C'est arrivé à Marc Lavoine
Update: 2024-11-26
Description
Qu’est-ce qui fait qu’un jour, un enfant comme vous et moi, qui a suivi ses années d’école et ses parents en vacances devient un jour un Marc Lavoine, le chanteur dont on achète les disques et l’acteur dont on va voir les films ? Enfin, les vacances, c’était plutôt la colonie pour le petit Marc qui a grandi au sud de Paris, à une époque où elle ressemblait au film Mon Oncle de Jacques Tati. Coincé entre les vieux quartiers où résonnaient encore les accordéons, et le vacarme des chantiers où s’élevaient des HLM, le jardin des Lavoine donne sur les avions de ligne qui décollent de l’aéroport tout proche vers des cieux inconnus. A Wissous, on est communistes parce que, Orly, on n’en profitera jamais autrement que comme dans la chanson de Gilbert Bécaud. La fête, elle sent bon le barbecue, c’est celle de l’Humanité, le journal que Lucien Lavoine, le père de Marc, lit, comme sa mère, la Bible. Mais là où il faudrait faire la grimace sur le triste sort des fins de mois difficiles, il n’y a eu en fait que du bonheur. Car l’enfance de Marc Lavoine est heureuse. Quand la famille est aimante, il n’y a pas de problème, pour un petit garçon, à ne manger que des pâtes.
Marc adore ses parents. Son père ? Un héros. Même si c’est l’homme le plus volage qu’il ait jamais rencontré. Tellement actif qu’il lui arrivera du haut de ses trois pommes de surprendre ses galipettes sans le faire exprès, en ouvrant la porte d’un placard. Marc devait s’appeler Brigitte. A sa naissance, sa mère a très mal pris qu’il soit un garçon. Elle a même refusé de le voir pendant quelques jours. Était-ce bien utile de le lui dire quand il a eu atteint l’âge de raison ? Allez savoir. En tout cas, cela fait partie de sa légende et explique peut-être pourquoi dans les années 80, il s’est amené en tutu sur la scène de La Cigale. Mais pas de quoi en faire un complexe : après tout, ça lui fait un point commun avec John Wayne, le plus viril des acteurs de l’histoire d’Hollywood. L’enfance de Marc s’est un jour ouverte sur le monde des adultes sans passer par la case de l’adolescence. A 16 ans, il a en effet voulu devenir acteur. Cela signifiait emménager dans une chambre de bonne à Paris. Ses parents ne lui ont, ce jour-là, pas donné de ticket de retour, comme il le dira. Voilà qui forge un homme prématurément, en 1978, en pleine période disco et surtout punk.
Marc Lavoine a été le fils d’un homme qui ment, le titre du livre à succès qu’il lui a consacré il y a des années. Quand un journaliste lui demande s’il ment beaucoup dans ce livre, il répond forcément. C’est vrai que quand on écrit des chansons, on ment forcément à propos de la réalité qu’on y décrit. Enjoliveur d’histoires, aime-t-il à dire. Le public est d’accord. Tout cela s’est donc forgé au cours de l’enfance. Une fois de plus un artiste aimé du plus grand nombre, qui a trouvé le terreau de son art dans ces années où rien ne le destinait à occuper le devant de la scène. Tout a changé depuis dans la banlieue sud de Paris, y compris Orly qui n’est plus celui de Bécaud. Voilà sûrement pourquoi il y a tant de nostalgie dans les chansons de Marc Lavoine.
Marc adore ses parents. Son père ? Un héros. Même si c’est l’homme le plus volage qu’il ait jamais rencontré. Tellement actif qu’il lui arrivera du haut de ses trois pommes de surprendre ses galipettes sans le faire exprès, en ouvrant la porte d’un placard. Marc devait s’appeler Brigitte. A sa naissance, sa mère a très mal pris qu’il soit un garçon. Elle a même refusé de le voir pendant quelques jours. Était-ce bien utile de le lui dire quand il a eu atteint l’âge de raison ? Allez savoir. En tout cas, cela fait partie de sa légende et explique peut-être pourquoi dans les années 80, il s’est amené en tutu sur la scène de La Cigale. Mais pas de quoi en faire un complexe : après tout, ça lui fait un point commun avec John Wayne, le plus viril des acteurs de l’histoire d’Hollywood. L’enfance de Marc s’est un jour ouverte sur le monde des adultes sans passer par la case de l’adolescence. A 16 ans, il a en effet voulu devenir acteur. Cela signifiait emménager dans une chambre de bonne à Paris. Ses parents ne lui ont, ce jour-là, pas donné de ticket de retour, comme il le dira. Voilà qui forge un homme prématurément, en 1978, en pleine période disco et surtout punk.
Marc Lavoine a été le fils d’un homme qui ment, le titre du livre à succès qu’il lui a consacré il y a des années. Quand un journaliste lui demande s’il ment beaucoup dans ce livre, il répond forcément. C’est vrai que quand on écrit des chansons, on ment forcément à propos de la réalité qu’on y décrit. Enjoliveur d’histoires, aime-t-il à dire. Le public est d’accord. Tout cela s’est donc forgé au cours de l’enfance. Une fois de plus un artiste aimé du plus grand nombre, qui a trouvé le terreau de son art dans ces années où rien ne le destinait à occuper le devant de la scène. Tout a changé depuis dans la banlieue sud de Paris, y compris Orly qui n’est plus celui de Bécaud. Voilà sûrement pourquoi il y a tant de nostalgie dans les chansons de Marc Lavoine.
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