À la Une: la Chine mène sa barque en Amérique latine
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Xi Jinping est arrivé au Pérou pour participer au sommet de l'Apec, le sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. Et le président chinois en a profité pour inaugurer le mégaport de Chancay. « Le Pérou entre dans une nouvelle ère », observe El Peruano, qui précise qu'il s'agit là d'un nouveau terminal « clé » pour le commerce entre l'Amérique du Sud et l'Asie, (principalement la Chine). Ce sera, selon le journal officiel du Pérou, « un hub régional » qui redistribuera les marchandises en provenance de Lima, mais aussi du Chili, de l'Équateur et de la Colombie... Le tout en réduisant le temps de transport, entre les deux continents, d'une quarantaine de jours à 23. De quoi faire du Pérou « l'un des principaux acteurs d'Amérique latine », affirme le ministre péruvien de l'Intérieur, cité par le Global Times chinois. Pour l'occasion, le président Xi Jinping a même signé un article dans El Peruano, dans lequel il dit espérer conduire le « navire de l'amitié sino-péruvienne jusqu'à un avenir meilleur ».
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Les États-Unis perdent du terrain en Amérique latine
« La Chine est attirée, précise le journal, par les mêmes attributs qui devraient inciter les multinationales américaines à vouloir rivaliser dans cette région », à commencer par « des ressources naturelles abondantes, notamment des minéraux essentiels ». Mais aux États-Unis, Donald Trump, ajoute le Wall Street Journal, « s’est surtout concentré sur la région en tant que source d’immigration indésirable », et l’augmentation des droits de douane voulue par le président républicain pourrait, potentiellement, « rapprocher certains pays de Pékin ». Washington prend donc l'eau en Amérique latine, et le retour de Donald Trump éclipse la présence de Joe Biden au sommet de l'Apec, puis au G20, au Brésil. Ce voyage était censé, selon leNew York Times, être la « dernière chance » de Joe Biden « de dire aux autres dirigeants mondiaux qu'il avait raison depuis le début », à savoir que « Donald Trump est une aberration passée dont la politique de l'"Amérique d'abord" a été balayée par les électeurs ». Mais au lieu de cela, observe le New York Times, le président sera contraint de reconnaître que « Donald Trump est de retour ». Ce voyage, résume le quotidien, sera plutôt « une sorte d'élégie d'une époque révolue qui a défini la politique étrangère américaine pendant la majeure partie de la vie » de Joe Biden.
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Un « antivax » nommé par Donald Trump à la santé
Des nominations qui « choquent même les républicains », titre Le Figaro depuis Paris. Parmi les promotions très critiquées : celle de Matt Gaetz comme procureur général. L'un « des plus fervents partisans » de Donald Trump, précise Le Figaro, et l'un des « plus célèbres provocateurs », qui a fait l'objet d'une enquête pour trafic sexuel présumé, sans être inculpé. Un choix qui a « provoqué l’incrédulité », selon le Guardian, et qui a « alimenté les inquiétudes selon lesquelles Donald Trump aurait l’intention de procéder à des licenciements massifs au sein du ministère de la Justice, en représailles aux enquêtes criminelles lancées contre lui ». Autre nomination qui ne passe pas inaperçue : celle de Robert F. Kennedy Jr.... Un « antivax et conspirationniste », selon Le Monde, au ministère de la Santé. « Une plaisanterie cruelle » qui s'ajoute à « des choix peu sérieux », grince Eugène Robinson dans le Washington Post, en parlant d'un « casting pour une émission de télé-réalité ».
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Match nul entre la France et Israël
« Une soirée vraiment nulle », résume Le Parisien. Sans marquer, l'équipe de France s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des nations, « après un match pénible et ennuyeux, juge L'Équipe, dans une atmosphère lourde et souvent indifférente ». Le tout sous les yeux du président Emmanuel Macron et de seulement 16 611 supporters – soit la plus faible affluence de l'histoire pour les Bleus, dans un stade qui peut accueillir 80 000 personnes... Mais avec une « opération de sécurité massive digne d'un sommet du G20 », relève le New York Times, qui rappelle que les violences survenues à Amsterdam, la semaine dernière, à l'issue d'un match entre Israéliens et Néerlandais, ont fait de la rencontre d'hier soir un « événement politique bien plus que sportif ».
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