YURI BUENAVENTURA, LA VIE EST UNE FÊTE
Description
« Faire danser les gens…Et leur raconter des histoires d'amour" !
De l'aveu même de notre invité, ce sont les deux piliers sur lesquels repose sa musique.
Dès ses débuts, il y a près de trente ans, Yuri Buenaventura nous en a d’ailleurs donné une illustration éclatante !
Il fallait sa vision, et toute son audace, pour faire se déhancher la France entière, et même au-delà, sur une reprise de Ne me quitte pas de Jacques Brel.
Il est devenu depuis lors un ambassadeur de la salsa en France où il s’est installé quand il était étudiant…Mais aussi sur sa terre natale, la Colombie.
Pour son nouvel album, "Amame", Yuri est remonté aux sources de sa passion…
Lorsqu’il était ado, il dévorait les vinyles Fania de son papa…Fania, c’est le label emblématique et fondateur de la salsa, à New York…Et bien Yuri, rend hommage à cette période et il est parti enregistrer son disque dans la Big Apple, avec la crème de la scène latine locale.
Le résultat est une fête à laquelle nous avons donc la joie de vous convier ce midi, puisque Yuri Buenaventura est notre invité dans Deli Express.
Ce midi, on célèbre aussi le retour des « Bootleg Series », ces coffrets qui explorent et compilent les innombrables enregistrements et concerts inédits du trompettiste Miles Davis, notamment des captations qui ont longtemps été pirates.
Le 8e volume de cette série sortira le 8 novembre et va se concentrer sur les concerts que Miles a donné en France en 1963 et 1964 au Paris Jazz Festival, et à Antibes Juan-les-Pins…Il y a six heures de musique, dont quatre qui n’étaient jamais sorties.
63-64 c’est une période charnière pour lui…C’est à ce moment-là que sont arrivés dans son groupe, les musiciens qui allaient former son second quintet grand quintet.
L’une de ses formations les plus importantes, avec notamment Herbie Hancock au piano, Ron Carter à la contrebasse et Tony Williams à la batterie…
Pour nous mettre l’eau à la bouche, un morceau est d’ores et déjà dispo, depuis ce matin…C’est une version de So What captées à Juan, avec les trois instrumentistes que je viens de citer, ainsi que George Coleman au piano.
Egalement au menu de ce Deli, un esthète du jazz manouche. Le guitariste Tchavolo Schmitt incarne le souffle et l’esprit de cette musique, ce qui rend encore plus précieux chacun de ses concerts…
Ça tombe bien, il est ce soir encore à l’affiche du Duc des Lombards. On va en profiter pour se replonger dans sa récente session chez nous. Ce sera en fin d’émission.
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