Voici la méthode qui réduit les disputes
Description
Dans des relations conjugales, nous pouvons faire face à des difficultés pour trouver des solutions. C’est peut-être aussi votre cas. Pour trouver une solution, nous avons tendance à chercher des options qui soit systématiquement adaptées. En plus, nous cherchons une nécessité inscrite en nous-mêmes de vouloir trouver une solution adaptée. Quand on a un problème, on cherche une solution. Et si c’était parfois un des problèmes qui s’ajoutait au problème que de chercher une solution ?
Ce que je veux dire par-là, c’est qu’il est peut-être bénéfique est plus aidant de envisager une recherche de chemins (au pluriel !) avec différentes options, plutôt que de chercher une solution. Quelque part, il est question de chercher des moyens. Vous comprenez qu’il y a une différence notoire entre un moyen et une solution.
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La différence entre un moyen et une solution
Un moyen est un chemin alors qu’une solution est comme un point final, une arrivée. Par conséquent, il est arrivé plusieurs fois que, dans votre couple, vous vous retrouviez effacer une situation pour laquelle vous avez cherché une solution. Layant mise en place, vous êtes arrivés à la conclusion que c’était une mauvaise idée ou une mauvaise solution.
Ce qui vous a conduit à cette conclusion, c’est qu’elle n’était pas en adéquation avec votre attente. Seulement, était-ce vraiment fondé ? Est-ce parce que ce que vous avez mis en place n’a pas marché, n’a pas produit les résultats escomptés que c’était une mauvaise solution ou un mauvais choix ? Peut-être pas.
Chercher des solutions est parfois enfermant
Je suis convaincu qu’une des clés pour trouver des moyens d’améliorer la conjugalité, de trouver des chemins qui correspondent aux attentes de l’un comme de l’autre, est de dépasser la notion de solution. En réalité, la clé met davantage l’accent sur le chemin.
La priorité placée sur le chemin
J’utilise également l’image suivante, quand il est question du bonheur, que le bonheur n’est pas un, point d’arrivée, une destination à laquelle on est censé se retrouver. (synonyme, une solution), mais un chemin. On apprend à être heureux dans le chemin, dans le processus. Or, c’est ce dernier qui dure l’essentiel d’une vie il constitue le bonheur en soi.
C’est la manière dont on vivra la chose qui est bonheur. Ce n’est pas ce que l’on vivra qui est à considérer comme bonheur uniquement. Parfois, les deux sont possibles et compatibles.
Quand on prend la direction des vacances, tout le processus, de la maison, jusqu’au lieu de vacances, est bonheur. Et si en plus, sur le lieu de vacances, on vit du bonheur, c’est encore mieux.
Et si nous fabriquions notre enfer ?
Toutefois, vous comprenez que si le voyage de la maison jusqu’à destination est un enfer, le moment vécu sur place a de grand risque d’être un enfer. D’où l’intérêt de mettre l’accent sur le chemin.
Un des moyens d’envisager une autre approche que la recherche de la solution est la méthode que je vous propose aujourd’hui.
L’approche binaire, un piège à ciel ouvert
Avant de vous la présenter, je voudrais juste souligner un des dysfonctionnements qui favorise notre difficulté d’envisager les choses. Autrement, on rechercher une solution. Cette tendance trouve son ancrage dans l’approche binaire ; c’est bien, c’est mal, c’est juste, c’est faux, c’est une bonne idée, c’est une mauvaise idée, elle est adaptée, elle est inadaptée,…
L’approche binaire participe à faire que l’on a souvent le sentiment d’échec. En effet, de nombreuses choses dans la vie ne sont ni froides, ni chaudes, ni douces, ni dures, ni bonnes, ni mauvaises, ni justes, ni fausses. Elle se trouve dans des nuances dont le nombre est considérable, et qui se situe entre ces deux pôles.
Je voudrais que, dans la méthode que je vous présente aujourd’hui, vous entriez dans une dynamique dans laquelle vous sortirez de cette manière de regarder les choses sous un angle binaire. Que vous acceptiez de considérer qu’il existe de nombreuses nuances entre un pôle et l’autre, en mettant l’accent sur le chemin, et sur plusieurs aspects de ces nuances. C’est alors que ça commence à être intéressant.
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Face à une situation pratique
Vous faites donc face à une situation difficile. Je pourrais prendre l’exemple d’une personne que j’ai accompagnée hier en entretien et qui se retrouve dans la situation suivante :
Son conjoint lui dit qu’il aimerait qu’elle se relève la nuit pour ouvrir la porte au chat, puisqu’elle n’est pas d’accord à l’idée de laisser la porte ouverte toute la nuit pour que le chat sorte librement, compte tenu de, la fraicheur des nuits actuelles. Que faire ?
- Retient-on l’option de Monsieur qui dit« Puisque tu ne veux pas laisser la porte-fenêtre ouverte, lève-toi la nuit quand le chat veut sortir pour le lui ouvrir».
- Où va-t-on dans la direction de Mme qui dit : « je préfère que l’on trouve une autre solution. J’irai donc dormir dans une autre chambre et c’est toi qui te lèveras pour aller ouvrir la porte-fenêtre afin que le chat puisse sortir».
On pourrait se contenter du fait qu’ils ont trouvé une solution. Mais ont-ils regardé le chemin ? Quand Madame va dormir dans une autre chambre pour que Monsieur puisse ouvrir la porte-fenêtre pour faire sortir le chat pendant la nuit, vous comprenez que Madame et Monsieur auraient aimé rester dans le même lit. Ils se trouvent donc privés l’un de l’autre. Alors, bonne ou mauvaise solution ?
Eux, se disent que c’est une bonne solution parce qu’ils n’en ont pas trouvé d’autres.
Trancher est souvent injuste et partial
Vous percevez qu’il est difficile de dire que c’est une bonne mauvaise solution sur lecture a priori. On peut prendre en considération le fait que, quand Madame se lève la nuit (vers 3h ou 4h du matin) elle n’arrive pas à se rendormir. Pour elle, se lever est donc une mauvaise solution !
Que faire ? Dans quelle direction aller ? Quelle balance utiliser pour opter pour une option plutôt qu’une autre ?
Introduction à ma méthode
Voici la méthode que je vous propose si vous vous retrouvez dans une situation de ce type. Tout d’abord, de sortir de la pensée de « bonne ou mauvaise solution ». J’ajoute à cela, l’invitation forte d’éviter de penser. « j’ai eu la bonne idée » ou, pire encore, « ton idée était minable ».
Ma méthode vous invite à raisonner en allant au-delà de deux options. Si on s’arrête à deux options, on risque de nourrir la croyance en