour soutenir la croissance économique, pourrait bien pousser l’inflation au-delà du seuil toléré dès les prochains mois.    Au même moment, l’Union européenne et les États-Unis poursuivent leurs discussions sur les droits de douane. En effet, un accord prochain pourrait relancer les exportations et soutenir davantage la croissance.   En Allemagne, l’indice ZEW mesurant le sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques dépasse largement les attentes du marché. Ce regain d’optimisme s’explique par l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne. À cela s’ajoute l’impact positif du plan de relance allemand, perçu comme un levier de croissance.       🇨🇳🇯🇵 Asie    En Chine, la production industrielle se porte bien et affiche une croissance forte. En parallèle, le PIB ralentit au second trimestre mais reste supérieur aux attentes.   Par ailleurs, NVIDIA a obtenu l’accord de Washington pour livrer ses puces d’IA à la Chine. Une bonne nouvelle qui intervient dans un contexte d’apaisement des relations entre les deux puissances, chacune exportant des ressources stratégiques. Les échanges reprennent peu à peu, et la résolution du conflit commercial semble en bonne voie.   Pendant ce temps, le Japon montre des signes encourageants avec une baisse considérable de l’inflation, passant de 3,70% à 3,30% en rythme annuel. Même si ce niveau reste élevé historiquement, il devrait redonner un peu d’oxygène à son économie, tiraillée entre faible croissance et pression sur les prix.        🛢️ Matières premières      Avec les tensions commerciales mondiales, les prix des métaux précieux continuent d’augmenter.  L’argent a atteint son plus haut niveau depuis près de 14 ans, progressant de 35 % depuis le début de l’année, surpassant ainsi la hausse de 28 % de l’or. Les investisseurs semblent désormais se tourner vers cet actif comme alternative sérieuse. Cela laisse présager de futures hausses de prix sur ces métaux stratégiques, aux stocks limités.  Du côté de l’or noir, le rapport de l’OPEP maintient ses prévisions sur la demande globale et vise une augmentation de la consommation cette année. En effet, ils anticipent une amélioration de l’économie mondiale au second trimestre.     ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
Cette semaine, les économies mondiales retiennent leur souffle, entre tensions géopolitiques et incertitudes sur les semaines à venir.     🇺🇸 États-Unis À Washington, le sujet de la dette revient sur la table. Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en 2016, le niveau d’endettement a presque doublé pour atteindre 36 000 milliards de dollars, soit 124% du PIB. À ce rythme, le Trésor américain prévoit un ratio à plus de 200% du PIB d’ici 2050.   Dans le même temps, le PIB recule au premier trimestre, les obligations peinent à trouver preneur, et l’endettement est loin de soutenir la croissance. Ce contexte coche toutes les cases des prémices d’une crise de la dette telle que définie par le FMI.    Dans ce contexte, la Fed pourrait être poussée à baisser ses taux, pour relancer l’économie et éviter la surchauffe des finances publiques. Cette décision pourrait accentuer les tensions inflationnistes et déprécier davantage le dollar.    Le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed confirme une posture attentiste pour juillet. La baisse des inscriptions au chômage observée cette semaine, fait écho à la tendance de la semaine dernière qui démontrait la solidité du marché de l’emploi. Cependant, cette attitude attentiste risque d’accentuer le ralentissement de l’économie, et de conduire à une récession.    Par ailleurs, les tarifs douaniers perdent en crédibilité depuis que Trump a repoussé la date butoir au 1er août. On s’attend maintenant à un compromis qui sera moins sévère qu’en avril, avec cet énième ultimatum.      🇪🇺 Europe    Outre-Atlantique, l’euro s’est renforcé face au dollar depuis le début d’année. Cette dynamique s’explique par la résistance de l’Europe face aux tensions actuelles, mais aussi par la perte de confiance des investisseurs dans le dollar. La Banque centrale européenne pourrait s’inquiéter d’un euro trop fort, nuisant à la compétitivité des exportations européennes, déjà érodée par les tensions commerciales.               L’inflation se stabilise en juin pour la zone euro, avec un léger repli en Allemagne et une faible progression en France. À l’approche du 1er août, aucun accord n’a encore été trouvé avec les États-Unis, et les risques inflationnistes pourraient bien compromettre toute nouvelle baisse des taux.       🇨🇳🇯🇵 Asie    En Chine, les prix à la consommation ont augmenté en juin après quatre mois de baisses consécutives, tandis que la déflation des prix à la production s'est aggravée. L’économie chinoise est confrontée aux incertitudes, liées à la guerre commerciale avec les États-Unis et à une consommation en berne. La clarification d’un accord sur les droits de douane devrait redonner un peu d’oxygène à son économie.     Le Japon se retrouve dans la ligne de mire de Washington, qui prévoit d’imposer une surtaxe douanière de 25% sur les produits japonais expédiés en Amérique, indépendamment des droits de douane initiaux. Les US profitent de leur position de force pour prendre l’avantage dans les secteurs clés. Ils savent que le Japon est fragilisé par une inflation persistante et que l’ajout des surtaxes commerciales ne ferait qu’aggraver la situation.      🛢️ Matières premières    Côté matières premières, le pétrole reste stable. L’OPEP+ a annoncé une augmentation de sa production pour le mois d’août. À terme, les tarifs douaniers pourraient réduire les exportations et donc les besoins en énergies fossiles.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 
🫣 Wait & See

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2025-07-0404:58

Cette semaine, la fin du moratoire sur les droits de douane américains approche. Seulement le Royaume-Uni et la Chine semblent avoir trouvé une solution, pendant que l’Europe et l’Inde essaient de trouver un terrain d’entente avant la date fatidique du 9 juillet.    🇺🇸 États-Unis   Aux USA, les acteurs de marché attendaient avec impatience les données sur le marché de l’emploi afin d’anticiper les décisions de la FED notamment sur d’éventuelles baisses de taux.   Cependant, le rapport ADP et le rapport NFP donnent un son de cloche différent. Le premier ressort largement inférieur aux attentes, tandis que le second, établi par le BLS ou Bureau Labor of Statistics, est bien meilleur qu’attendu. On assiste donc à un véritable paradoxe entre le secteur privé et public, malgré la prédominance du rapport NFP pour prendre le pouls du marché de l’emploi. En parallèle, le taux de chômage ressort en baisse, second signal d’un marché du travail robuste.    L’incertitude demeure et ces statistiques ne constituent pas un axe de décision solide pour la FED. Les anticipations de FedWatch pariaient sur une baisse de taux en juillet, mais les derniers chiffres repoussent cette échéance à septembre, à minima.   Lors de son discours tenu à la BCE, Powell a continué de marteler que la Réserve fédérale aurait pu adopter une position plus accommodante sans la politique protectionniste via les tarifs douaniers de Donald Trump. Outre l’incertitude géopolitique, les prévisions d’inflation sont incertaines, empêchant ainsi toute baisse à court terme.    🇪🇺 Europe    Sur le vieux continent, l’inflation remonte timidement au niveau cible des 2,00%, tandis que l’inflation sous-jacente ou core inflation (hors énergie et alimentation) reste stable. La BCE garde pour l’instant le contrôle, mais l’impact des tarifs douaniers pourrait entraîner une hausse des prix. À l’approche de la date butoir, aucun accord n’a encore été signé. Seul le Royaume-Uni est sorti d’affaire alors que le spectre inflationniste risque de marquer la fin du cycle de baisse des taux.   Sur le marché de l’emploi, l’Allemagne dépasse les attentes en juin avec un taux de chômage stable et un nombre de chômeurs en forte baisse. Cetterobustesse pourrait peser dans la balance concernant les prochaines décisions de la BCE.   Au Royaume-Uni, le PIB signe la meilleure croissance parmi les pays du G7 au premier trimestre. Cependant, des faiblesses se cachent derrière cette performance, notamment l’abandon d’une réforme permettant d’économiser 5 milliards de livre sterling. Résultat : une monnaie affaiblie qui risque d’impacter la balance commerciale et une dette publique toujours plus importante. Pour compenser, le gouvernement prévoit d’augmenter les taxes, ce qui aura un impact direct sur les prix à la consommation et donc potentiellement sur l’inflation.    🇨🇳🇯🇵 Asie  En Chine, la récente signature d’un accord avec les États-Unis n’a pas suffi à rassurer les marchés. Le compromis, jugé fragile, est à peine mentionné par les autorités chinoises, ce qui alimente les inquiétudes. En garantissant l’accès aux terres rares, un actif stratégique pour l’économie américaine, l’accord pourrait entraîner une détente des prix à l’échelle mondiale.   Parallèlement, les négociations entre le Japon et la Maison-Blanche piétinent. Donald Trump brandit la menace de droits de douane massifs sur le secteur automobile japonais, pilier stratégique du pays. Cette annonce est perçue comme une véritable bombe dans un pays où la croissance est en berne.   On constate néanmoins un relent d’optimisme lié à un ralentissement global de l’inflation, qui pourrait redonner un peu de marge de manœuvre aux banques centrales de la région.    🛢️ Matières premières  Côté matières premières, on notera que l’or noir fait preuve d’un immobilisme impressionnant. Les tensions n’étaient que de courtes durées pour que les cours explosent.    Quant à l’or jaune, on en entend moins parler mais même silencieux, il reste toujours à des niveaux historiquement élevés et confirme sa place de valeur refuge. ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Aurelien Herlem et Quentin Di Dia 
Cette semaine, les prémices d’un accord de paix entre Iran et Israël ont su calmer les marchés. Mais la fin de la trêve des tarifs américains, prévue le 9 juillet, risque de signer le retour de l’incertitude et de la volatilité.      🇺🇸 États-Unis Outre-atlantique, la Réserve fédérale américaine continue à faire preuve de mutisme, sans réels indicateurs pour les acteurs de marché. D’un côté, les tarifs douaniers doivent reprendre le 9 juillet, et sans accord établi avec l’ensemble des pays concernés, cela pourrait être le retour des tensions commerciales et donc de risque inflationniste. D’un autre côté, la mise en place de ces derniers ralentirait indubitablement le commerce international, ce qui repousserait toute perspective de hausse de taux.  Dans son dernier discours, Jerome Powell justifie son attentisme et son inaction, notamment face aux invectives répétées de Donald Trump : « Si nous commettons une erreur, les gens en paieront le prix pendant longtemps ».  Dans ce contexte, les principaux indicateurs macroéconomiques vont servir de véritable boussole au président de la Fed. En effet, le marché immobilier résiste et semble robuste, malgré une baisse marquée de la confiance des consommateurs, indicateur clé de la santé économique des US. Concernant l’inflation, l’indice des prix à la production ou PCE (Price Consumer Expenditure) ressort en hausse, après une contraction prolongée en mai. L’indice des prix à la consommation de juin et de juillet seront donc déterminants pour la stratégie monétaire américaine. Le point d’inquiétude se concentre sur le PIB trimestriel qui se contracte à -0,50%, contre +2,40% précédemment. La croissance de la première puissance mondiale bat de l’aile, et ce malgré des indices d’activité PMI solides, tout du moins en apparence…    🇪🇺 Europe  Sur le vieux continent, Christine Lagarde a pris la parole afin de confirmer que l’inflation demeurait sous contrôle. La présidente de la BCE encourage également les dirigeants européens à profiter de cette stabilité afin de renforcer son autonomie face à l’incertitude subie aux Etats-Unis.  En Angleterre, le directeur de la BoE ou Bank of England, AndrewBailey, redoute un scénario de stagflation qui se traduit par une économie à l’arrêt et des prix à la hausse. La croissance peine à redémarrer depuis quelque temps, tandis que l’inflation reste préoccupante, notamment suite au regain de volatilité sur les cours du pétrole. En France, l’inflation qui semblait définitivement sous contrôle avec des niveaux bien en deçà de la zone-cible de la BCE, a vu les derniers chiffres pointer une hausse modérée de l’inflation en juin à +0,90% en rythme annuel. Cela pourrait relancer les interrogations sur l’orientation de la politique monétaire en zone euro, d’autant que la BCE a opté pour une attitude expansionniste depuis la première baisse de taux il y a aujourd’hui un an.    🇨🇳🇯🇵 Asie  En Asie, l'accord qui doit encadrer le commerce des terres rares entre la Chine et les États-Unis semble sur la bonne voie. Après une escalade des tensions, un terrain d’entente a pu être trouvé, même si le doute persiste quant à la bonne foi des deux parties.   Ce secteur des terres rares est d’ailleurs hautement stratégique au niveau géopolitique et notamment dans le secteur des véhicules électriques. En effet, alors que Tesla dominait le marché, les constructeurs chinois grignotent rapidement des parts de marché de plus en plus importantes avec des marques comme BYD ou Xiaomi. Les Américains perdent du terrain et cette décélération est amplifiée par les « bad buzz » répétés et autres déboires d’Elon Musk. Au Japon, Tokyo poursuit les négociations avec les États-Unis afin de trouver un accord avant la date butoir. Sous pression inflationniste, le pays jongle entre la normalisation de sa politique monétaire et l’incertitude extrême liée à la politique commerciale américaine.    🛢️ Matières premières  Ce week-end, les États-Unis ont frappé les trois principaux sites nucléaires iraniens. Le véritable risque géostratégique résidait autour du détroit d’Ormuz qui ne concentre pas moins de 20% du trafic pétrolier mondial. Cependant, cette menace était jugée peu crédible par les dirigeants mondiaux puisqu’une telle décision aurait complètement isolé le pays sur la scène internationale. Les États-Unis ont donc appelé à une désescalade, ce qui a abouti à l’annonce d’un cessez-le-feu entre les deux pays. Ce retour au calme s’est accompagné d’un relent d’espoir presque exagéré, avec une accalmie sur le cours du baril et un rebond significatif des marchés actions.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Aurelien Herlem et Quentin Di Dia 
🤠 Taux Story

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2025-06-2003:56

Cette semaine, les banques centrales marquent une pause, les incertitudes géopolitiques et les risques de remontée des prix les poussent à rester prudentes.    🇺🇸 États-Unis Au pays de l’Oncle Sam, tous les regards étaient braqués sur Jerome Powell, alias « Too Late », président de la Fed et punching-ball favori de Donald Trump. Très attendu sur une possible baisse des taux, sa grande décision fut de ne rien décider. Pour la quatrième fois consécutive, les taux directeurs restent figés entre 4,25% et 4,50%. A la Maison-Blanche, Trump s’agace. Obsédé par l’idée de faire baisser les taux, il accuse Powell de saboter l’économie et va jusqu’à plaisanter sur le fait qu’il devrait lui-même devenir président de la Fed. La Fed le sait, tout peut déraper très vite. Les taxes du “Liberation Day” d’avril n’ont pas encore fait effet puisque les entreprises absorbent encore les coûts. Le retour des tarifs à la fin de la trêve avec la Chine menace lui aussi de raviver l’inflation sachant que Trump peut dégainer un tarif surprise à tout moment. Et la guerre entre l’Iran et Israël alimente l’instabilité, surtout sur les prix du pétrole. Ce cocktail peut rallumer l’inflation à tout instant et la Fed préfère attendre, une fois de plus. Du coup, l’ambiance générale se traduit par une méfiance en continu, tout en n’ayant aucune idée de ce qui pourrait bien se passer.     🇪🇺 Europe  Sur le vieux continent, les derniers chiffres vont dans le bon sens. En mai, le rythme de l’inflation a ralenti dans la zone euro, à la fois en annuel et en mensuel. Au Royaume-Uni, c’est le même constat, il reste stable sur un an, et baisse fortement sur un mois. Cette semaine, la Banque d’Angleterre a maintenu ses taux directeurs inchangés, tandis que la Banque nationale suisse a poursuivi son assouplissement en abaissant son principal taux à 0%. Par ailleurs, Nagel, président de la Banque fédérale d'Allemagne, insiste sur la nécessité de surveiller les risques d’inflation liés aux tensions géopolitiques actuelles.     🇨🇳🇯🇵 Asie  Au pays du soleil levant, la Banque centrale du Japon a maintenu ses taux inchangés à 0,50%, comme la plupart de ses homologues. En revanche, elle a annoncé qu’elle allait réduire progressivement ses achats d’obligations d’État, amorçant une sortie prudente de sa politique ultra-accommodante. Un exercice d’équilibriste, alors que l’inflation annuelle grimpe cette semaine à 3,70%.     🛢️ Matières premières  Les tensions sur le pétrole s’intensifient notamment avec l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran.  Les deux pays se parlent désormais par missiles interposés, tandis que, de son côté, le président des Etats-Unis dit ne pas encore avoir pris de décision concernant une intervention en Iran, ajoutant que “toutes les options étaient sur la table”.  En parallèle, le nouveau rapport de l’OPEP est tombé : l’organisation maintient ses prévisions sur la croissance de la demande mondiale de pétrole.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Quentin Di Dia 
Cette semaine, Washington sourit à Pékin, Trump s’agite, et la Chine glisse doucement en déflation. L’Europe, elle, mise gros sur l’IA, pendant que le platine vole la vedette à l’or.   🇺🇸 États-Unis C’est la nouvelle majeure de la semaine : les États-Unis ont annoncé s’être accordés sur un "cadre général" avec la Chine pour lisser leurs différends commerciaux. Deux points clés ressortent : la reprise des exportations de terres rares depuis la Chine et le maintien des échanges universitaires entre les deux pays, mais les acteurs des marchés attendent davantage de détails. C’est un pas vers la désescalade qui permet à l’économie de souffler.    Côté américain, les derniers chiffres montrent que les prix restent globalement stables. L’indice des prix à la consommation recule très légèrement en mai par rapport à avril, mais reste en légère hausse sur un an.   L’inflation semble sous contrôle, mais attention, l’effet des tarifs douaniers ne s’est pas encore répercuté sur celle-ci. Grâce aux stocks disponibles et aux délais logistiques, les entreprises ont pu amortir temporairement les hausses de coûts. Selon Reuters, l’impact réel devrait se faire sentir entre juin et juillet. Autrement dit, il faudra attendre encore un mois pour évaluer pleinement les conséquences sur l’inflation. Cela n’empêche pas Donald Trump de fanfaronner : il a salué des chiffres "extraordinaires" et a de nouveau exhorté la Fed à baisser les taux. Et justement, la banque centrale se réunit la semaine prochaine.   Le taux de chômage est resté stable en mai. Cependant, après des chiffres décevants publiés la semaine dernière sur le marché de l’emploi, c’est surtout le taux de chômage de juin qui sera scruté de près pour confirmer un ralentissement du marché du travail.   🇪🇺 Europe  Dans le camp européen, l’accord entre Mistral AI et Nvidia a retenu l’attention. Face aux incertitudes géopolitiques et aux attaques répétées de Trump, c’est un signal fort qui montre la volonté européenne de renforcer son autonomie technologique et de s’affirmer comme un pôle majeur de l’innovation. Par ailleurs, les derniers chiffres sur la zone euro surprennent : la croissance du premier trimestre 2025 a été revue, avec une hausse de 0,60%. En Allemagne, l’IPC reste stable sur un an, tandis qu’il recule en France. En rythme mensuel, les deux pays enregistrent une baisse, avec un recul notable en France où l’inflation passe en territoire négatif à -0,10%. Ces chiffres confirment un affaiblissement de l’inflation en zone euro.    En déplacement à Pékin, Christine Lagarde a mis en garde contre des politiques commerciales trop agressives en cette période. Elle vise notamment les tensions entre la Chine et les États-Unis, dont la trêve commerciale tient tout juste pour l’instant.    🇨🇳🇯🇵 Asie  Au Japon, la croissance du PIB au premier trimestre est à zéro, cependant cela reste mieux qu’attendu puisque le marché se préparait à une légère contraction. De son côté, la Chine est entrée dans son quatrième mois consécutif de déflation avec des niveaux de l’indice des prix à la consommation négatifs. Une situation qui reflète un climat économique fragilisé et une demande intérieure en berne.   🛢️ Matières premières    Côté matières premières, les tensions montent d’un cran : Israël a mené une frappe préventive contre l’Iran, visant plusieurs sites militaires et nucléaires. Donald Trump a convoqué son conseil de sécurité nationale dans la foulée. Ces frappes surviennent au moment où les négociations entre les États-Unis et la République islamique sur le nucléaire iranien sont dans l'impasse. Par ailleurs, le ministre iranien de la Défense avait menacé directement les bases américaines au Moyen-Orient quelques jours avant.  Résultat : les prix du pétrole repartent à la hausse à court terme, portés par les craintes géopolitiques. Une fermeture du détroit d’Ormuz serait le pire scénario : jusqu’à 20% des flux pétroliers mondiaux transitent par ce passage stratégique.   En parallèle, le platine attire l’attention. Depuis avril, son prix a bondi de 30%, dépassant même la performance de l’or. En toile de fond : les tensions géopolitiques et l’incertitude autour de la stratégie commerciale américaine, qui poussent les investisseurs à se tourner vers les métaux pour se protéger. L’ensemble du secteur est en hausse cette année, l’or en est bien sûr l’exemple le plus suivi.    ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Quentin Di Dia 
Cette semaine, l’Europe brille avec des indicateurs encourageants, tandis que les États-Unis affichent des données décevantes. De son côté, le Japon lutte face à une inflation qui échappe de plus en plus à son contrôle. 🇺🇸 États-Unis Aux Etats-Unis, les responsables de la Réserve fédérale ont exprimé leurs préoccupations face aux risques de la montée simultanée de l’inflation et du chômage, soulignant que toute décision future dépendra de l’évolution de ces données.  Et justement, les derniers chiffres sur l’emploi aux États-Unis sont décevants : seulement 37 000 emplois ont été créés en mai, soit trois fois moins qu’attendu, et le chômage est en hausse. Ces chiffres pourraient pousser la Réserve fédérale à envisager une baisse de taux prochainement.  Dans le même temps, le PIB passe en négatif pour atteindre -0,20% ce trimestre. On rappelle que si les chiffres du PIB restent négatifs au prochain trimestre, les États-Unis entreront en récession.  La balance commerciale s’améliore par rapport au mois précédent même si elle reste déficitaire, il s’agit d’une amélioration directement liée à la pause temporaire sur les tarifs douaniers. Côté inflation, l’indice annuel des prix à la consommation des ménages ralentit, ce qui suggère une diminution de la pression inflationniste.   🇪🇺 Europe De l’autre côté de l’Atlantique, les perspectives s’améliorent, mais la Banque centrale européenne reste prudente. Christine Lagarde a rappelé que la lutte contre l’inflation restait la priorité. Elle en a aussi profité pour critiquer la politique commerciale des États-Unis, accusée d’exporter l’instabilité.  Et justement, les derniers chiffres confirment un ralentissement plus marqué que prévu de l’inflation dans la zone euro, se rapprochant de la cible des +2,00% ce qui est un très bon signe.  Et comme attendu, la Banque centrale européenne a baissé ses taux directeurs de 25 points de base. Il s’agit de la huitième réduction depuis le début du cycle. De son côté, la Banque d’Angleterre préfère temporiser. Le gouverneur Bailey a rappelé que les incertitudes économiques imposent de ne pas précipiter les baisses de taux, malgré les signaux positifs. 🇨🇳🇯🇵 Asie Au Japon, l’inflation annuelle dépasse désormais les +3,60%, un niveau historique bien supérieur aux attentes. Pour rappel, le pays a maintenu des taux extrêmement bas pendant des décennies pour soutenir son économie, au prix d’un endettement massif. Aujourd’hui, la Banque du Japon se retrouve dans une impasse, relever les taux pour contenir l’inflation reviendrait à faire exploser le coût de la dette. En Chine, les indices PMI manufacturier et services restent stables autour de 50. Une stabilité encourageante dans un environnement incertain. 🛢 Matières premières L’OPEP a réaffirmé le maintien du niveau global de production de pétrole brut, malgré des prix faibles.  Dans le même temps, le président des États-Unis a signé un décret doublant les droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium. L’objectif est de pousser les entreprises américaines à se fournir auprès des producteurs nationaux.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Quentin Di Dia 
Cette semaine, la trêve commerciale entre la Chine et les États-Unis dure, et le monde retient son souffle. Partout, on se prépare : en Asie, les armements s’intensifient ; en Europe, on s’affirme. L’heure est à la préparation. 🇺🇸 US Aux États-Unis, Kashkari, membre du FOMC, a souligné qu’il était peu probable que les négociations commerciales avec la Chine aboutissent rapidement. Il met en garde contre une période prolongée d’incertitude, ce qui pourrait compliquer la trajectoire économique à moyen terme. Jerome Powell a défendu les décisions prises par la Réserve fédérale pendant la pandémie de Covid-19 lors d’un discours. Il affirme qu’elles ont été nécessaires pour préserver la stabilité et salue l’engagement des employés de l’institution et en répondant aux critiques récentes de Donald Trump. Parallèlement, la confiance des consommateurs progresse, portée par la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, ce qui est bon signe. 🇪🇺 EUROPE En Europe, dans son dernier discours, Christine Lagarde estime que l’euro pourrait tirer son épingle du jeu dans ce contexte incertain, si les États membres unissent davantage leurs forces économiques. En Allemagne, la confiance des consommateurs reste faible mais progresse pour le troisième trimestre consécutif, portée par de meilleures perspectives de revenus. L’indicateur demeure toutefois à un niveau historiquement bas. En parallèle, la situation sur le marché du travail inquiète, avec une hausse très forte du nombre de chômeurs. En France, l’indice mensuel des prix à la consommation devient négatif. Ce recul suggère une déflation à court terme, et il sera essentiel de suivre les prochains mois pour confirmer ou non cette tendance. De son côté, le PIB repasse en positif après un trimestre inférieur à 0, même si la croissance reste très faible. 🇨🇳🇯🇵 ASIE En Asie du Sud-Est, les dépenses en armement s'accélèrent. Les récents conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, combinés à la rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine, poussent plusieurs pays à élargir leurs partenariats industriels et à développer leur propre industrie de défense. Du côté du Japon, l’indice des prix à la consommation core, c’est-à-dire hors énergie et alimentation, grimpe largement au-dessus de l’objectif des 2,00%. Le Japon commence à perdre le contrôle de l’inflation, une tendance déjà observée la semaine passée. 🛢️ Côté matières premières, les prix de l’or restent à leurs plus hauts niveaux historiques, en ce mois de mai. Le pétrole reste stable, entre tensions géopolitiques et incertitudes sur l’offre. Trump a qualifié Poutine de "complètement fou" ce mardi et pourrait annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie cette semaine, selon CNN. En parallèle, le marché attend des précisions sur une possible hausse de la production suite à la réunion de l’Opep. ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Quentin Di Dia 
Cette semaine : entre tensions budgétaires et incertitudes géopolitiques, l’économie mondiale reste fragile.   🇺🇸 États-Unis
 Coup dur pour les États-Unis : Moody’s a retiré la note maximale AAA à la dette américaine, la rétrogradant à AA1. En cause, une dette publique en hausse et un coût de financement de plus en plus lourd. Le Trésor américain a récemment lancé une émission obligataire, mais la demande était faible. Le ratio de couverture, indicateur de l’intérêt des investisseurs, est très bas, malgré le statut historiquement refuge de la dette américaine. La dette atteint désormais 130% du PIB, ce qui inquiète les marchés. Dans le même temps, plusieurs membres du FOMC, ont mis en garde contre les incertitudes persistantes : les tensions géopolitiques, les politiques tarifaires, les niveaux d’endettement et de confiance des investisseurs en déclin. Ces facteurs brouillent la lecture de l’économie et compliquent les décisions monétaires.  Mais un signal positif tout de même : le PMI affiche une forte croissance, ce qui laisse entrevoir un regain de dynamisme.   🇪🇺 Europe
 En Europe, une nouvelle déclaration de Trump a fait réagir les marchés avec une baisse des bourses européennes suite à la menace d’imposer 50% de droits de douane à l’Union européenne à compter du 1er juin.  L’inflation reste stable en zone euro, tandis qu’au Royaume-Uni, elle repart fortement à la hausse, portée par une belle consommation.   La revue de stabilité financière de la BCE, publiée cette semaine, alerte sur les risques dans ce contexte géopolitique. Tensions commerciales, politiques douanières changeantes et incertitudes liées aux dépenses de défense, qui alourdissent la dette publique.  Le PMI global de la zone euro, recule légèrement, signe d’un ralentissement modéré de l’activité. En revanche, l’Allemagne affiche un PIB avec une progression marquée. Enfin, le compte rendu de la dernière réunion de la BCE confirme une posture prudente. Un climat d’incertitude pèse sur la trajectoire économique mondiale.    🇨🇳🇯🇵Asie
 En Chine, la production industrielle recule sur un an, mais reste au-dessus des attentes, ce qui pourrait signaler une forme de stabilisation après plusieurs mois difficiles. Le taux de chômage de son côté reste stable.  Les derniers chiffres au Japon sont préoccupants : l’inflation grimpe à 3,4%, et la croissance des exportations s’est divisée par deux. Résultat, la balance commerciale bascule de nouveau dans le rouge. Le gouvernement a tenté d’émettre de nouvelles obligations pour se financer. Mais avec une dette publique équivalente à 260% du PIB, l’opération n’a pas rencontré le succès espéré : la demande des investisseurs a été très faible, comme en témoigne un ratio de couverture particulièrement bas.   🛢️ Matières premières
 Les prix du pétrole sont en déclin cette semaine après une information de Bloomberg News selon laquelle l’OPEP+ envisagerait, sans confirmation officielle, d’augmenter la production de 411 000 barils par jour en juillet.   ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Quentin Di Dia     
Cette semaine, après des semaines de tensions et d’incertitudes, un vent d’apaisement souffle sur les marchés : la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine redonne un peu d’air à l’économie, et les investisseurs retrouvent brièvement le goût du risque.   🇺🇸 USA
 Bonne nouvelle de l’autre côté de l’Atlantique : après plusieurs semaines de tensions, les États-Unis et la Chine ont trouvé un terrain d’entente. Les deux pays ont accepté de baisser temporairement leurs droits de douane, à 30% pour Washington et 10% pour Pékin, contre 145% et 125% auparavant. Une trêve de 90 jours qui donne un peu d’air aux marchés et laisse entrevoir une reprise des échanges.  L’environnement est stable côté inflation, avec une dynamique annuelle toujours au-dessus du seuil cible des 2%. Mais la prudence reste de mise : Jerome Powell a rappelé l’engagement de la Fed, qui continue de faire de la lutte contre l’inflation sa priorité.   🇪🇺 EUROPE
 En Europe, les investisseurs ont également salué l'amélioration des relations sino-américaines. Les principales places boursières ont progressé en début de semaine, portées par un regain de confiance.  Le président de l’Eurogroupe félicite cette désescalade, y voyant une opportunité de stabilisation pour la zone euro. Un sentiment renforcé par les derniers chiffres : le PIB européen reste relativement stable, tout comme celui du Royaume-Uni.   🇨🇳🇯🇵 ASIE
 En Asie, la Chine accueille favorablement cette trêve commerciale, qui pourrait redonner de l’élan à ses exportations. Pékin compte bien profiter de ces 90 jours pour stabiliser son économie. Dans le même temps, l’Arabie saoudite a annoncé un partenariat stratégique avec Nvidia pour accélérer son développement dans l’intelligence artificielle. Cette initiative, révélée lors de la visite de Donald Trump dans la région, traduit la volonté des pays du Golfe de réduire leur dépendance vis-à-vis des revenus pétroliers. Du côté du Japon, les chiffres sont moins encourageants : la croissance de son PIB, aussi bien trimestrielle qu’annuelle, passe dans le rouge. Une baisse qui illustre concrètement les inquiétudes exprimées depuis plusieurs semaines quant à l’impact des décisions de Donald Trump.   🛢️  D’après son dernier rapport, l’OPEP prévoit toujours une hausse de la demande mondiale de pétrole de 1,3 million de barils par jour en 2025 et 2026. En parallèle, l’amélioration du climat de marché pousse les investisseurs à quitter les actifs défensifs comme l’or, qui a reculé, au profit de placements plus risqués. ---- Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Quentin Di Dia 
Cette semaine, l’économie américaine recule malgré les promesses de Donald Trump, tandis que l’Europe tire son épingle du jeu. Dans un contexte incertain, les équilibres économiques évoluent rapidement et rebattent les cartes.   🇺🇸 USA  Aux États-Unis, c’est le grand écart entre discours politique et signaux économiques. Donald Trump promet un "boom économique", mais les données du dernier trimestre indiquent le contraire. Le PIB recule de 0,30%, contre une croissance de 2,40% au trimestre précédent. Cette baisse brutale coïncide avec l’instauration des taxes douanières décidée par le président et commence à peser sur l’économie réelle : le marché du travail se détériore, les ménages réduisent leurs dépenses et leur confiance recule. Dans ce contexte, tous les regards se tournent vers la Réserve fédérale. Sa décision sur les taux d’intérêt est attendue mercredi 7 mai. Malgré les pressions de Donald Trump en faveur d’un assouplissement monétaire, la Fed devrait maintenir les taux inchangés. Ce statu quo pourrait raviver les tensions entre le président américain et Jerome Powell, mises en pause ces dernières semaines.    🇪🇺 EUR De l’autre côté de l’Atlantique, la dynamique est plus stable. Le PIB de la zone euro progresse de 0,40% ce trimestre, soit deux fois plus que prévu. Cette croissance est soutenue par une consommation accrue et une production solide.  La Banque centrale européenne reste prudente, évoquant des incertitudes persistantes liées aux tensions commerciales mondiales, mais souligne la capacité de la zone euro à encaisser les chocs récents. Pour l’instant, l’Europe semble tirer son épingle du jeu.    🇨🇳🇯🇵 ASIE  En Asie, la Chine adopte une posture ferme face aux États-Unis. Pékin rejette toute forme de pression et affirme que "le chantage ne fonctionnera pas". Malgré les tensions, Washington a multiplié les signaux en faveur d’un nouveau dialogue, signe d’un possible apaisement.  Au Japon, la Banque centrale maintient sa politique monétaire inchangée, mais révise à la baisse ses prévisions de croissance. Elle s’inquiète des effets indirects des conflits commerciaux sur les entreprises et sur le moral des ménages.    🛢️  Enfin, sur le marché des matières premières, le cours de l’or recule légèrement cette semaine. Ce mouvement traduit un regain de confiance des investisseurs après les déclarations de Donald Trump en faveur d’une reprise du dialogue avec la Chine.
Veni, vedi, maybe… Cette semaine, un changement de ton a marqué l’actualité économique.  Donald Trump a surpris en rouvrant le dialogue avec la Chine, après une longue phase de tensions commerciales. Dans le même temps, les institutions monétaires mondiales tirent la sonnette d’alarme face aux signes d’un ralentissement économique.   🇺🇸 USA  Outre-Atlantique, on assiste à un nouveau retournement de situation digne d’un film hollywoodien. Donald Trump, qui avait imposé une stratégie de pression maximale contre la Chine, avec des droits de douane jusqu’à 245 %, fait désormais marche arrière. Mardi, il annonce que ces droits "diminueront considérablement", et se dit même prêt à être "très gentil" avec Pékin. L’administration envisage désormais de réduire ces barrières tarifaires. Un changement de ton radical, porté par une déclaration : « Nous allons vivre ensemble très heureux ». Dans un même mouvement d’apaisement, Donald Trump assure ne pas vouloir renvoyer Jérôme Powell, président de la Fed, qu’il n’a pourtant cessé de critiquer avec virulence. En parallèle, le Beige Book de la Fed, publié mercredi, dresse un tableau préoccupant : ralentissement de l’activité, résurgence des tensions inflationnistes, et un tourisme en chute libre qui vient alourdir encore les perspectives économiques. Le FMI tire également la sonnette d’alarme. En effet, l’institution pointe une instabilité financière grandissante et abaisse ses prévisions de croissance mondiale, avec en toile de fond le spectre d’une récession. Le marché de l’emploi américain se maintient avec un taux de chômage stable, ce qui témoigne d’un marché du travail résilient. 🇪🇺 EUR Côté européen, l’espoir d’un apaisement entre Washington et Pékin a offert un moment de répit aux marchés. L’économie de la zone euro continue de progresser timidement. Les indicateurs d’avril montrent une croissance molle, qui reste néanmoins positive. La baisse des taux opérée par la BCE la semaine dernière commence à se faire sentir, avec un impact significatif sur les taux à court et à long terme. Par ailleurs, Christine Lagarde n’a pas manqué de défendre son homologue américain Jérôme Powell face aux attaques de Trump ce mardi, un beau moment de solidarité transatlantique. Côté Angleterre, le gouverneur de la BoE ou Bank of England, Andrew Bailey, a exprimé ce mercredi ses inquiétudes quant à l'impact des droits de douane sur la croissance. En parallèle, les indices PMI ont fortement reculé au Royaume-Uni en dessous du seuil de 50, signalant une contraction économique. Ce constat contraste avec l’Europe qui affiche des chiffres globalement stables. 🇨🇳🇯🇵 ASIE  En Asie, la Chine observe. Pour Pékin, la désescalade américaine est un premier signal encourageant, mais la méfiance reste de mise. Les prochaines semaines seront décisives pour définir les contours d’un accord crédible. Au Japon, l’heure est à la vigilance. L’inflation sous-jacente explose à Tokyo, à +3,40 % sur un an, un sommet depuis avril 2023. La Banque du Japon, longtemps prudente, envisage désormais de continuer son cycle de hausse de taux.  🛢️  Côté matières premières, le virage diplomatique de Washington pousse les prix de l’or à la baisse. L’horizon s’éclaircit, les tensions commerciales s’apaisent à court terme.
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