À la Une: les violences antisémites à Amsterdam
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« Comment la guerre au Moyen Orient a plongé Amsterdam dans la violence », titre de Volkskrant. Le quotidien néerlandais revient sur les violences commises, jeudi 7 novembre au soir, contre des supporters israéliens en marge d'un match de football entre le Maccabi Tel-Aviv et l'Ajax d'Amsterdam. Les tensions sont apparues dès la veille, dans la capitale néerlandaise, avec des violences commises par des hooligans israéliens, précise de Volkskrant. Puis le lendemain, après le match, des dizaines de vidéos en ligne ont montré « des supporters du Maccabi poursuivis, attaqués et battus par des hommes portant des cagoules et des drapeaux palestiniens sur le dos », décrit le journal, pour qui cette nuit rappelle « les jours les plus sombres des pogroms ».
« Le danger est désormais que les débats se concentrent principalement sur les actions de la police et de la justice », estime le quotidien néerlandais, qui veut porter l'attention sur « la question de savoir pourquoi trop d’émeutiers sont incapables de séparer leur répulsion face à la violence israélienne à Gaza de leur apparente aversion pour les Juifs en général ». Depuis l'Italie, La Repubblica souligne que « l’opinion publique européenne a regardé ce vent antisémite qui n’a jamais cessé de souffler sur notre continent et que les semaines et les mois ont transformé en tempête, jusqu’à se convaincre que l'on peut être des spectateurs silencieux ». « Après avoir dépassé ses frontières géographiques naturelles, poursuit le journal italien, le conflit du Moyen-Orient promet d'enflammer de haine les coins de l'Europe aux systèmes immunitaires les plus fragiles ».
Aux États-Unis, aussi, on compare cette nuit de violence à un « nouveau pogrom ». « La situation se détériore pour les Juifs en Europe », écrit Bret Stephens. Dans sa chronique pour le New York Times, il évoque le cas de ses arrière-grands-parents paternels, venus aux États-Unis après avoir échappé aux émeutes antisémites de Kichinev, devenue Chisinau et désormais capitale de la Moldavie. C'était en 1903 dans l'ancien Empire russe. « Mon conseil aux communautés juives assiégées en Europe, écrit Bret Stephens : souvenez-vous de ce que préfigurait Chisinau et, s’il vous plaît, partez tant que vous le pouvez encore ».
Après la défaite, les démocrates américains réfléchissent à leur avenir
Sans savoir encore s'ils contrôleront, ou non, la Chambre des représentants, « les démocrates commencent à se demander qui les dirigera pendant l'exil », titre le Washington Post. L'une des premières étapes sera « de choisir un nouveau président du Comité national démocrate », l’an prochain. Mais le parti ne pourra pas avoir de chef de file avant les primaires de 2028, estime le quotidien américain, qui liste déjà quelques prétendants potentiels : les gouverneurs de Californie, de New York, du New Jersey ou bien de l'Illinois. Même si certains démocrates se demandent, toujours selon le Washington Post, si leur parti ne devrait pas être dirigé « par une personne ne figurant pas sur la liste habituelle des stars politiques ».
En attendant, « l'establishment démocrate, les dizaines de stratèges et consultants sortent piteusement des décombres de leurs citadelles politiques, en s'accusant mutuellement du désastre », écrit Libération. « Joe Biden a suscité la déception, ajoute le quotidien français, même dans son discours de concession appelant, jeudi, à ne pas céder au désespoir sans offrir une quelconque vision d'avenir ou des idées rassembleuses ».
40 skippers au départ du Vendée Globe
Le Parisien explique pourquoi cette « odyssée fascine ». D'abord et surtout en raison de sa difficulté : « plus nombreux sont les hommes et les femmes à être partis dans l'espace qu'à avoir bouclé le Vendée Globe », indique le journal français. « Sur l'ensemble des neuf éditions, seuls 60% des participants ont revu les Sables-d'Olonne », et donc le point de départ. « Trois marins ont disparu », sans compter les innombrables péripéties des autres, résumées dans Le Parisien. « On comparait la course à l'ascension de l'Everest », se souvient Titouan Lamazou, le premier vainqueur de cette « course devenue iconique ». Sous les yeux des milliers de spectateurs de retour après la dernière édition perturbée par le Covid, 40 skippers partiront donc, ce dimanche 10 novembre, pour de nouvelles aventures. Un peu plus de deux mois en mer avec, au moins, un cap bien définit.
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