À la Une: l'interdiction israélienne de l'Unrwa
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L'Orient-le-Jour évoque un « tollé international après la décision de la Knesset » qui a voté, lundi 28 octobre, l'interdiction de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. Le journal libanais rappelle que l'Unrwa « représente la plus grande organisation humanitaire à Gaza » et que son interdiction « pourrait avoir des conséquences dévastatrices ». En Suisse, Le Temps estime qu'il s'agit d'une « déclaration de guerre contre l'ONU » et qu'Israël « s'enfonce dans son statut d'État paria au regard du droit international ».
De son côté, le média palestinien et israélien +972 étrille le parti démocrate aux États-Unis. Les démocrates seraient les « partenaires parfaits d'Israël dans le génocide » - un terme utilisé à plusieurs reprises. Pour le site d'information, « Biden et Harris dissimulent leur soutien à Israël derrière le langage de l'humanitarisme, endormant les électeurs et les militants dans la complaisance, tout en permettant à Israël de "finir le travail" ».
La « plaidoirie finale » de Kamala Harris à Washington.
Lors de ce discours dans la capitale américaine, le Wall Street Journal observe qu'elle a présenté la campagne comme « un choix entre deux visions différentes pour le pays », opposant sa « liste de choses à faire » à « la liste d'ennemis » de son adversaire, Donald Trump. Kamala Harris a beaucoup critiqué le républicain, mais « le gros problème » pour elle, selon le Times britannique, « est que ces terribles avertissements sur le caractère de Trump ne semblent pas faire bouger les électeurs dans sa direction ».
Au contraire, elle devrait « davantage parler d'économie », pour le Guardian britannique. Pour son éditorialiste, les Américains veulent « un président qui donnera la priorité aux familles qui travaillent - avant les grandes entreprises et les riches. Harris doit dire qu'elle sera cette présidente ».
Donald Trump, lui, continue de faire du Trump et cela suffit largement pour rester en course. Le Figaro analyse comment « la persistance du mouvement trumpiste » est un « phénomène clé du scrutin ». « Même quand [Trump] dit des choses fausses, raconte un militant républicain, il est sincère et authentique, contrairement aux politiciens "scriptés" ». Le candidat « est entré dans l'imaginaire des Américains. Personne, sans doute, dans la politique américaine, n'a atteint cette omniprésence, ce degré d'intimité », estime un autre républicain interrogé en Pennsylvanie.
Quand les gardes du corps mettent en danger la sécurité des présidents
Le Monde publie « StravaLeaks », une série d'enquêtes qui expliquent comment des chefs d'État sont mis en danger par leurs propres agents de sécurité. Ces agents utilisent le réseau social de course Strava et, avec leurs performances géolocalisées, on sait où ils se trouvent et donc, potentiellement, là où se trouve le chef d'État qu'ils accompagnent, à savoir les présidents français, américain et russe.
Dans le troisième volet de l'enquête, justement, on découvre que les gardes du corps de Vladimir Poutine se promènent régulièrement « près de luxueuses propriétés que le chef du Kremlin dément posséder ». Cette « faille de sécurité » vient ainsi accréditer les « accusations embarrassantes sur la fortune supposée du président russe, que le Kremlin a toujours rejetées avec vigueur ». Parmi les résidences controversées, on peut citer ce « somptueux palais sur les rives de la mer Noire, dont la construction aurait coûté plus d'un milliard d'euros ».