En couple et libre à la fois
Description
La liberté est trop précieuse pour la brûler dans une relation amoureuse
Il arrive que je veuille tordre le cou à une croyance qui se baladent de ci, de là. Et aujourd’hui, c’est le cas avec ce podcast en couple et libre à la fois. Parce que j’entends encore fréquemment des personnes qui disent qu’elles ne se mettent pas en couple, ne se marient pas ou ne s’engagent pas dans une relation conjugale parce qu’elles veulent conserver leur liberté. Elles ne se voient pas en couple et libre à la fois.
Si cette manière de penser est présente, c’est parce qu’il y a une méfiance, une incompréhension ou, pire encore, une mauvaise manière de comprendre ce que veut dire être en couple. Il n’y a aucune raison que vous soyez en couple et que vous mettiez un terme ou une limitation à votre liberté. Si c’est le cas, ça veut dire que vous êtes en train de vous abîmer vous-même au détriment du couple. Et si tel est le cas, vous abîmez aussi le couple.
Aujourd’hui, travaillons sur l’importance de vivre heureux en couple, ou plutôt, l’importance de vivre soit dans le couple et de ne pas utiliser le couple comme une sorte d’étouffoir qui viendra limiter quelque chose.
Je sais que ça va à l’encontre de beaucoup de croyances, parce que je rencontre de nombreux couples qui fonctionnent comme ça. D’ailleurs, j’étais ce week-end à un mariage avec cette perception de cet ordre-là dans certaines discussions. C’est vraiment important pour moi de s’arrêter sur le sujet d’aujourd’hui.
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Première partie
Pourquoi est-il indispensable de refuser les limitations de la vie à deux ?
Pourquoi il est indispensable qu’il n’y ait pas de limitation de soi dans la relation conjugale ? D’abord, je voudrais peut-être me tourner vers les débuts de votre relation conjugale. Votre partenaire a commencé à s’intéresser à vous, ou vous avez commencé à vous intéresser à une personne qui était elle-même. Je sais que ça tombe sos le sens, mais il n’est pas superflu de se le remémorer. Mais cela implique aussi qu’elle s’est présentée comme la personne qu’elle a voulue montrer d’elle-même. Une sorte de personnage, en somme.
À priori, peut-être qu’elle se retenait. Peut-être qu’elle a essayé de maximiser quelque chose pour plaire davantage. Peut-être qu’elle a essayé d’en minimiser d’autres pour limiter le risque de déplaire. Et quoi qu’il en soit, vous êtes dans une démarche dans laquelle vous avez pris un candidat ou une candidate dans un état précis, spécifique.
Je ne connais personne qui se retrouve à un rendez-vous qui dise à son partenaire potentiel : « Perso, je voudrais quelqu’un qui soit suffisamment malléable pour que je puisse le changer de manière à ce qu’il s’adapte à ce que je voudrais pour vivre un couple heureux. » Ce serait assez ironique. On pourrait lui dire : « Va chercher quelqu’un d’autre ! »
On ne se met pas en couple en espérant changer l’autre
D’ailleurs, ça met en avant un principe de la vie conjugale. C’est qu’on ne se met pas en couple en espérant changer l’autre. On se met en couple en espérant, ou plutôt, en travaillant pour s’adapter l’un à l’autre. On ne va pas espérer changer l’autre.
Ne nous mettons pas non plus en couple en disant que, « de toute façon, je sais que j’ai encore des lacunes, des incapacités, mais je vais me mettre en couple et j’apprendrai au fil du temps ». Incontestablement, vous apprendrez au fil du temps. Mais l’implication dans une relation conjugale n’implique pas d’attendre que l’autre change, ou d’espérer qu’il change. Il n’implique pas non plus de vouloir participer à son changement ni de se mettre en couple en se disant « Je vais changer, je vais travailler. Si quelque chose ne lui convient pas, de toute façon, je vais vite m’arranger pour changer quelque chose. »
La mentalité de la force de contrainte
Quand on a ce mode de pensée, on génère entre autres l’impression que l’engagement dans une relation à deux sera force de contrainte. Si quelque chose ne lui plaît pas, je vais changer. Si quelque chose ne me plaît pas chez lui, il aura intérêt à changer. Vous avez conscience que bien des choses de votre manière de fonctionner nécessitent un réel travail pour déboucher sur un changement.
Travailler à son couple reste indispensable
D’ailleurs, j’aime adosser cette idée de travailler à la relation conjugale, parce que je ne connais aucun projet qui aboutisse au succès sans nécessiter de travail. Il y a du travail. Et dans cette approche de choisir de ne pas limiter sa liberté, ça vous demandera du travail.
Je choisis de ne pas limiter ma liberté. Je préfère ne pas travailler pour que mon partenaire change. En plus, je refuse de travailler de telle sorte que mon partenaire soit différent, qu’il soit mieux. Ce rêve peut clairement être enterré. Abandonner la façon dépenser qui e rapproche de, « Je sais qu’il ou elle n’aime pas telle ou telle chose, mais ne t’en fais pas, de toute façon, je vais travailler de telle sorte que ça lui paraisse évident, normal. »
Vous n’avez pas le pouvoir
En allant dans cette direction, vous savez que vous vous épuiserez. Vous ne pouvez pas avoir les ressources pour cela. Mieux encore, vous n’avez pas le pouvoir de changer votre partenaire. Peut-être en doutez-vous. Alors, interrogez-vous sur le pouvoir que vous avez de vous changer vous-même. Vous l’avez, ce pouvoir ? Et comment l’exercez-vous ? Est-ce que, quand vous voulez changer quelque chose, vous vous y mettez ? Voyez-vous le changement exploser, changer avec efficacité, rapidité avec une installation dans la durée ? Est-ce facile pour vous de vous changer vous-même ?. Non.
Le changement se soi-même induit nécessairement l’effort
Vous avez peut-être déjà cette expérience de changements heureux dans lesquels vous vous êtes engagés et qui ont porté du fruit. Mais vous avez constaté qu’il vous a été parfois nécessaire de produire des efforts, de faire preuve de persistance, de vous soumettre au principe de la répétition, qui est appelé par ailleurs l’effet cumulé, en développement personnel. Il consiste à poser un acte à répéter, répéter, répéter, répéter maintes fois jusqu’à ce que vous n’ayez plus à penser à le poser.
Je voudrais que la prise de conscience de ne pas chercher à changer son partenaire soit énormissime. Qu’elle vous paraisse évidente. Je tiens à ce que vous sachiez que vous avez le pouvoir pour vous à exercer sur vous-même, mais jamais sur votre partenaire. Du coup, vous pouvez être en couple et libre en même temps. Être en couple et exercer votre liberté à la fois. Être en couple et libre à la fois. C’est ce que je vous demande de vivre aujourd’hui.
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Deuxième partie
L’erreur fatale
Dans la deuxième partie de ce podcast, je voudrais que vous intégriez que c’est une mauvaise compréhension que d’envisager la limitation de l’un ou la limitation de l’autre pour le bonheur du couple. Mais, me direz-vous, Pas