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Update: 2025-11-28
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Cette semaine, l’économie mondiale marque une pause. Les marchés restent suspendus aux décisions des banques centrales prévues en décembre, tandis que les États-Unis ralentissent et que l’Europe stagne.

 🇺🇸 États-Unis 

Aux États-Unis, l’équilibre économique reste fragile. Le shutdown semble avoir fait reculer la confiance des consommateurs et a donc accentué le ralentissement de la consommation. La résolution de ce dernier a entraîné une très légère reprise qui s’essouffle déjà. Sur le volet de l'emploi, même si les inscriptions hebdomadaires au chômage restent faibles, le ralentissement du marché du travail nécessitera probablement un soutien de la part de la réserve fédérale dans un futur proche.

Dans ce contexte, et d’après l’outil du CME FedWatch, les investisseurs anticipent largement un nouvel assouplissement monétaire de la Fed lors de la prochaine réunion le 10 décembre. Cette décision permettrait de soutenir la croissance etd’apaiser les tensions sur le marché du travail, mais elle pourrait aussi compliquer le retour de l’inflation sous la cible des 2%.

 🇪🇺 Europe 

En zone euro, les derniers chiffres montrent que l’économie peine toujours à repartir. La croissance du PIB reste quasi nulle, le PMI composite remonte légèrement, mais demeure sous le seuil des 50, signe d’une activité encore contractée dans l’industrie comme dans les services. En revanche, l’inflation baisse légèrement, portée par la baisse des coûts de l’énergie et une demande intérieure plus faible. Cette tendance offre un peu de marge à la BCE, même si les perspectives restent incertaines, en particulier en raison des différends commerciaux au niveau mondial et des tensions géopolitiques.

En Allemagne, la croissance du PIB au troisième trimestre stagne à 0,00%, comme attendu. Ce chiffre illustre ainsi la faiblesse persistante de la première économie européenne, qui souffre de la demande mondiale en berne, et d’une baisse des exportations qui se poursuit après deux années de récession consécutives. L'industrie fait face à la concurrence chinoise accrue et à une baisse des échanges avec les États-Unis l’un de ses principaux partenaires, toujours impactés par les droits de douane. Le plan d'investissement de plusieurs milliards d'euros financé par la dette, n'a pas suffi à redresser l'économie du pays à moyen terme. Le nouveau gouvernement pourrait avoir besoin de réformes structurelles plus profondes pour relancer la croissance.

Au Royaume-Uni, l’inflation continue de ralentir, avec une baisse marquée des prix alimentaires et de l’énergie, mais la croissance du PIB reste à l’arrêt. Les derniers indices PMI montrent une économie fragilisée, pénalisée par un secteur manufacturier toujours en contraction et par une confiance des entreprises au plus bas. Pour la Banque d’Angleterre, ces signaux renforcent l’hypothèse qu’un assouplissement monétaire dès début 2026, ce qui pourrait soutenir la croissance du PIB, tout en garantissant des prix stables.

 

 🇨🇳🇯🇵 Asie 

En Chine, les dernières données confirment un ralentissement persistant. La croissance du PIB attendue pour 2025 est à nouveau revue à la baisse, renforçant les attentes d’un assouplissement monétaire de la part de Pékin. Pour l’instant, les autorités privilégient le statu quo, mais l’absence de reprise de la demande intérieure continue de peser sur la trajectoire de croissance.

Au Japon, l’inflation reste élevée autour de 3 %, tandis que le gouvernement vient d’approuver un vaste plan de relance destiné à soutenir la consommation et à redynamiser la croissance après la contraction du troisième trimestre.

Cette impulsion budgétaire risque d’alimenter les tensions sur les prix, ce qui renforce la probabilité d’une hausse des taux par la Banque du Japon dès décembre, et marquerait un tournant après des années de politique ultra-accommodante.

 🛢️ Matières premières 

 

Du côté des matières premières, le prix du baril reste orienté à la baisse. Les stocks américains continuent de gonfler et l’OPEP+ maintient une offre accrue. Les discussions entre l’Ukraine et la Russie autour d’un possible accord renforcent l’anticipation d’un climat géopolitique moins tendu. Dans ce contexte, les cours du baril risquent de poursuivre leur repli jusqu’à la fin de l’année.

 

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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rédigé par Eloi Buffeteau et Quentin Di Dia 

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