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Un parcours marqué par l’ingénierie et la pédagogie : 

François Delivré raconte son enfance, ses études et sa première carrière dans l’ingénierie. Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École des Mines, il travaille chez Gaz de France sur des projets d’envergure avant de s’expatrier en Iran. Son parcours technique l’amène à gérer des infrastructures et des équipes, ce qui l’initie progressivement aux dynamiques humaines.

Du management au coaching : 

À la suite d’une prise de conscience et d’un événement personnel marquant (son divorce), il s’oriente vers l’étude des processus de groupe et de l’Analyse Transactionnelle. Il devient formateur et commence à explorer le coaching à travers sa collaboration avec Vincent Lenhardt.

La structuration du métier de coach : 

Co-fondateur de la Société Française de Coaching, il quitte rapidement cette structure en raison de divergences de vision sur le coaching. Il se lance alors dans l’écriture de Le Métier de Coach, qui devient un best-seller en structurant la discipline. Son approche repose sur la clarté des cadres et la nécessité d’une formation rigoureuse.

L’importance de la supervision : 

Il évoque son propre chemin de supervision, adoubé par Gilles Pellerin, et insiste sur le fait que la supervision n’est pas optionnelle pour un coach. Il décrit la différence entre coaching et supervision, mettant en avant la nécessité pour un superviseur d’avoir une expertise fine du coaching.

Une critique des tendances actuelles du coaching : 

Delivré alerte sur la banalisation du coaching et la multiplication de coachs mal formés. Il critique les écoles qui forment trop rapidement et sans exigences thérapeutiques, et insiste sur la nécessité d’un apprentissage approfondi des modèles psychologiques. Il met en garde contre le danger d’une posture uniquement basée sur l’attitude, sans maîtrise théorique.

Coaching et transmission : 

Il évoque son rôle de pédagogue, la nécessité de structurer le métier et l’impact de la formation à l’Académie du Coaching, qu’il cofonde. Il défend un coaching qui se base sur la rigueur intellectuelle et l’expérience, et il considère que l’écriture et la transmission font partie intégrante de son engagement.

Coaching et philosophie : 

Il insiste sur l’apport des grandes pensées philosophiques dans l’accompagnement, notamment Sartre et Bergson, et sur la nécessité d’un travail d’introspection permanent pour le coach. Il évoque également le rôle du coach dans la société et ses responsabilités éthiques.

L’évolution du métier et les risques du marché : 

Il s’inquiète de la baisse des prix du coaching et du phénomène d’Eldorado perçu par certains nouveaux coachs. Il met en lumière la nécessité d’une reconnaissance accrue du métier et de cadres plus exigeants pour préserver la qualité du coaching.

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